Devoir de Philosophie

japonaise, mythologie - mythologie.

Publié le 24/05/2013

Extrait du document

japonaise, mythologie - mythologie. 1 PRÉSENTATION japonaise, mythologie, ensemble de croyances rassemblant les premiers récits mythiques du peuple japonais à l'origine du shinto, également influencés par les courants bouddhistes et confucianistes venus du continent dès le 2 VIe siècle. L'ÉCRITURE DES MYTHES À partir du VIe siècle, le Japon se met à l'école de la Chine. En quelques dizaines d'années sont adoptés la plupart des éléments de la culture chinoise : l'écriture idéographique est adaptée à la langue japonaise, le bouddhisme devient religion officielle, la cour adopte un système protocolaire imité du protocole chinois ainsi qu'un code inspiré du confucianisme. En réaction à cette acculturation volontaire, l'empereur Tenmu (667-686), les impératrices Genmei (707-715) et Jitô (686-697) décident de la mise en place de cérémonies telles que la « Gustation solennelle des prémices « (daijôsai) ou la reconstruction périodique du sanctuaire d'Ise consacré à la divinité solaire Amaterasu Omikami, ainsi que de la compilation d'ouvrages tels que le Kojiki (« Récit des faits anciens «, 712), le Nihon Shoki (« Chroniques du Japon «, 720), les Norito (« prières «) et les Fudoki (« Chroniques des provinces «), qui rendent compte des croyances autochtones et fixent les mythes du pays. C'est à cette époque que s'organise la « voie des kami « (shinto), par opposition à la « voie des bouddhas «. Le Kojiki, très fortement structuré, illustre bien cette volonté de fixation et d'ordonnancement des croyances, mais témoigne également d'un univers sans doute déjà incompris au moment de sa mise par écrit. Le Kojiki est d'ailleurs rapidement oublié, et la vie quotidienne des Japonais s'organise autour de divinités populaires qui, pour la plupart, ne revêtent que peu d'importance -- voire n'apparaissent pas -- dans les mythes fondateurs du pays. Il faut d'ailleurs attendre le début du Motoori Norinaga, puis le début du XXe XIXe siècle pour que le Kojiki soit redécouvert, essentiellement grâce aux travaux de siècle et le shinto d'État pour qu'on élève un sanctuaire au premier homme devenu empereur, Jinmu tenno. Seuls témoignages des croyances anciennes du peuple japonais, ces écrits sont rédigés à une époque où les philosophies bouddhiste et confucianiste marquent déjà profondément de leur empreinte les modes de pensée de l'archipel ; ce manque de sources rend donc délicate toute recherche poussée d'un état « primitif « de croyances exclusivement ja...

« royaume des Morts.

Mais il outrepasse l’interdiction de la regarder, et la voit telle qu’elle est.

Izanami se met violemment en colère contre le dieu.

Ce dernier s’enfuit enjetant derrière lui des objets magiques pour la freiner, et lorsqu’il arrive à la frontière du royaume, il obstrue d’une grosse pierre le pays de Yomi. Se sentant souillé de son contact avec les morts, Izanagi se plonge alors dans l’eau d’une rivière, et de ses ablutions naissent un grand nombre de divinités, dont la déessedu Soleil et du Ciel (Amaterasu Omikami) et les dieux de la Lune (Tsukiyomi no kami) et de l’Orage (Susanowo no mikoto). 4.3 L’épisode de la caverne Susanowo refuse son héritage et exige d’aller voir sa mère au royaume des Morts.

Dès que son père le lui accorde, il décide de faire un détour par le royaume célested’Amaterasu et arrive à pas bruyants dans la Haute Plaine céleste. Lorsqu’il se présente à la porte de son royaume, Amaterasu le soumet à une épreuve : sur les berges de la rivière qui borde le Ciel, mâchant des morceaux de l’épée de sonfrère, elle donne naissance à trois divinités féminines, tandis que Susanowo, mâchant quelques-uns des joyaux (tama) de sa sœur, prouve la pureté de son cœur en faisant naître cinq divinités mâles. Heureux de sa réussite, Susanowo perd tout contrôle sur lui-même : il casse les diguettes des rizières, sème des champs déjà semés et, surtout, fait pénétrer un chevalécorché dans un bâtiment de réclusion.

Ulcérée, Amaterasu se retire dans la « caverne céleste », privant le monde de son éclat ; nuit, froid et chaos s’abattent alors surl’Univers. Les dieux rassemblés cherchent à apaiser son courroux.

