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Ulysse et les milles ruses

Publié le 07/10/2018

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 -Ulysse et les sirènes

Une fois encore l’ensemble de l’équipage reprirent la route, mais encore sous la malédiction de Poséidon, le navire vira en direction du repaire des sirènes, ces êtres mi-femme, mi-oiseau dont le chant est si mélodieux, que les marins en sont attirés et finissent par se noyer. Alors Ulysse boucha les oreilles de tout son équipage avec de la cire. Cependant étant très curieux, il souhaite absolument connaître, au

 

moins une fois dans sa vie, le chant des Sirènes. Alors ses marins l’attachèrent à un mat. Et comme le dit la légende, le son des Sirènes est réellement envoutant, transportant, Ulysse est pris d’une furieuse envie de les rejoindre mais il est impossible pour lui de bouger. Il supplie ses marins de le détacher, mais ces derniers n’entendent rien.

 

5-Le retour à Ithaque : La ruse du mendiant

 

Ulysse a le don de dire des mensonges semblables au vrai et sait déguiser la vérité. Au vu du récit de ses origines qu’il donne à Pénélope en revenant chez lui alors même qu’il se fait passer pour un mendiant, Homère le décrit de la façon suivante: «A tant de menteries, comme il savait donner l’apparence du vrai! », (Homère, Odyssée, XIX, 203). Il parvient également à dissimuler ses sentiments, il dompte son coeur. Ainsi, face à sa femme meurtrie par le chagrin ou encore face à son père ému, il parvient à retenir ses larmes afin de mener à bien son stratagème.

 

“Le coeur plein de pitié, Ulysse contemplait la douleur de sa femme; mais, sans un tremblement des cils, ses yeux semblaient de la corne ou du fer: pour sa ruse, il fallait qu’il lui cachât ses larmes.” Homère, Odyssée, XIX, 210-213 « Tous cassé de vieillesse, le coeur plein de chagrin, il apparut aux yeux du héros d’endurance, et le divin Ulysse ne put tenir ses larmes. Il s’arrêta auprès d’un poirier en quenouille. Son esprit et son

 

coeur ne savaient que résoudre: irait-il à son père, le prendre, et l’embrasser, et tout lui raconter, son retour, sa présence à la terre natale, ou bien l’interroger afin de tout savoir? ... Il pensa, tout compté, qu’il valait mieux encore essayer avec lui des paroles railleuses.

 

C’est dans cette pensée qu’il alla droit à lui, cet Ulysse divin. Tête baissée, Laërte était là qui bêchait.

 

Arrivé près de lui, son noble fils parla: ULYSSE.—Vieillard, tu te connais aux travaux du jardin, oliviers et légumes, tu ne néglige rien., du moins en ton verger, car —laisse-moi te dire et ne te fâche pas —, sur toi c’est autre chose! Le soin te manque un peu; quelle triste vieillesse! quelle sale misère! et quels linges ignobles! Ce n’est pas un patron qui te néglige ainsi pour punir ta paresse! A te voir, rien en toi ne trahit l’esclavage, ni les traits, ni la taille! tu me sembles un roi ou l’un de ces vieillards qui n’ont plus dans la vie qu’à se baigner, manger, puis dormir à la douce. Mais allons! réponds-moi sans feinte, point par point: quel est donc ton patron! à qui donc ce verger? » Homère, Odyssée, XXIV, 232-256

« cours de la guerre comme un habile et prudent diplomate. La guerre de Troie ayant pris fin, Ulysse erre sur la mer après avoir provoqué le courroux de Poséidon.

Ses errances comprennent bon nombres d’aventures ou la ruse a été l’unique porte de sortie.

Au bout de vingt ans, lorsqu'il rentre à Ithaque, sa patrie, déguisé en mendiant, il tue les prétendants de sa femme Pénélope et la retrouve, elle et son fils Télémaque. La ruse une affaire de famille Il semble intéressant de revenir aux aïeux d’Ulysse.

