Commentaire sur « travail » de Zola

Emile Zola est un écrivain Français né en 1840 à Paris où il décédera en 1902. Au cours de sa vie, il occupa plusieurs fonctions avant de devenir journaliste. Très jeune, il s'interessa à la place de l'humanité dans la société. Tout au long de sa vie, il lira de grands utopistes ce qui influencera une de ses oeuvres: Travail publiée en 1901. L'extrait à étudier en a été tiré.

Dans cet écrit, l'auteur nous présente sa cité idéale sous forme d'une utopie,  tout en critiquant la société contemporaine. Cela nous permet de poser la question suivante : Pourquoi pouvons nous dire que la cité idéale qu'imagine Emile Zola est-elle l'antithèse de la société dans laquelle il vit ? En premier temps nous analyserons la manière dont l'auteur fait l'éloge de son Utopie puis  la façon dont il fait le blâme de la société contemporaine.

 Dans une première partie nous verrons la façon dont Zola décrit sa Cité du bonheur.

La cité que nous décrit l'auteur est une cité prospère, en constante transformtation, l'anaphore « avancer vers plus de liberté et plus d'équité ... « insiste sur ce fait et montre bien que toutes ces transformations visent a améliorer cette société nouvelle  , l'avenir de celle-ci est fondé sur les améliorations qu'apporteront les générations futures « grâce au continuel devenir , les enfants des enfants des enfants semblaient avoir d'autres coeurs et d'autres cerveaux « et « les générations nouvelles,instruites,refaites par les écoles,par les ateliers,,, «. Zola fait l'éloge de cette société nouvelle en la décrivant comme une cité où le bonheur serait de mise pour tous « les prétendues utopies du bonheur universel devenaient possibles, ... « , il utilise un vocabulaire mélioratif  « couleurs vives « « commun idéal « , la métaphore « le royaume du ciel mis enfin sur terre « nous montre que Zola compare la cité au paradis , ce qui est fort valorisant ; la gradation « Et c'était l'admirable, le victorieux spectacle ... « nous prouve bien qu'il sagit d'un éloge.

Cette société utopique est rendu possible notament grâce à trois principales valeurs qui sont la liberté , l'égalité et la fraternité ( devise de notre société actuelle ), ces trois fondements sont explicitement évoqués au début de l'extrait, d'autre part ils sont évoqués dans tout le reste du texte : pour ce qui est de la liberté cette citation le montre « tout l'appareil sauvage de répression et de châtiment (...) avait croulé comme inutile ... « , la fraternité est montrée par ces passages  « un peuple fraternel,réconcilié dans le commun idéal , ... « « la fraternité leur devenait facile, dans une société où le bonheur de chacun était pratiquement fait du bonheur de tous... « , et pour finir l'égalité est montrée ici : «  la fortune publique appartenait à tous, chacun naissant, vivant et mourrant aussi fortuné que le voisin « « l'héritage n'existait plus, il ne naissait plus d'oisifs privilègiés «.

 D'autre part Zola fait le blame de l' "ancienne" société afin de conforter l'idée que sa nouvelle société est une cité meilleure, ce blâme fera l'objet d'une deuxième partie.

 Dans cette seconde partie nous verrons la façon dont l'auteur fait le blâme de l'ancienne société.

Zola critique le fonctionnement de la « première génération « qu'il dit « imbue des antiques erreurs, gâtées par le milieu inique... « , il utilise un vocabulaire péjoratif pour parler de celle-ci , tel que les mots : « douloureusement « « obstacles « «  appareil sauvage « « atrocité « , le champ lexical du crime et de la haine : «  tant de haines encore « « le vol « « les cupidités criminelles « « le crime devenait vide de sens , stupide... « « gendarmeries,les tribunaux, les prisons «, Ce vocabulaire est utilisé pour dénoncer cette ancienne société ou tout n'était que vols et meurtres. Le champ lexical de l'argent est lui aussi utilisé afin de montrer que l'ancienne société n'étaient en rien égalitaire , cette citation «  une solidarité faite simplement de raison et d'intérêt personnel bien entendu « montre que la fraternité n'est pas non plus de mise , la liberté dans l'ancienne société est également remise en cause , notamment la liberté religieuse «  monstrueux mensonges réligieux «. Toutes ces valeurs absentes dans l'ancienne société sont au contraire les fondements de la Cité nouvelle.

 Cette opposition entre le blâme de l'ancienne société et l'éloge de la nouvelle , nous conforte dans l'idée d'une antithèse entre ces deux "mondes". Cette opposition vise a faire ressortir les vertus de la nouvelle société et les vices de l'ancienne afin de faire réfléchir le lecteur quant aux travers de notre société actuelle.