Ils commencent par demander aux coqs d’annoncer le lever du soleil, sans résultat.

Ils font alors venir la déesseAme no Uzume qui, hissée sur un baquet, entame une danse indécente provoquant joie et rires des dieux assemblés.

Étonnée par cette agitation, Amaterasu s’enquiert desraisons de cette hilarité ; on lui répond qu’on a trouvé une déesse encore plus belle qu’elle.

Déconfite, elle regarde hors de sa cachette et voit une très belle femme, quin’est autre que son propre reflet dans le miroir qu’on lui tend.

Jouée par ce tour, la déesse du Soleil quitte sa retraite et rend au monde sa lumière. 4.4 La fondation du pays Banni du Ciel, Susanowo arrive au pays d’Izumo, où il sauve une jeune fille qu’un dragon à huit têtes cherche à dévorer.

Il l’épouse, bâtit un palais et fonde une dynastie. L’un de ses descendants, torturé par ses quatre-vingts frères aînés, est envoyé au pays de Ne où habite désormais Susanowo et sa fille Suserihima.

Soumis à diversesépreuves qui préfigurent des rites d’initiation, le jeune garçon trompe Susanowo et s’enfuit avec Suserihima.

Susanowo reconnaît sa propre défaite et offre au vainqueur— qu’il nomme Okuninushi — de soumettre ses frères et de régner sur le pays d’Izumo. 4.5 Le petit-fils céleste Ayant eu connaissance de la volonté d’Amaterasu d’envoyer son petit-fils Ninigi no mikoto sur la berge de la rivière qui borde le Ciel, Okuninushi cède le pays au petit-filscéleste, qui écarte les nuées et descend sur la Terre.

Amaterasu lui fait parvenir l’épée que Susanowo a tirée de la queue du dragon, l’un de ses tama et son miroir — symboles de l’autorité d’ascendance divine de Ninigi, puis de ses descendants. Ninigi tombe amoureux de Konosakuyahime, la fille du dieu de la Montagne.

Ce dernier accepte l’union, à condition que Ninigi épouse également son autre fille, la vieille etlaide Iwanagahime.

Le petit-fils céleste la repousse, préférant (symboliquement) la beauté, même éphémère, à la longévité. 4.6 Jinmu, le premier empereur humain Jinmu tennoPremier mikado du Japon, Jinmu tenno (VII e-VI e siècle av.

J.-C.) est aussi le premier empereur humain de la mythologie nipponne.Sa tombe se trouve à Nara.

Jinmu tenno, gravure en noir et blanc non datée.Archive Photos Konosakuyahime donne bientôt naissance à Yamasachibiko (prince des fruits de la montagne) et à Umisachibiko (prince des fruits de la mer).

Devenus adultes, les deuxfrères décident d’échanger leurs rôles, mais Yamasachibiko perd l’hameçon d’Umisachibiko. Descendu dans les fonds marins, Yamasachibiko retrouve l’hameçon, en même temps qu’il rencontre la fille du dieu de la Mer, Toyotamahime.

De leur union naît un fils,mais Yamasachibiko ne peut s’empêcher d’observer son épouse lors de la délivrance.

Ayant été vue sous sa forme véritable — un monstre des mers —, Toyotamahime fuitYamasachibiko et confie son fils à sa sœur.

Celle-ci épouse son neveu, devenu adulte, et lui donne quatre enfants, dont Jinmu tenno, le premier empereur humain. Le Kojiki ne s’achève pas avec la naissance du premier empereur japonais, mais relate également la vie des premières générations du clan impérial.

Ces derniers événements, probablement historiques, sont donc totalement intégrés à la structure narrative du récit. 5 SPÉCIFICITÉ DES MYTHES JAPONAIS Fête d'Izaiho (Okinawa, Japon)La fête d'Izaiho se tient tous les douze ans, l'année du cheval, entre le quinzième et le dix-neuvième jour du onzième mois de l'anciencalendrier, sur l'île de Kudaka (département d'Okinawa).

Elle s'organise autour d'un rituel au cours duquel les femmes de 30 à 41 ansnées sur l'île sont réunies et élevées au rang de divinités.

Lors de la cérémonie du quatrième jour, dite Gukimai, les femmes,devenues divinités, raccompagnent les dieux vers leur pays — Nirai Kanai, dans la tradition locale, pays situé au-delà des mers, d'oùils viennent apporter le bonheur et le feu.Cette photographie a été prise lors du Gukimai, en 1978.

L'année du cheval suivante, en1990, la fête n'a pu avoir lieu faute de participantes.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles