EAC
Publié le 20/01/2012
Extrait du document
La Communauté économique est-africaine (EAC : East
African Community) en vigueur depuis le 1er décembre
1967, cherche à restaurer l'unité économique d'une
région où la naissance de nouveaux Ëtats indépendants a
provoqué une " balkanisation ". Elle tend à coordonner un
marché potentiel de 36 millions et demi de consommateurs
appartenant aux trois pays qui en forment le noyau initial :
Kenya (12 millions d'habitants), Tanzanie (14 millions) et
Ouganda (10 millions et demi). L'ensemble du commerce
extérieur de la communauté est de l'ordre de 1,8 milliard
de dollars par an....
«
Kenya n'avait guère besoin de leurs produits agricoles.
La Tanzanie apparaissait comme le grand perdant alors que
l'Ouganda, grâce à ses exportations de café et de coton,
maintenait sa balance des paiements.
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Le traité de I'EAC, qui a exigé plus de deux années
d'études, tenait compte à la fols de la nécessité de corri ger ces disparités et de l'intérêt évident de maintenir les services communs.
Durant une période de huit ans, la
Tanzanie pourrait, au moyen de taxes internes, protéger 15 p.
100 de ses Industries naissantes.
En même temps
que I'EAC est fondée la Banque africaine de développe ment {East Afrlcan Development Bank} qui doit procurer
une assistance financière et technique aux Ëtats membres.
Les souscriptions initiales des gouvernements s'élèvent à 15 millions de dollars.
Elle reçoit l'appui de la Banque
mondiale et participe au financement de projets industriels
dans les trois pays.
6 L'EAC hérite de l'a888mblée législative commune et du conseil ministériel de I'EACSO.
Chaque pays conserve un droit de veto.
Son avenir dépendra surtout de la volonté
et de l'esprit de coopération des partenaires.
Ceux-ci
semblent parfaitement éclairés sur les périls de la désu nion des Ëtats africains.
La Zambie, I'Ethiopie, la Somalie et le Burundi avaient demandé à se joindre à I'EAC laquelle, par la Convention d'Arusha (1969), était liée au Marché commun européen.
L'EAC est aussi associée à la
Convention de Lomé (1975) qui remplace et élargit la Con vention de Yaoundé (1963 et 1969).
Cependant I'EAC n'a
jamais joué le rôle qu'on attendait d'elle.
Elle s'est révélée Incapable de surmonter les disparités économiques des
trois pays.
Le Kenya lui a porté un coup très dur par son
retrait, en février 19n, des East Afrlcan Alrllnes, la compa
gnie aérienne gérée en commun ..
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