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L'EXIL DE TYDEE

Publié le 29/09/2013

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Petit-fils de Porthée et fils d'OEnée, roi de Calydon « illustre par sa lance «, Tydée est promis à un lumineux destin. Pourtant, son enthousiasme excessif pour le combat le prive du royaume dont il devait hériter. Tydée est mû par l'honneur et l'esprit de vengeance; sa vie d'exilé est un chemin sinueux, jalonné de cadavres, qui le mène aux portes de Thèbes.

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« DEUX ÉTRANGERS SE QUERELLENT AUX PORTES DU PALAIS C'est par une nuit d'orage que Tydée parvient à Argos.

Devant les portes du palais d'Ad~aste, il rencontre Polynice, chassé de Thèbes par son frère Etéocle.

Les deux hommes, épuisés par leur long périple, ne tardent pas à se disputer à propos de la couche sur laquelle ils souhaitent passer la nuit.

Adraste, réveillé par les bruits de la querelle, vient à leur rencontre et les sépare.

L e roi d'Argos invite les deux héros bannis à entrer au palais.

Polynice et Tydée qui, quelques instants auparavant, ne savaient pas où ils allaient dormir, se voient réserver un accueil à la hauteur de leur rang, dans un palais confortable et doré.

En outre, Adraste ne tarde pas à purifier Tydée de son crime.

UNE CURIEUSE PROPHÉTIE PREND SOUDAIN TOUT SON SENS Voici que les regards d'Adraste se portent sur les boucliers des deux voyageurs.

Une peau de lion aux poils hérissés est représentée sur celui de Tydée, mais Adraste croit y voir un sanglier.

Sur celui de Polynice se trouve un lion.

Adraste se souvient alors des paroles curieuses d'un oracle, qui lui avait dit de marier ses deux filles à un lion et à un sanglier.

Pour le vieux roi, ces deux hommes sont un don que les dieux lui font pour l'aider à accomplir la prédiction.

o+ POURQUOI ATHÉNA ABANDONNE ·T·ELLE ÎYDÉE ? Si Athéna est la déesse de ta Guerre, elle est aussi considérée dans le monde grec comme la déesse de la Sagesse et de la Raiso n.

Elle préside également aux arts et à la paix.

Ainsi, Athéna se revèle bien plus sensible aux mœurs vertueuses qu'aux actions cruelles et sanguinaires.

Bien que.

selon Homère, elle ait de nombreuses fois apporté son aide à Tydée, elle ne peut supporter sa violence et sa barbarie devant Thèbes .

C'est pourquoi elle le laisse périr après l'avoir vu dévorer rageusement la tête de Mélanippos .

TYD ÉE FA C E À Cratère grec attribué au peintre d 'Adraste .

v.

350 av .

J.-C .

Museo Archaeolog1co Reg1onale Eoliano, îles Lipar i.

!Photo LeS> og a kg·pansl • • • • • • • • • • HÉROS DES SEPT ct>NTRE THÈBES Tydée est l'un des chefs qui assiègent la ville de Thèbes.

Ses actions aux portes de ce royaume font l'objet de nombreux récits, dont le plus célèbre reste celui d'Eschyle, Les Sept contre Thèbes.

Tydée perd la vie durant ce combat et Homère raconte dans L'Iliade qu'il« périt par imprudence».

Selon le récit d 'Apollodore, Tydée, qui a été mortellement blessé par te fils d'Astacos nommé Métan ippos, se fait apporter la tête de ce dernier.

dont il mange la cervelle .

Athéna, qui souhaite le rendre immortel, l'abandonne et le laisse périr .

Selon Homère, Tydée occupe à Thèbes «un large sépulcre».

DEUX HOPLI TES Bas-relief ornant une stèle funéraire grecque , v.

420 av.

J .-C .

!Photo D eA Picture l1braryl. »

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