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Définition du terme: BÂILLER, verbe intransitif.

Publié le 01/11/2015

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Définition du terme: BÂILLER, verbe intransitif. A.— [En parlant d'une personne] Ouvrir involontairement la bouche en inspirant profondément et en contractant les muscles du visage, soit parce que l'on a faim ou sommeil, soit par ennui ou par fatigue; par extension s'ennuyer, avoir sommeil : Ø 1. Je n'ai jamais vu l'hôtel de Bourgogne aussi brillant : une aussi belle réunion méritait une meilleure pièce; c'était à qui bâillerait au parterre, et à qui dormirait dans les loges. VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, tome 2, 1812, page 7. Ø 2. Qui me rendra les sons de la cloche qui sonnait hier, au crépuscule, et le gazouillement des oiseaux qui chantaient ce matin dans les chênes! Et pourtant je m'ennuyais au coucher du soleil et je bâillais de fatigue à son aurore! GUSTAVE FLAUBERT, La Première éducation sentimentale. 1845, page 180. Ø 3.... le capitaine se rendait à ces petites soirées provinciales avec le même empressement qu'il eût mis à se rendre chez le dentiste, restait souriant et silencieux, et s'en allait, de cinq minutes en cinq minutes, bâiller d'ennui à la fenêtre. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Le Train de 8 h 47, 1888, 1re. partie, 5, page 57. SYNTAXE : Bâiller d'ennui, de fatigue; bâiller à se décrocher la mâchoire; s'étirer et bâiller; bâiller et dormir. B.— Par analogie. Être mal joint, s'entrouvrir, être béant. 1. [En parlant d'une chose] : Ø 4. L'étoffe bâillant sur ses épaules, enveloppait d'ombre son visage, et l'on n'apercevait que les flammes de ses deux yeux. GUSTAVE FLAUBERT, Salammbô, tome 1, 1863, page 16. Ø 5. La porte en était vieille, comme toutes celles de la maison, et, si le panneau était encore solide, les jointures bâillaient, et les gonds étaient branlants. HENRI PETIOT, DIT DANIEL-ROPS, Mort, où est ta victoire? 1934, page 38. 2. [En parlant d'un animal] : Ø 6. Il voit venir à lui des crabes aux pinces crochues, (...), de grandes huîtres qui bâillent en faisant crier la charnière de leurs coquilles,... GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, page 406. — Argot. Avoir la moule qui bâille. " Se dit d'une femme suprêmement excitée " (Dictionnaire de l'argot moderne (GÉO SANDRY, MARCEL CARRÈRE)). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 987. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 706, b) 1 562; XXe. siècle : a) 1 893, b) 1 615. DÉRIVÉS : Bâilleur, -euse, substantif. Celui, celle qui bâille. « Le bâilleur stupéfait, bredouillait parfois une excuse, parfois épouvanté se levait en hâte, tirait la ficelle et quittait la voiture » (GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Notaire du Havre, 1933, page 118 ).

« GUSTAVE FLAUBERT, Salammb?, tome 1, 1863, page 16.

? 5.

La porte en ?tait vieille, comme toutes celles de la maison, et, si le panneau ?tait encore solide, les jointures b?illaient, et les gonds ?taient branlants. HENRI PETIOT, DIT DANIEL-ROPS, Mort, o? est ta victoire? 1934, page 38.

2.

[En parlant d'un animal] : ? 6.

Il voit venir ? lui des crabes aux pinces crochues, (...), de grandes hu?tres qui b?illent en faisant crier la charni?re de leurs coquilles,... GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, page 406.

? Argot.

Avoir la moule qui b?ille.

" Se dit d'une femme supr?mement excit?e " (Dictionnaire de l'argot moderne (G?O SANDRY, MARCEL CARR?RE)).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 987.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 706, b) 1 562; XXe.

si?cle?: a) 1 893, b) 1 615.

D?RIV?S?: B?illeur, -euse, substantif.

Celui, celle qui b?ille.

??Le b?illeur stup?fait, bredouillait parfois une excuse, parfois ?pouvant? se levait en h?te, tirait la ficelle et quittait la voiture?? (GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Notaire du Havre, 1933, page 118 ).. »

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