LES MASTABAS
Publié le 17/01/2022
                             
                        
Extrait du document
DJOSER RÉVOLUTIONNE L'ARCHITECTURE FUNÉRAIRE
Aussi préoccupé que ses prédécesseurs par sa vie éternelle, Djoser, le fondateur de la Ille dynastie, entreprend la construction de sa tombe dès le début de son règne. Installé à Memphis, la capitale, il fait élever, sous la direction de son architecte Imhotep, un mastaba dans la nécropole de Saqqarah. Les deux hommes innovent en construisant le premier monument en pierre. Jusque-là, ce matériau était réservé à des éléments du caveau comme le dallage ou aux herses de granite condamnant les accès à la partie souterraine de la sépulture.
«
                                                                                                                            L'ÉGYPTE 	CROYANCES 	& 	RELIGIONS 	
DJOSER 	RÉVOLUTIONNE 	L'ARCHITECTURE 	FUNÉRAIRE 	
Aussi préoccupé  que ses prédécesseurs  par 	sa 	vie éternelle, 
Djoser, 	
le 	fondateur 	de 	la 	Ill" 	dynastie,  entreprend 	la 	construction 	
de 	sa 	tombe dès 	le 	début 	de 	son 	règne.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Installé 	à Memphis, 	la 	
capitale, 	il 	fait  élever,  sous la direction 	de 	son  architecte 	
Imhotep, 	un 	mastaba  dans 	la 	nécropole 	de 	Saqqarah .
                                                            
                                                                                
                                                                    Les  deux 	
hommes 	innovent 	en 	construisant 	le 	premier 	monument 	
en 	pierre.
                                                            
                                                                                
                                                                     Jusque-là, 	ce 	matériau  était réservé  à des  éléments 	
du 	caveau  comme 	le 	dallage 	ou 	aux herses 	de 	granite 
condamnant  les accès  à 	
la 	partie  souterraine 	de 	la 	sépulture.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Insatisfaits 	
du 	monument, 	le 	pharaon 	et 	son 	architecte  cherchent 
d'abord  à l'agrandir.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Puis, 	ils  le 	transforment 	en 	pyramide 
à  quatre  degrés.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Pour 	finir, ils lui  ajoutent  deux gradins  supplé
mentaires.
                                                            
                                                                                
                                                                     Haute 	
de 	quelque soixante  mètres, 	la 	pyramide 
à  six  degrés  domine 	
fièrement 	la nécropole 	de 	Saqqarah.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Désormais, 	
le 	complexe  funéraire royal et la tombe  privée 
se  différencient.
                                                            
                                                                                
                                                                     Alors que les rois  adoptent  la pyram ide, 
les  dignitaires  conservent 	
le 	mastaba comme sépulture .
                                                            
                                                                                
                                                                    Cette 
distinction  entre les rois  et les  particuliers  demeure 	
la 	règle, 
même  après que les premières  délaissent  les pyramides  : ils 
font  creuser  leurs tombes  dans 	
la 	Vallée des 	Rois	.œ 	
Dans 	le mastaba, 	les 	murs 	de 	la chapelle, 	mais 	pas 	les 	parois 	du 	caveau, 	sont 	ornés 	de 	reliefs  peints 	souvent 	remarquables.
                                                            
                                                                        
                                                                    	Les 	thèmes 	du 	décor 	évoquent 	surtout 	la vie 	quotidienne, 	les 	repas 	du 	défunt 	et les 	défilés 	de 	porteurs 	aux 	bras 	chargés 	d'offrandes.
                                                            
                                                                                
                                                                    	L.:agriculture 	voisine 	avec 	la 	pêche 	et la chasse	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Plus 	loin, 	la musique 	et la danse 	égaient 	le défunt 	comme 	jadis sur terre.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ailleurs 	sont 	représentés 	des 	sujets 	aussi 	variés 	que 	les 	jeux 	de 	plein 	air 	des 	enfants, 	la fabncation 	des 	barques 	de 	bois 	ou 	encore 	la réalisation 	de 	statues 	ou 	de 	meubles.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
• • 	• 	• • •  • • 	•  • 	UNE 	PIÈCE 	POUR 	LA 	STATUE 	
Les 	Égyptiens 	sont 	terrifiés 	à ridée 	de 	mourir 	une 	seconde 	fois	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Aussi 	s'entourent-ils 	de 	toutes 	les 	précautions 	pour  éviter 	ce 	drame 	et s· efforcent-ils 	de 	parer 	à toute 	éventualité.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ils 	envisagent, 	par 	exemple, 	la destruction 	de 	leur 
momie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Or, 	si le ka 	et le ba 	n"ont 	plus 	accès 	au 	corps, 	la vie 	s'arrête.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il faut 	donc 	prévoir 	un 	corps 	de 	substitution .
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il s'agit 	d" une 	statue 	du 	défunt 	qui 	n'est 	pas 	dressée 	n'importe 	où 	dans 	le 	mastaba 	: elle 	est 	placée 	dans 	une 	pièce 	qu'on 	a appelée 	serdab, 	mot 	arabe 	qui 	signifie«  cave».
                                                            
                                                                                
                                                                    	La 	statue 	est 	installée 	pendant 	la construction 	de 	la salle 	qui, 	une 	fois 	achevée, 	est 	entièrement 	murée.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	serdab 	communique 	avec 	la 	chapelle 	par 	une 	simple 	fente 	à travers 
laquelle 	se 	glissent 	le ka 	et le ba 	pour  entrer 	et sortir.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Une 	fois 	tous 	les éléments 	qui 	le composent 	de 	nouveau 	réunis, 	le mort 	peut 	profiter 
paisiblement 	de 	rétemité..
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
 
    
     
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                