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MYTHOLOGIE: Euripide

Publié le 17/01/2022

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euripide
Poète tragique grec (vers 480-406 avant J.-C.), le troisième des grands poètes tragiques attiques, avec Eschyle et Sophocle. Son oeuvre, déjà populaire de son temps, exercera une grande influence sur le théâtre romain, ainsi que, plus récemment, sur le théâtre anglais, allemand et français, celui de Racine et de Corneille en particulier. Euripide naît à Salamine le 23 septembre, vers 480 avant J.-C. Il reçoit une éducation soignée. Ses pièces commencent à être jouées dans les festivals dramatiques athéniens en 454; il remporte un premier prix en 442. Il en remportera quatre autres. Il s'intéresse également à la philosophie et aux sciences. Même s'il ne s'identifie pas à une école particulière, il est influencé par les sophistes et par des philosophes comme Anaxagore, Protagoras et Socrate. Il se considère comme incompris de ses contemporains; il est constamment l'objet d'attaques de la part des auteurs de comédies athéniens. Aristophane en fait un sujet de satire dans "Les Grenouilles" (405 avant J.-C.). Les pièces d'Euripide sont critiquées pour leur originalité, pour leurs dialogues naturels (les héros et les princes de ses pièces parlent le langage de tous les jours) et pour leur indépendance vis-à-vis des valeurs religieuses et morales traditionnelles. Ses pièces deviennent pourtant célèbres dans toute la Grèce.
euripide

« EURIPI~DE vers 485-480 - 406 av.

f-C DEs trois grands poètes qui, dans la Grèce du ve siècle, ont fait de la tragédie un genre athénien, Euripide est le plus jeune; c'est aussi, au jugement d'Aristote, le plus tragique.

Son génie n'a cependant pas reçu pleine justice de ses contemporains, qui lui accordèrent cinq fois seulement le premier prix au cours de sa longue carrière.

Ce n'est qu'après sa mort que ses œuvres devinrent vraiment populaires.

A l'époque alexandrine encore, alors qu'Eschyle et Sophocle étaient depuis longtemps des auteurs d'anthologie, il restait au répertoire et ses personnages, qui semblaient n'avoir pas vieilli, avaient la faveur du public.

Rien n'a prévalu depuis contre cette réhabilitation, à laquelle nous devons d'avoir conservé dix-sept tragédies, un drame satirique et un volume de fragments, qui font d'Euripide le mieux connu des tragiques grecs.

Il est né dans l'île de Salamine, vers le temps de la fameuse bataille, entre 485 et 480.

Lessing s'est plu à noter que le jour où elle fut livrée Eschyle combattit sur la flotte, Sophocle dansa le péan de victoire et Euripide naquit.

Ces correspondances n'ont que la valeur d'un symbole : elles permettent cependant de situer l'un par rapport à l'autre les trois meilleurs ouvriers du genre tragique de la Grèce et de marquer la continuité qu'ils assurèrent à son développement.

Si douteuses que soient les indications qui nous ont été transmises sur Euripide et où il faut faire la part des insinuations malveillantes des auteurs comiques, il semble qu'il ait été d'origine modeste, probablement le fils de petits propriétaires qui faisaient valoir eux-mêmes leur bien.

Il fut enfant et adolescent dans une ville exaltée par les victoires remportées sur les Perses, qui se transformait en une cité industrielle et commerçante -l'Athènes de Thémistocle, d'Aristide et de Cimon.

Ses parents purent y faire figure de rustres « sentant le fromage et le suint de mouton », s'il faut en croire Aristophane; ils assurèrent en tout cas à leur fils l'indépendance matérielle, qui, en le dispensant d'embrasser une carrière, lui permit de faire ses débuts d'auteur dramatique dès 455 et de ne plus cesser par la suite d'écrire pour la scène.

Sa formation fut le fruit, pour une part, de ses lectures et de ses réflexions personnelles : on raconte qu'il s'isolait volontiers à Salamine dans une grotte ouvrant sur la mer pour y lire et y méditer; on rapporte aussi qu'il s'était constitué une riche bibliothèque, une des premières dont il soit fait mention.

D'autre part, il dut beaucoup à la fréquentation de quelques esprits supérieurs de l'entourage de Périclès, qui lui apprirent à s'affranchir des préjugés et à faire libre usage de son esprit critique : penseurs et sophistes venus d'Ionie comme Anaxagore et Protagoras, artistes comme Phidias, philosophes comme Socrate.

Euripide se tint constamment en dehors de toute activité publique.

Sa vie privée fut marquée, semble-t-il, par des déboires domestiques, où il faut voir sans doute l'explication des traits sati­ riques qu'il décoche si souvent aux femmes.

Sa maturité coïncide avec la grandeur de l'Athènes de Périclès, devenue en Grèce le foyer de la pensée et de l'art, en même temps que la capitale d'un grand empire maritime.

Il vécut assez vieux pour assister à son déclin; il partagea les espoirs et les épreuves de ses compatriotes pendant la guerre du Péloponnèse, mais il ne connut pas, du moins, la défaite finale : s'étant retiré à un âge avancé à la cour d'Archélaos, en Macédoine, où il reçut un accueil magnifique, il y mourut probablement d'accident, en 406, l'année de la bataille des îles Arginuses.

Parmi les pièces subsistantes, il n'en est guère qui ne contiennent quelques allusions à l'actua­ lité : telle la diatribe qu'on lit dans Andromaque contre les Spartiates, « princes du mensonge et. »

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