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Une overdose.

Publié le 07/10/2012

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Une overdose. Narcotiques, amphétamines, ... des médicaments à prendre avec précaution en respectant strictement les indications du médecin et à ne jamais absorber avec de l'alcool. L'intoxication par overdose constitue une urgence majeure pendant laquelle les complications liées à la dose excessive de toxique viennent s'ajouter ou modifier les effets habituels de la drogue. Examiner la victime L'examen d'urgence s'attache à explorer les fonctions vitales : conscience, respiration, circulation. Voir fiches : Examiner l'état de conscience, 16.31 ; Examiner l'état respiratoire, 16.32 ; Examiner l'état circulatoire, 16.33. Une évaluation de l'urgence et des gestes qu'elle impose pour maintenir la survie est ainsi faite L'interrogatoire de la victime doit être prudent et méfiant : on n'avoue pas facilement un état d'intoxication à un inconnu. Dans la plupart des cas, tout dialogue est d'ailleurs impossible, que la victime soit déjà inconsciente ou qu'elle tienne des propos incohérents. L'entourage peut fournir des r...

« hallucinogènes, narcotiques dérivés ou non de l a mor­ phine, séda ti fs, excitants comme la cocaïne ou les amphé tamin es, antidépresseurs, etc .

Les effets peuvent être majorés par l'absorption d'un cocktail de drogues ou d'alcool.

Quels symptômes observe-t-on ? Sur le plan respiratoire, les hallucinogènes et les excitan ts entraînent plutôt une ventilation rapide et superficielle, alors que les dérivés de l'opium, mor­ phine et héroïne, ralentis­ sent la respiration à l 'ex trême , jusqu'à l'arrêt respiratoire .

Sur le plan circulatoire, les hallucinogènes et les excitants élèvent la tension artérielle alors que les opiacés et les séda tif s abaissent la tension jusqu'à l'é t at de choc ou détresse circulatoire .

Dans tous les cas, le pouls est très accéléré, soit par effet direct de la substance, soit par réaction à l'état de choc .

Des troubles du rythme cardiaque s'observen t dans les surdosages d'amphétamines ou de cocaï n e.

Sur le plan nerveux , l'é t at de conscience est très variable avec une perte de connaissance rapide (séda­ tif s, narcotiques) ou tardive (exci t an ts, hallucin ogènes).

Des hallucinations, des Une overdose crises de délire paranoïa­ que, des convulsions, des spasmes musculaires, des troubles du comportement avec agressivité précèdent le coma dans de nombreux cas.

Que peut-on faire ? En attendant l'arrivée de s seco urs m édica lisés, qui sont les seuls à pouvoir injecter, si nécessaire, un antidote, il faut maintenir la survie.

En cas d'a rrêt cardio­ respiratoire, on pratique un bouche-à-bouche associé à un massage cardiaque externe.

En cas de ralentissement important du rythme respiratoire, un bouche-à-bouche dit d'assistance peut être pratiqué : il respecte les ventila tions spontanées, mais on pratique une insuffla ti on dès que la pause respiratoire dépasse quatre à cinq secondes.

En cas de coma sans défaillance cardiaque ou respiratoire notable, la victime est mise en position latérale de sécurité et étroitemen t surveillée.

En cas d'obnubilation, sorte de semi-sommeil, on peut maintenir éveillé le sujet le plus longtemps possible en le stimul ant, et surtout en favorisant sa concentration sur la respira­ ti on ample et profonde .

Le sujet agité est anxieux, il a peur : le calme, le silence, le sang-froid sont autant d'a touts pour éviter une agression d'autodéfense de la part d'un malade qui peut se croire en danger .

Seul le sujet parfaitement conscient qui ne risque pas de troubles de la déglutition, et qui a ingéré sa drogue par voie digestive, peut être aidé à vomir.

Les moyens classi­ ques (stimulation de la luette, café salé) sont généralement suffisan t s.

IMPORTANT Il est parfois difficile d'établir la notion d 'overdose , par exemple quand les parents ignorent l'intoxication ou refusent de l'admettre .

Des accidents surviennent chaque année dans des groupes de toxicomanes qui prennent la fuite sans prévenir , plutôt que de se trouver mêlés à une action de secours qui implique une présence policière .

Il faut savoir gagner la confiance de l'entourage immédiat sans faire de concessions sur l'essentiel : la victime doit être hospitalisée en urgence , dans un service de réanima­ tion d'où elle partira souvent pour un serv ice de désintoxi­ cation .

L'alerte du SAMU est impérative, quelles que soient les réticences de l'entourage.. »

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