Il est le fils de Laërte, qui n’est autre que le roi d’Ithaque et d’anticlée. Ulysse ne trouve point l’origine de sa métis du coté de son père puisque le roi ne disposait d’aucune caractéristique propre à la métis.

Il existe comme nous l’avons vu précédemment une version qui affirme que le vrai père de l’homme aux milles tours n’est autre que Sisyphe.

Les vers suivant en témoignent. .AJAX.

—Mais toi ! né du sang de Sisyphe, et qui lui ressemble par tes artifices et par tes larcins, à quel titre veux-tu mêler des noms étrangers aux noms des Éacides ? » Il est vrai que si l’on se rapproche a certaines versions , Ulysse serait le fils illégétime de sisyphe et cela pourrait expliqué d’où il détient sa métisse.

Sisyhe était un être fourbe ainsi que menteur un jour il se fait dérober une partie de son bétail par autolycos qui est En effet, selon certaines versions, Ulysse serait le fils illégitime de Sisyphe, un être fourbe et menteur.

Un jour, Sisyphe se fait dérober une partie de son bétail par Autolycos, fils d’Hermès et père d’Anticlée.

Mais en prenant soin de marquer les sabots de ses bêtes, il identifie de suite le voleur.

Ébloui par ce stratagème, Autolycos devient l’ami de Sisyphe et lui offre les faveurs de sa fille, Anticlée qui enfante Ulysse9.

Il existe également une autre version où Sisyphe, pour se venger d’Autolycos, viole Anticlée (Hygin, Les Fables, CCI, 2-4).

Nous pouvons remarquer ici plusieurs traits de Sisyphe, qui font partie intégrante du caractère d’Ulysse.

Ce dernier utilise sa ruse, mais également le mensonge à plusieurs reprises dans ses aventures.

Ayant pour mère Anticlée, Ulysse a donc pour grand-père le plus grand des voleurs, Autolycos.

Ce personnage s’inscrit également très bien dans les origines de la mètis chez Ulysse, puisqu’il est le meilleur des parjures, il échappe aux recherches car il a le pouvoir de métamorphoser l’aspect de ses vols, jusqu’à les rendre invisible10. « Neuf mois s'écoulent : elle [Chioné] devient mère de deux jumeaux.

Fils de Mercure, Autolycus est, comme son père, fertile en ruses, adroit dans toute espèce de vol.

Il peut changer le noir en blanc, changer le blanc en noir.

», Cependant, bien qu’Autolycos et Ulysse partagent tous deux l’art de la ruse, ils ne sont pas identiques en ce sens qu’Ulysse bénéficie d’une image plus vertueuse que celle que possède son grandpère: « Autolycos se parjurait, volait, déguisait les traces des animaux, se déguisait lui -même, rendait invisible ce qu’il touchait — toutes vertus hermétique.

Ulysse est plus honnête.

Il se contente d’avoir une passion pour la rue et la mystification, qu’il partage avec Zeus et Athéna.

Personne n’aime plus que lui sa famille et sa maison.

».il est intéressant également de voir ce que ca a donné concernant son fils télémaque La métis d’Ulysse : * -Ruse du cheval de Troie : Ulysse est l’inventeur du cheval de Troie qui a permis à l’armée Grecque de pénétrer dans le royaume de Troie et piller toute la ville.

Cette guerre débute par ce fâcheux incident : le prince Troyen Pâris enlève Hélène la reine de Sparte et épouse de Mélénas.

Pour se venger et retrouver sa belle, Mélénas monte une armée avec son frère Agamemnon où il rassemble la plupart des rois Grecs.

Parmi eux donc, il y a Ulysse qui est le roi d’Ithaque. C’est lui qui eut l’idée de construire un immense cheval en bois qui seront offert aux Troyens.

Or ceci est un piège, à l’intérieur du cheval se trouve pas moins de cinquante soldats.

Croyant à un présent, les gardes du palais de Troie ouvre les portes et font entrer le cheval.

Ainsi durant la nuit les soldats Grecs ont pu pénétrer dans la ville, anéantissant entièrement la ville.

Ils tuèrent. »

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