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Rê, le Soleil tout-puissant

Publié le 15/12/2014

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devinrent de plus en plus indociles. Première des rebelles, Isis voulait connaître le nom secret de Rê, source de ses puissants pouvoirs.

La déesse fabriqua un ser­pent qui piqua le vieux dieu. Nulle magie ne réussissant à le guérir, il révéla son nom secret à Isis afin qu'elle lui rende la santé.

 

Mais l'autorité du dieu avait été sérieusement mise à mal, et les hommes en profitèrent pour se révolter. Pour se dé­fendre et les punir, Rê dut envoyer son « oeil «, person­nifié soit par Hathor, soit par Sekhmet. Le carnage perpé­tré d'un bout à l'autre du pays fut si terrible que Rê, pris de remords, décida de sauver une partie des hommes. Il leur ordonna de verser des cruches de bière qui, à l'aube, inondèrent les champs. Enivrée, la déesse ne reconnut plus les hommes, dont le châtiment prit fin. Fa­tigué, le dieu se retira sur le dos de la vache céleste après 

« sujets devinrent de plus en plus indociles.

Première des rebelles, Isis voulait connaître le nom secret de Rê, source de ses puissants pouvoirs.

La déesse fabriqua un ser­ pent qui piqua le vieux dieu.

Nulle magie ne réussissant à le guérir, il révéla son nom secret à Isis afin qu'elle lui rende la santé.

Mais l'autorité du dieu avait été sérieusement mise à mal, et les hommes en profitèrent pour se révolter.

Pour se dé­ fendre et les punir, Rê dut envoyer son « œil », person­ nifié soit par Hathor, soit par Sekhmet .

Le carnage perpé­ tré d'un bout à l'autre du pays fut si terrible que Rê, pris de remords, décida de sauver une partie des hommes.

Il leur ordonna de verser des cruches de bière qui, à l'aube, inondèrent les champs .

Enivrée, la déesse ne reconnut plus les hommes, dont le châtiment prit fin.

Fa ­ tigué, le dieu se retira sur le dos de la vache céleste après avoir désigné Thot, divinité de la sagesse, comme son re­ présentant sur Terre.

Au ciel, il dispense désormais la puis­ sante lumière et la bien ­ veillante chaleur de l'astre du jour .

Dans la barque solaire , Rê vogue sur le Nil céleste R ê peut concilier son exis­ tence avec deux autres dieux solaires.

A l'aube, il est Khépri, le scarabée, Soleil enfant né d'un lotus dont la fleur s'ouvre pour que puisse jaillir la lumière du nouveau jour.

D'heure en heure, l'astre grandit et, au zénith, il peut être représenté soit comme un taureau, soit com­ me un homme couronné du pschent royal.

Il est alors Rê, adulte triomphant dans la gloire de midi.

Le soir, il est Atoum, le soleil couchant, qui s'affaisse tel un vieillard cour­ bé et appuyé sur un bâton.

En sa personne, Rê résume ai nsi les trois moments essentiels de la vie de l'astre du jour- et de celle de l'homme.

Pour les Égyptiens, ce parcours quoti ­ dien, d'est en ouest, s'oppose à l'angoisse du chaos né de la nuit .

Il se prolonge par une navigation souterraine noc­ turne au cours de laquelle le dieu apporte aux défunts la chaleur de la v ie .

Tel un paysan du ciel, Rê accomplit son périple sur les rives d'un fleuve imaginaire bordé de champs, réplique exacte du monde terrestre.

En compagnie de Maât, déesse garante de l'ordre et de l'équilibre de l'univers, le divin Soleil parcourt le ciel le jour dans sa barque diurne (mândjet), puis, la nuit, mon­ te dans sa barque nocturne (mesekjet) pour traverser le monde inférieur.. »

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