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MYTHOLOGIE: Eschyle

Publié le 17/01/2022

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eschyle
Auteur dramatique grec (525-456 avant J.-C.), le premier des premiers grands poètes tragiques athéniens. Prédécesseur de Sophocle et d'Euripide, il est considéré comme le père de la tragédie grecque. Eschyle est né à Eleusis, près d'Athènes. Il combat contre les Perses aux victorieuses batailles de Marathon (490 avant J.-C.) et de Salamine (480 avant J.-C.) et, peut-être, à Platées l'année suivante. Il fait au moins deux voyages, peut-être trois, en Sicile. Il meurt au cours de sa dernière visite, à Gela, où un monument est érigé à sa mémoire. Eschyle aurait écrit environ 90 pièces. Ses tragédies, dont les premières représentations ont lieu vers 500 avant J.-C., se présentent sous forme de trilogies généralement liées par un thème commun. Chaque trilogie est suivie d'un drame satirique (une comédie mettant en scène un héros mythologique, avec un choeur de satyres), suivant les règles des concours dramatiques athéniens. On connaît les titres de 79 de ses pièces, dont seulement sept nous sont parvenues. La première est "Les Suppliantes", pièce avec peu d'action mais beaucoup de choeurs d'une grande beauté. On pense qu'il s'agit de la première partie d'une trilogie sur le mariage des cinquante filles de Danaos, les autres parties étant "Les Egyptiennes" et "Les Danaïdes". "Les Perses", pièce créée en 472 avant J.-C., est une longue tragédie historique sur la bataille de Salamine. La scène se situe en Perse, à la cour de la mère du roi Xerxès Ier. "Les Sept contre Thèbes", pièce produite en 467 avant J.-C., est inspirée d'une légende de Thèbes. La tragédie met en scène le conflit entre les deux fils d'Oedipe, Etéocle et Polynice, qui se disputent le trône de Thèbes. On pense qu'il s'agit de la troisième partie d'une trilogie dont les deux premières étaient "Laïos" et "Oedipe". "Prométhée enchaîné", qu'il est difficile de dater, décrit le châtiment infligé par Zeus à Prométhée qui l'avait défié (les deux autres étant "Prométhée délivré" et "Prométhée apportant le feu"). Les trois autres pièces, "Agamemnon", "Les Choéphores" et "Les Euménides", produites en 485 avant J.-C., constituent la trilogie de "l'Orestie", qui relate l'histoire d'Oreste. Dans "Agamemnon", l'une des plus grandes oeuvres de la littérature dramatique, le roi Agamemnon rentre de Troie et est perfidement assassiné par sa femme infidèle Clytemnestre. Dans le second volet, Oreste, le fils d'Agamemnon, retourne à Argos et venge son père en tuant sa mère et l'amant de celle-ci, Egisthe. Le matricide est puni par les déesses de la Vengeance, les Erinyes. Dans "Les Euménides", les Erinyes poursuivent Oreste jusqu'à ce qu'il soit purifié de son crime de sang et que la liberté lui soit accordée par l'Aréopage grâce à l'intercession d'Athéna, déesse de la sagesse. En introduisant un second acteur dans la pièce, il crée le dialogue dramatique. Il élabore aussi la mise en scène du drame en introduisant costumes et décors. Ses oeuvres sont caractérisées par la profondeur des thèmes et la noblesse de la poésie récitée par le choeur. La trilogie de l'Orestie, probablement son oeuvre la plus mûre, dévoile ses idées sur la justice et la miséricorde et sa croyance en une volonté divine avec l'aide de laquelle l'homme peut parvenir à la sagesse par la souffrance.
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« ESCHYLE 525-456 av.

f-C EsCHYLE est le seul des grands poètes grecs de l'âge classique qui ait vu de ses pmpres yeux la brillante victoire de la démocratie athénienne, à l'intérieur sur la tyrannie, à l'extérieur sur l'agression perse, et qui l'ait aidée de ses propres mains à la remporter.

A vrai dire, Sopho.cle, alors âgé de seize ans, fut présent à Salamine, mais Hérodote et Euripide étaient encore enfants, et Thucydide et Socrate n'étaient pas encore nés.

Eschyle a donc une place à part, non seule­ ment à cause de son style, mais encore à cause de sa vie.

Il est né en 525 ou 524 av.

J.-C., d'un père issu d'une famille d'Eupatrides, Euphi­ rion d'Elcusis.

Sa première jeunesse est contemporaine de l'expulsion des tyrans d'Athènes et des profondes réformes démocratiques de Clisthène.

Il fit probablement jouer ses premières tragédies tout au début du ve siècle, en un temps où la révolte des Ioniens et l'incessante expan­ sion de la puissance perse agitaient et angoissaient déjà l'âme des Athéniens et rapprochaient le moment de la décisive et glorieuse lutte pour la vic, à laquelle ses compatriotes devaient prendre une part prépondérante.

En 490, il combattit à Marathon, pendant que son frère Cynégirus était tué alors qu'il essayait d'empêcher la fuite d'un vaisseau perse.

Il s'est probablement battu également à Salamine et, peut-être, à Artémisium et à Platées.

D'uNE part, il contribua ainsi aux triomphes des Grecs continentaux et à l'incomparable rayon­ nement qu'allait acquérir Athènes.

D'autre part, il était en relation avec la riche et puissante cour de Hiéron de Sicile.

Son premier séjour dans l'île est postérieur de peu à la fondation de la ville d'Etna.

A cette occasion, il fit jouer ses Perses et il écrivit une pièce (Les Etnées) en l'honneur de la nouvelle cité.

Il retourna une deuxième fois en Sicile après la représentation de sa trilogie, l'Orestie, et c'est là qu'il mourut, à Gela, en 456.

Une légende, à laquelle chacun est libre de croire ou de mettre en doute, veut qu'il ait été tué par une tortue tombée des griffes d'un aigle qui aurait pris son crâne chauve pour un roc, sur lequel se serait brisée la carapace.

On sait peu de chose de sa vie, après les guerres médiques.

Il semble, à un certain moment, avoir été persécuté pour avoir divulgué certains secrets des mystères d'Eleusis, sans doute dans ses pièces.

Il se défendit en disant qu'il n'avait pas cru dire ce qui ne devait pas être dit.

De cet incident et de l'accent religieux de toute son œuvre, il semble permis de conclure avec quelque raison qu'il avait été initié aux mystères.

SA carrière de poète tragique a été, selon toute vraisemblance, couronnée de succès dès ses débuts.

Il remporta sa première victoire en 484, sa dernière en 458, avec l' Orestie.

Dans sa jeunesse. »

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