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Publié le 13/11/2014

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Hormis, le texte de Malebranche que vous trouverez à la fin de ce document, voici des éléments susceptibles de vous aider dans l'élaboration de vos démarches... POSER UN PROBLEME À l'exception des sujets qui interrogent sur une essence (Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ? Qu'est-ce qu'une loi ?), une question met généralement des termes en relation. 1. - Commençons par observer des relations explicitement formulées : Ex. : - parler, est-ce le contraire d'agir ? - être le contraire de... - Une illusion des sens est-elle une preuve que les sens sont trompeurs ? - être une preuve que. Identifiez la relation dans la question proposée : L'unanimité est-elle un critère de vérité ? ? ... être un critère de verité. 2. Comprendre la relation sur laquelle interroge la question, c'est d'abord chercher à la définir, d'une manière à la fois simple, précise et exacte, en une formule grammaticalement correcte : Ex. : être une preuve que ? qu'est-ce prouver ? Prouver, c'est établir, d'une manière indubitable, la vérité d'une proposition (par ex. : la preuve par 9 en arithmétique ; les empreintes digitales, qui sont la preuve d'un contact des doigts avec l'objet qui les porte...) Dans la question proposée, quelle définition faut-il se donner ? NB. : L'étymologie du mot critère est le verbe grec krinein, qui signifie cribler, séparer, distinguer, et enfin, juger. Définition : critère = être une preuve de 3. Comprendre la relation sur laquelle porte la question, c'est encore s'interroger sur ce que signifie la définition que l'on vient de poser. Il faut donc l'examiner en se demandant ce qu'elle implique, ce quelle suppose : l'analyser. Ex. : Pour qu'il y ait preuve, il faut que ce qui est donné comme preuve montre de manière indiscutable la vérité de ce qu'on prétend prouver  les empreintes montrent qu'il y a nécessairement eu un contact entre les doigts et l'objet. Dans la question proposée, examinez la définition donnée, déterminez ce qu'elle suppose, c'est-à-dire à quelles conditions la relation en question pourra être établie : Pour qu'il y ait ................................. il faut que .................. Par exemple : Pour qu'il y ait unanimité il faut qu'il y ait vérité. 4. Comprendre la question posée, c'est maintenant s'interroger non plus sur le sens général de la relation, mais sur le sens de la mise en relation des termes dans la question : pourquoi les mettre en relation ? Pourquoi mettre en question cette relation ? Cela suppose un minimum d'analyse des termes de la question : il faut chercher à produire les définitions qui permettent de justifier la mise en relation des termes, puis la mise en question de cette relation : a) Pourquoi l'unanimité pourrait-elle apparaître comme un critère de vérité ? Quand dit-on qu'il y a unanimité ? Il y unanimité quand toute les personnes présentes son d'accord Quelle définition de la vérité, la plus simple possible, permet de comprendre pourquoi on pourrait faire de l'unanimité un critère de vérité ? Quand dit-on d'une proposition qu'elle est vraie ? Quelle définition, alors ? La vérité peut se prouver par l'exemple comme « il pleut  » qui doit se vérifier et alors dan...

« - Pourquoi l'unanimité peut-elle donc apparaître comme un critère de vérité ? Faux, car cela voudrait que des personnes avec des raisonnements différent avec a une même conclusion ce qui est nécessaire pour qu’elle soit vrai. b) Pourquoi mettre en question cette relation ? - Si l'unanimité était un critère de vérité, de quoi serions-nous assurés toutes les fois qu'il y a unanimité ? Que des personne avec un raisonnement différents arrivent a la même conclusion Or, est-ce le cas ? Ne peut-on pas trouver un ou des exemple(s) qui montre(nt) que ce ne l'est pas ? Non, Par exemple on pensait que la terre était plate et que le soleil tournait autour de la terre c) Mais, si tel n'est pas le cas, à quoi bon se poser cette question ? Quel peut être son intérêt ? Pourquoi pense-t- on que l'unanimité devrait accompagner la vérité s'il apparaît qu'elles ne vont pas toujours ensemble ? - Si l'on a affaire à une vérité, ne devrait-elle pas faire l'unanimité ? Pourquoi ? Oui car si c’est une vérité personne ne peut la contredire et donc tout le monde est d’accord. - Lorsqu'une vérité qui ne faisait pas l'unanimité à un moment donné de l'histoire est enfin reconnue comme telle, ne fait-elle pas alors l'unanimité ? (Examinez l'un des exemples en 4 b) Oui par exemple la proposition « terre est ronde » ne faisait pas l’unanimité au temps de Copernic mais de nos jours il serait absurde de penser le contraire Pourquoi ? Qu'est-ce que cela peut signifier ? Que l’unanimité peut se trompé et qu’elle n’est pas un critère de vérité mais que l’unanimité résulte de la vérité 5.

Comprendre la question, c'est maintenant démêler le rapport de la vérité à l'unanimité, en déterminant à quelles conditions l'unanimité pourrait être un critère de vérité.

Ce que l'on cherche alors, c'est le fondement.

Vous pouvez travailler sur votre exemple, mais si vous ne le connaissez qu'approximativement, commencez par vous informer précisément.

Doit-on dire qu'on a affaire à une vérité parce qu'elle est unanimement reconnue ou bien est- elle unanimement reconnue parce qu'elle est une vérité ? a) Qu'est-ce qui fait qu'une proposition peut être tenue pour vraie ? Que nous accedons a cette verité a l’aide d(un raisonnement logique Ou encore : quand peut-on dire d'une proposition qu'elle est fausse ? Qu’on trouve un contre exemple b) Reformulons notre question : faudra-t-il alors dire que c'est l'unanimité qui garantit, du dehors, la vérité, ou bien faut-il penser que c'est la vérité elle-même, qui exige l'unanimité ? Pourquoi ? 6.

- comprendre la question, c'est encore en saisir l'enjeu : à quoi engage la réponse que nous pourrons fournir (mais seulement à la fin du travail, en conclusion).

Il faut ici raisonner par hypothèse, en cherchant les conséquences.

a) Si l'unanimité est changeante (une proposition est d'abord tenue pour fausse, puis unanimement reconnue), si les hommes ne s'accordent pas toujours sur ce qui doit être tenu pour vrai, si donc l'unanimité ne peut nous fournir de critère du vrai, que pourrait -on en conclure ? Ou encore ? b) Pourra-t-on légitimement soutenir qu'une proposition est vraie si tous ne la reconnaissent pas ? Pourquoi ? - Que pourra alors signifier être dans le vrai ? - Quand pourrait-on dire à quelqu'un qu'il est dans l'erreur ? c) Si aucune unanimité n'était possible, que s'ensuivrait-il en ce qui concerne la recherche de la vérité ? 2. »

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