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Magritte, un rebelle au panthéon

Publié le 05/12/2018

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CHIRICO : LE CHOC

 

Magritte fut bouleversé par le Chant d’amour. Sur fond d’une sombre architecture est apposé comme un plâtre, à côté d’un gant écarlate, la tête lumineuse de l’Apollon du Belvédère. Magritte, en 1954, se souviendra qu’il n’avait pu, alors, « retenir ses larmes ». Méticuleux théoricien de sa propre peinture, il s’en était expliqué, en 1938, dans une conférence au musée royal des Beaux-Arts d’Anvers : « Cette poésie triomphante a remplacé l’effet stéréotypé de la peinture traditionnelle. C’est la rupture complète avec les habitudes mentales propres aux artistes professionnels du talent, de la virtuosité et toutes les petites spécialités artistiques. Il s’agit d’une nouvelle vision où le spectateur retrouve son isolement et entend le silence du monde. »

1998 : Magritte aurait eu cent ans.

 

Un anniversaire fastueusement célébré par l'exposition des musées royaux des Beaux-Arts à Bruxelles, du 6 mars au 28 juin 1998. Plus de 300 œuvres, peintures et gouaches, confiées par les grands musées internationaux, ont été réunies, avec, en contrepoint, les illustrations de partitions musicales et les diverses publicités auxquelles l'artiste eut recours dans les années 1925-1930 pour gagner sa vie.

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