Devoir de Philosophie

babylonienne, mythologie - mythologie.

Publié le 24/05/2013

Extrait du document

babylonienne, mythologie - mythologie. 1 PRÉSENTATION Porte d'Ishtar Entièrement recouverte de briques émaillées, la porte d'Ishtar est ornée des figures du taureau Adad, dieu babylonien de l'Orage et de la Pluie, et du dragon Marduk, qui se répètent sur l'ensemble de sa surface. La porte appartenait à l'origine au temple de Bel, construit à Babylone par le roi Nabuchodonosor II.Porte d'Ishtar entièrement reconstituée, v. 575 av. J.-C. Pergamon Museum, Berlin. Gian Berto Vanni/Art Resource, NY - mythologie. babylonienne, mythologie, croyances, morale et pratiques rituelles des anciens Babyloniens. La cosmogonie et la cosmologie de Babylonie provenaient pour l'essentiel des Sumériens (voir mythologie sumérienne). Cependant, les Babyloniens, d'origine amorite et sémite, transformèrent nombre des croyances et pratiques religieuses qu'ils avaient empruntées aux Sumériens. C'est ainsi qu'à la suite des succès militaires et politiques des Amorites, Babylone devint le centre religieux et culturel du pays, et le dieu amorite Marduk le premier du panthéon babylonien. Néanmoins, les théologiens babyloniens éprouvèrent le besoin de justifier cette promotion de Marduk en expliquant que les dieux An et Enlil, ses prédécesseurs sumériens, leur avaient officiellement réclamé ce transfert de leurs pouvoirs sur Marduk. 2 LE PANTHÉON Shamash, dieu babylonien du Soleil Shamash (à droite), dieu du Soleil associé aux questions de justice et de divination, tient à la main les attributs de son pouvoir, l'anneau et le bâton. Devant lui, un symbole solaire circulaire est tenu par deux membres de la suite divine (en haut). Trois personnages se présentent devant Shamash : le roi babylonien Nabu-apla-iddina (première moitié du IX e siècle av. J.-C.), entouré de deux divinités mineures, jouant le rôle d'intercesseurs. Cette scène appartient à une tablette en pierre, où elle surmonte un texte en écriture cunéiforme relatant comment le temple de Shamash de la ville de Sippar (sud de l'Irak actuel), l'un des principaux lieux de cult...

« Babylone.

La fête durait onze jours et incluait des rites de purification, de sacrifice, de propitiation, de pénitence et d'absolution, ainsi que des processions très colorées.L'apogée en était probablement la cérémonie du mariage sacré, union rituelle du roi (symbolisant Marduk) et d'une hiérodule (symbolisant l'épouse de Marduk) ; elle avaitlieu dans le sanctuaire qui couronnait la ziggourat. 4 CROYANCES Les documents babyloniens indiquent que les croyances éthiques et morales du peuple insistaient sur la bonté et la vérité, la loi et l'ordre, la justice et la liberté, la sagesseet l'érudition, et enfin le courage et la loyauté.

La pitié et la compassion étaient admirées, et une protection spéciale accordée aux veuves, aux orphelins, aux réfugiés, auxpauvres et aux opprimés.

Les actes scandaleux et immoraux étaient considérés comme des attaques contre les dieux et l'ordre divin, et supposés être punis enconséquence.

Personne n'était exempt de péché et toute souffrance était donc méritée.

L'attitude correcte pour des Babyloniens mécontents de leur condition dans la vien'était pas de discuter et de se plaindre, mais d'implorer et de gémir, de se lamenter et de confesser leurs inévitables péchés et erreurs devant leur dieu personnel, quiagissait pour eux en qualité de médiateur à l'assemblée des grands dieux. Le caractère religieux des Babyloniens est devenu légendaire, non sans raison.

Néanmoins, un certain scepticisme religieux existait et peut avoir été plus fréquent que lerévèlent les sources. Ainsi nous est parvenu un ouvrage littéraire appelé la Théodicée babylonienne, qui présente une discussion entre un sceptique et un croyant, ce dernier en arrivant à conclure par l'argument quelque peu insatisfaisant que la volonté des dieux est impénétrable.

Dans un autre essai babylonien, sous forme d'un dialogue entre un maître etun esclave, le ton est aussi sceptique et l'humeur cynique ; s'y trouve exposée l'opinion relativiste selon laquelle toutes les actions humaines peuvent être justifiées et sontdonc fondamentalement sans signification, en particulier parce que la mort elle-même rend la vie insignifiante. Pour les Babyloniens, la mort fut en effet la menace ultime et la source d'un grand désespoir.

Les Babyloniens croyaient généralement qu'au moment de la mort, l'espritdésincarné descendait dans de sombres enfers et que l'existence humaine au-delà de la tombe pouvait consister au mieux en un reflet dérisoire de la vie terrestre.

Iln'existait pas d'espoir de salut éternel pour le juste et le méritant ; tous étaient expédiés de manière impartiale dans le Monde du dessous.

Il n'est pas étrange de constaterque l'ouvrage littéraire babylonien le plus populaire, le plus dramatique et le plus créatif, l' Épopée de Gilgamesh, se concentre sur la vaine et pathétique recherche de l'immortalité. Voir aussi Assyrie ; Akkadien ; assyro-babylonienne, littérature ; mésopotamien, art. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles