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ENCYCLOPEDIE: Mythologie

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Ensemble des mythes et légendes propres à une civilisation, un peuple, une région. Exemple : La mythologie grecque : Les représentations religieuses des Grecs se résument en un polythéisme sans révélations ni dogmes. Ils ne connaissent pas non plus de castes de prêtres avec le monopole d'intermédiaires entre les hommes et les dieux. Un des plus célèbres mythes grecs : Prométhée. Les dieux de la préhistoire grecque (par exemple Athéna) co-existent avec les dieux indo-européens et les dieux d'origine orientale (Apollon, Aphrodite, Arès, Hermès, Poséidon). L'Olympe est habité par douze dieux, en même temps que par de nombreux demi-dieux, nymphes, Muses, monstres et géants. Les différents aspects de la mythologie scandinave, quant à elle, sont délivrés par l'Edda.

« Le compositeur allemand Richard Wagner .......

s'est inspiré de la tradition mythologique germanique pour écrire , au X IX" siècle , une suite de quatre opéras , La Tétralogie , consacrée à l'histoire de l'anneau du Nibelung.

Elle est ici représentée à Covent Garden (Londres).

o ra le s bie n p lus anc ie nne s .

m ais q ue l'o n ne peut date r.

A insi, po ur le do main e ger maniqu e, la C ha n son des Nibelun gen a é té co m posée au Xli siècle ap.

J.-C.

Pour le d o m a ine sca ndin ave , le s lége ndes qui reprenn nt les héros e t les d ie u x de la m y thologie germ a niqu e sont tran scr ites dans des poèm es en la ng ue n o rro ise q u'o n appe lle Edda.

Ils d ate nt du Xlii siècle ap.

J.-C.

e t l e plus con nu d'entr e e ux e st dü à un écrivain et gra nd c h e f islandais, Snorri Sturlus o n, m o rt en 1241.

Création et destruction "' Les myt hes les plus ré p a ndu s sont ceu x q ui expli - ~ quent l'origine du m o nde; ce son t les my thes de 0 la c r éation (co sm ogo nies).

Les récits sur le com- f mence m e nt du mo nde sont très var iés.

Certains évoq uent la c r éation p ar la volont é e t la pe n sée d'un dieu : le m o nde rê vé e n esp rit p ar l e dieu s e ma térialise par l a fo r ce de sa paro le ( le Ve rbe di­ v in).

D 'autr es r écits raco ntent co mm ent, a lo rs q ue n'e xist a ie nt que le s eaux, un plo ngeo n a pe r­ mis à un die u ou à une c r éature my thique de rap­ porter un m or cea u d e gla ise à partir d uqu el l a t e rre s'est constitu ée.

D'autr es r écits e n core - c'e st le cas d e la 771éogo nie du G rec Hésio de- partent de l'idée d' un chaos, d ' un abîm e.

o u en core d' un vide, primitifs , à partir de squ els les élé m e nts se diff ére n cie nt: les eaux.

le c ie l.

la te rre , la lumi èr e.

Co mpl éta nt les récit s sur l a c r éation du m o nde, le s r écits d e c atastroph e univ e rselle et de des truction d o nnent une place privilégiée a u m y­ the du déluge.

L a te rr e est su b m er gée par les eaux sur ordr e divin, p ar une volonté de mettr e fin à l'hum a nit é e t de la p uri fier pour perm ettr e son re n o u vea u .

L e r écit de la Bibl e est le p lus co nnu : il mo ntr e Noé, ave rti par le d ie u des Hébre u x.

q ue l a Te rre va être sub m er gée par des p lui es totTe n­ tie ll es pendant q uar a nte jo ur s.

L'h omm e.

Noé.

réfug ié sur u ne a rc h e - bateau q uïl a construit- avec d'a utr es créatures anim ale s, sera sauvé de l'a n éantiss e m e nt et c'e st grâce à lui que la Te rre pourr a se re pe u p le r.

Ce m y the elu déluge est un héritage d es Su ­ m é riens et d es B aby lonie ns: dans L'Epo pée d e G il gamesh.

qui est bie n antérieure à la ré d actio n cie la B ible, o n trou,·e un récit a na l ogue.

En Asie elu Sud-Est.

e n P oly né sie.

clans l' A m é riqu e préco­ lo mbi en ne -pr ophéties cie C hila m-Bala m , des ancie ns M ayas - , des récits simil air es ont été for­ gés, o ù la destru ctio n elu m o nde pa r l es eaux, parfo is pa r l e f eu, précè de un no u vea u cycle po ur une hum anité régé né r ée.

Grands combats et punitions Les r écits m y thiqu es comp ortent so u vent d es épi­ socles cie comb ats g igantesq ues.

D ans l es poèmes épiq u es, comn w dans 1'1/iade -récit d u si ège cie Tro ie pa r l e hér os A chill e e t l es ch e fs grecs - , oC1 les m y thes occ upent une p l ace centrale , d es hé­ ros surhum a ins sont au premie r pla n .

M ais l es di eu x re stent très pr ése nts derri ère e ux, le s g uidant, les m anipul a nt, les trompant ou l es pu- ......

Les récits mythologiques et légendaires font souvent se côtoyer les dieux , les héros , et des créatures surnaturelles: monstres , titans ..

.

Dans /'Odyssée du Grec Homère , Ulysse affronte des monstres tels les Cyclopes ou les Sirènes ; dans L 'Énéide du poète latin Virgile , _ le bateau d 'Enée longe l'ile des Harpies , redoutables femmes-oiseaux.

0 0 N ! Les récits mythologiques germaniques a et scandinaves , souvent très semblables , se différencient par les noms des dieux et des héros.

Les Edda nordiques , rédigés au Moyen Âge , évoquent le dieu-souverain Odin (représenté sur cette illustration du xv1f siècle) .

La Chanson des Nibelungen , récit germanique , parle de Wotan , le même dieu, borgne et accompagné de son animal fétiche , le corbeau.

niss an!, soutena nt te l ou t el camp , favo risant te l o u t el gue rrier.

..

D a ns le Mohâbhârot a , les com ­ bats p re nnent une a mple ur colo ssale e t l es héros -les Panclava.

a lli és au dieu Krisn a , o pposé s au x K aur ava - s e mbl ent entr a îner clans le ur affronte­ m e nt l'hum anité entière.

Au terme d es combats , l' é lé m e nt prim or dial est qu'un o rd re v ic to rie u x sur le s f orces d e c h aos et d e d estru ction soit fo n­ dé e t assur é.

La Théogo ni e d'H ésiode célèbre l'avè n e m e nt d'un m o nde unifi é, pl acé déf initive­ m e nt sous la so uve ra ine té cie Z e u s, vic to rie u x d es Titaf!S puis elu m ons tre rv p hon.

A trave rs les d estins des héros m yt hiques, des conduit es hum aines fonda m e ntales sont mises e n r e lief.

Ch ez le s Gr ecs particuli ère m e nt.

pour qu i la me sur e est une vertu suprê m e, l'attitude de dé m esur e du hé r os est déno n cée.

Selo n l es concep tions grecq ues, ch a que être ( h om me o u d ie u ) a clans l'or dr e cie l'uni ver s (cosmos) une place do nnée, un rô le à j o ue r.

Sïl a ssum e son existence conform ém e nt à ce des tin, il est respec­ tueu x de la justi ce.

Sïl ne le fa it pas .

s'il sort des limit es d e so n d e stin , il a une conduit e cie déme­ sur e (hub ris) qui met en p éril l'h a rm onie du cosm os.

O n trouve une mora le sembl able dan s le M ohâhhâroto , lorsqu e Krisn a-Visnu enseig ne a u héro s A~un a.

ch ef d es P a ndava, qu'il doit rem­ plir le rô le q ui lui est imp arti d a ns l'o rdre elu mon­ cie po ur a ssur er s on s a lut.

Ceux qui enfreig ne nt le s ord r es des die u x o u l es défient su b i sse nt le c h â timen t dü à cette a ttitu de d'org ueil.

C h ez le s G r ecs, Prom éthée -voleur d u f eu au pro fit des h o mm es-.

Œd ipe.

I care.

le roi S i syp he.

s o nt autant de héros p un is pour a vo ir franc h i l es born es imp osée s dans l'ordr e cosmiqu e aux créa­ tur es hum aines.

Cepe ndant.

ce qui com pte n 'est p as la p un itio n m ais b ie n .

à tra\·e rs e lle.

le rappe l e t l'a ffirm a tion d 'un m o nde or do nné q ui puis se satisfa ire c h ez l' h o mm e so n goü t de la j usti ce.

atténue r s on ango isse face au des tin e t don ne r un sens au d éroul em e nt elu t e mp s.. »

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