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En quoi peut-on dire que Dr Jekyll et Mr Hyde est un mythe?

Publié le 11/12/2012

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Dr Jekyll et Mr Hyde          «  L’étrange cas du docteur Jekyll et de Mister Hyde « est une nouvelle écrite par Robert Louis Stevenson et publié en janvier 1886. L’œuvre raconte l’histoire d’un notaire, Gabriel John Utterson, qui enquête sur le lien étrange entre le docteur Henry Jekyll et Edward Hyde (jeu de mot avec hide, qui signifie « caché «). Le Dr Jekyll, un philanthrope obsédé par sa double personnalité, met au point une drogue permettant de séparer son bon côté de son mauvais. Ce dernier, soir après soir, prendra progressivement le dessus et le transformera en Mr Hyde, être malfaisant jeune et chétif. Notons que les adaptations cinématographiques de cet œuvre sont nombreuses : « Dr. Jekyll and Mr. Hyde « (1908) de William Selig,  « Les deux visages de Docteur Jekyll « (1961) par Terence Fisher, et pleins d’autres… Cet œuvre a également été adapté en série : « Jekyll «  (2007) de Steven Moffat. Notons également que cet œuvre est devenu un concept central dans la culture mondiale du conflit entre le bien et le mal.           Pourquoi mythe ? Malgré le nombre conséquent d’adaptations cinématographiques, aucune  n’est tout à fait fidèle à l’histoire originelle. L’idée du double maléfique attire particu...

« parfois une politesse timide.

Dans les deux cas, c'est son aspect physique qui dégage une vision détestable de ce personnage.

Cette différence peut s'expliquer par le fait qu'à l'époque de Stevenson, l'image du mal absolu s'associait à l'idée de petitesse et inévitablement de sournoiserie.

Alors que la beauté, au contraire, représentait l'incarnation du bien.

Donc, lorsque le Dr.

Jekyll s'abreuve de sa potion pour se consacrer aux joies du vice, il se défait de son apparence élégance pour se changer en un être difforme.

Alors que chez Fisher, voire même chez Moffat (voir plus haut pour savoir qui ils sont), le monstre est peint comme un homme plus séduisant que Jekyll, d'où l'intégration d'une sorte de méchanceté fascinante.

Il y a bouleversement de la tradition du monstre autant physique que moral.

Le monstre est donc dangereux du fait qu'il peut non seulement attirer ses victimes grâce à sa beauté, mais aussi cacher son jeu. De plus son comportement sauvage est différent à l'écrit et à l'image.

Stevenson évoque sa sauvagerie simiesque (qui tient du singe) et de son rire de rat.

Alors que celui représenté derrière nos écrans s'apparente à un animal sauvage mais noble, tel un lion voire plus.         Les raisons de l'existence d'Edward Hyde sont également très différentes d'une oeuvre à l'autre.

Chez Stevenson, il est conçu pour satisfaire les vices d'un homme qui se veut honnête, sans risque d'endurer les reproches de la société.

C'est une sorte de camouflage, comme l'indique son nom Hyde, très ressemblant à « Hide » (aussi bien dans la prononciation).

C'est par l'intermédiaire d'une potion que Jekyll délaisse son habit de société pour combler ses passions dévastatrices. Dans « Les deux faces du Dr.

Jekyll » de T.

Fisher, Hyde n'est qu'en réalité le résultat d'une expérience scientifique qui a pour but d'affirmer qu'il existe une barrière entre le bien et le mal.

Ce film part donc d'un principe différent : Alors que le Jekyll de Stevenson le fait pour son plaisir personnel, celui de Fisher le fait pour démontrer une sorte de théorie.  Si le Dr.

Jekyll s'injecte le résultat de ses recherches, c'est pour annihiler le mal qui dicte ses actes. Dans  « Jekyll » de Moffat, finis les injections, expériences, formules, ce sont les gênes qui sont à l'oeuvre.

On retrouve un descendant de Hyde fin 19ème siècle.

La série se base sur les peurs de l'époque telles que les gênes, le clonage, la théorie du complot.

Cette série s'avère être totalement en décalage avec l'oeuvre de Stevenson, puis qu'elle décrit Hyde comme un être fait d'amour, qui se sacrifiera afin de sauver les enfants et la. »

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