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Les opéras métaphysiques de Benjamin Britten

Publié le 03/12/2018

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britten

Billy Budd ne fut toutefois pas instantanément reconnu comme l'un des sommets de la carrière lyrique du compositeur britannique. Il est vrai qu'à l'exception du triomphe de Peter Grimes en 1945, aucune œuvre lyrique de Britten ne rencontra tout de suite le succès. Billy Budd, partition dense et difficile, ne trouvera sa place dans le répertoire britannique qu'après 1960, lorsque Britten aura refondu en deux actes, encadrés d'un prologue et d'un épilogue, les quatre actes de la version originale. Si la mise en scène de l'Opéra-Bastille célèbre dignement le 20e anniversaire de la mort du compositeur, la figure de Britten

Succès récents

 

du Songe d'une nuit d'été au Festival d'Aix-en-Provence, du Viol de Lucrèce à l'Atelier lyrique de Tourcoing, de Peter Grimes au Châtelet, représentation du Tour d’écrou à  l'Opéra-Comique en février 1996, programmation de Billy Budd à l'Opéra-Bastille, deux mois plus tard : autant d'événements qui attestent la faveur dont jouissent désormais, en France, après un long purgatoire, les œuvres lyriques de Benjamin Britten.

 

Une reconnaissance tardive et méritée pour ce compositeur britannique, élevé au rang de pair d'Angleterre en 1976, quelques mois avant sa mort, et que l'on peut à juste titre considérer comme le dernier grand classique de la musique du XXe siècle

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