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PETIT DICTIONNAIRE MINIMAL DE MYTHOLOGIE

Publié le 17/01/2022

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Antigone: fille d'OEdipe et de Jocaste ; elle incarne le respect de la loi religieuse. Elle guide son père après son départ de Thèbes. A son retour, elle assiste aux luttes de pouvoir qui affron¬tent ses frères, Etéocle et Polynice, qui meurent tous les deux. Son oncle, Créon, confronté aux exigences du pouvoir politique, doit appliquer la loi humaine ; il choisit de consacrer la mémoire d'Etéocle et de laisser Polynice sans sépulture car il a tenu les armes contre son pays. Antigone affirme suivre la loi des dieux en procédant aux rites religieux d'inhumation sur le corps de Poly¬nice. Elle meurt pour avoir enfreint la loi des hommes.


« Zagreus, dépecé par les titans, envoyés par Héra, et reconstitué par Rhéa.

Ancien scénario mythique de l'initiation.

Hermès (ou Mercure, de merces, «marchandise») : fils de Zeus et Maia, la nymphe.

C'est l'interprète ou le messager (des dieux).

Patron des orateurs, inventeur de l'alphabet, de la musique, de l'astronomie, des poids et mesures -dieu des commerçants mais aussi des voleurs.

C'est le dieu du passage, de l'initiation: il a pour fonction de conduire les âmes dans le monde des morts.

A l'origine d'une religion à mystères.

Orphée: sa légende exploite des éléments archaïques peu homogènes avec la religion hellénistique.

Originaire de Thrace, il incarne le poète par excellence; il s'initie aux mystères d'Osiris, dieu égyptien.

Comme les chamans, il est guérisseur et musicien ; il charme les animaux sauvages.

Ses adeptes font remonter ses origines aux temps les plus anciens, avant Homère.

Ses rapports avec Dionysos et Apollon contribuent à le consacrer comme le «fondateur des Mystères».

En effet, à l'inverse de Zeus et des autres dieux du panthéon grec, il a un message à communiquer.

La destinée de l'âme constituait le but des initiations à Eleusis (comme pour les cultes de Dionysos et d'Apollon).

L'orphisme inverse le sens du dionysisme car il utilise son énergie pour servir l'ascèse; l'abstention devient la norme.

Mythe central : la race humaine a été créée des cendres des titans foudroyés par Zeus pour avoir tué et mangé l'enfant Diony­ sos.

Elle doit donc expier cette faute primordiale.

L'orphisme règle le problème philosophique de l'un et du multiple en posant l'immortalité de l'âme -et donc sa divinité; il passe de l'orgie dionysienne à la catharsis ou purification.

En punition d'un crime primordial, l'âme est enfern1ée dans le corps (soma) comme dans le tombeau (sema).

Donc, l'existence incarnée ressemble à une mort -et inversement, mais la vraie vie n'est obtenue, après la mort, qu'au terme d'un jugement.

Après un certain temps, l'âme s'incarne de nouveau (cf.

les Upanishads indiennes).

L'immorta­ lité implique la métempsycose.

Pythagore et Platon y croyaient.

En outre, les orphiques sont végétariens et s'opposent aux sacrifices sanglants obligatoires dans le culte officiel.

Ils refusent la cité en bloc ainsi que tout le système religieux grec fondé sur le sacrifice de Prométhée - sur la ruse du titan -.

Le salut s'ob-. »

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