Une overdose.
Publié le 07/10/2012
Extrait du document
«
hallucinogènes, narcotiques
dérivés
ou non de l a mor
phine,
séda ti fs, excitants
comme la cocaïne ou les
amphé tamin es,
antidépresseurs, etc .
Les effets
peuvent être
majorés
par l'absorption
d'un cocktail de drogues ou
d'alcool.
Quels symptômes
observe-t-on ?
Sur le plan respiratoire, les
hallucinogènes
et les
excitan ts
entraînent plutôt
une ventilation rapide et
superficielle, alors
que les
dérivés
de l'opium, mor
phine et héroïne, ralentis
sent la respiration à
l 'ex
trême , jusqu'à l'arrêt
respiratoire .
Sur le plan circulatoire,
les hallucinogènes et les
excitants élèvent la tension
artérielle alors que les
opiacés et les
séda tif s
abaissent la tension
jusqu'à
l'é t at de choc ou détresse
circulatoire .
Dans tous les
cas, le
pouls est très
accéléré, soit
par effet direct
de la substance, soit par
réaction à l'état de choc .
Des troubles
du rythme
cardiaque s'observen t dans
les surdosages
d'amphétamines ou de
cocaï n e.
Sur le plan nerveux , l'é t at
de conscience est très
variable avec
une perte de
connaissance rapide (séda
tif s, narcotiques)
ou tardive
(exci t
an ts, hallucin ogènes).
Des hallucinations,
des
Une overdose
crises de délire paranoïa
que,
des convulsions, des
spasmes musculaires, des
troubles du comportement
avec agressivité précèdent
le coma dans de nombreux
cas.
Que peut-on faire ?
En attendant l'arrivée de s
seco
urs m édica lisés, qui
sont les seuls à pouvoir
injecter, si nécessaire,
un antidote, il faut
maintenir la survie.
En cas d'a rrêt cardio
respiratoire,
on pratique un
bouche-à-bouche associé à
un massage cardiaque
externe.
En cas de
ralentissement important
du rythme respiratoire, un
bouche-à-bouche dit
d'assistance peut être
pratiqué : il respecte les
ventila
tions spontanées,
mais
on pratique une
insuffla ti on dès que la
pause respiratoire dépasse
quatre à cinq secondes.
En cas
de coma sans
défaillance
cardiaque ou
respiratoire notable, la
victime est mise
en position
latérale
de sécurité et
étroitemen t surveillée.
En cas d'obnubilation,
sorte
de semi-sommeil, on
peut maintenir éveillé le
sujet le
plus longtemps
possible en le stimul ant, et
surtout en favorisant sa
concentration
sur la respira
ti
on ample et profonde .
Le sujet agité est anxieux, il a
peur :
le calme, le silence,
le sang-froid
sont autant
d'a touts pour éviter une
agression d'autodéfense de
la part d'un malade qui
peut se croire en danger .
Seul le sujet
parfaitement
conscient qui ne risque pas
de troubles de la
déglutition,
et qui a ingéré
sa
drogue par voie
digestive,
peut être aidé à
vomir.
Les
moyens classi
ques (stimulation de la
luette, café salé)
sont
généralement suffisan t s.
IMPORTANT
Il est parfois difficile d'établir
la notion d 'overdose , par
exemple quand les parents
ignorent l'intoxication ou
refusent de l'admettre .
Des accidents surviennent
chaque année dans des
groupes de toxicomanes
qui prennent la fuite sans
prévenir , plutôt que de se
trouver mêlés à une action
de secours qui implique une
présence policière .
Il faut
savoir gagner la confiance de
l'entourage immédiat sans
faire de concessions sur
l'essentiel : la victime doit
être hospitalisée en urgence ,
dans un service de réanima
tion d'où elle partira souvent
pour un serv ice de désintoxi
cation .
L'alerte du SAMU est
impérative, quelles que
soient les réticences de
l'entourage..
»
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