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Faut-il limiter La croissance économique dans les pays développés ?

Publié le 11/09/2011

Extrait du document

La part d'industrialisation des pays riches tend à diminuer au profit des services, moins polluants. Aussi, nos avancées technologiques permettent de moins polluer en consommant moins, de trouver de nouvelles énergies dites propres qui ne polluent pas comme la pile à combustible utilisant l'hydrogène, le projet Iter (nucléaire), la biomasse ou encore l'énergie solaire, et recréer un cercle d'énergie sans l'utilisation d'énergie fossile. Le document 6 renforce cette idée d'avancée technologique.

« La croissance caractérise une augmentation soutenue, pendant une longue période, de la production d’un pays.

Cephénomène reste quantitatif, généralement, on retient comme indicateur de la croissance le PIB à prix constants.

LeP.I.B.

est un agrégat de comptabilité nationale dont la construction, comme celle de tous les indicateurs, n’est passans poser des problèmes d’interprétations.

De ce fait, la croissance économique ainsi mesurée n’est peut-être pascomplètement fidèle à ce qui se passe dans la réalité et les comparaisons que l’on fait entre les pays peuvent aussiêtre faussées ou biaisées.

La notion de croissance s’oppose à celle de décroissance, qui, étant d’avantage unslogan politique qu’un concept, est difficile à définir.

C’est selon S.

Latouche dans Le pari de la décroissance, « Unebannière derrière laquelle se regroupent ceux qui ont procédé à une critique radicale du développement et quiveulent dessiner les contours d’un projet alternatif pour une politique de l’après développement.

» La croissance estsans conteste source de nombreux bienfaits, comme le progrès technique ou le développement.

Toutefois, lespartisans de la décroissance dénoncent et définissent la croissance comme intenable pour la simple raison qu’une «croissance infinie dans un monde fini » n’est pas possible.

En effet l’exploitation actuelle des ressources ne peutperdurer car celles-ci sont à la limite de l’épuisement.

Les deux chocs pétroliers et le ralentissement sensible de lacroissance qui caractérisent les années 80-90 ont fait passer cette inquiétude au second plan, mais le discours aété repris par tous ceux qui de près ou de loin font de l’écologie une question politique. Dans quelle mesure la croissance économique, bien que favorable sur de nombreux points, est-elle souhaitable ànotre époque ? Dans un premier temps, nous étudierons les bienfaits apportés par la croissance et sa recherche continue, puis dansun deuxième temps, nous montrerons les failles de la recherche continue de la croissance, ainsi que de la croissanceelle-même. En premier lieu, la recherche continue de croissance a des bienfaits. Relevons d’abord que la recherche de croissance est ancrée dans notre système. Nos sociétés contemporaines sont fondées sur le profit qui lui même prend ses sources dans le capitalisme.Selon KarlPolanyi (La Grande Transformation, Aux origines de notre temps, 1944), l’Occident a connu depuis la fin du XVesiècle, une généralisation des relations de marché.

Il note la prépondérance de celles-ci sur les relationstraditionnelles, basées par exemple sur le don, le travail collectif … Le dogme du marché autorégulé s’impose alors àla Grande-Bretagne (et par la suite au Royaume-Uni), et est complété par de nouvelles mesures qui vont former unsystème cohérent propice à l’expansion d’une idéologie capitaliste. Dans L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Max Weber propose de comprendre l’organisation capitaliste del’économie à partir de l’analyse de la religion protestante.

Il démontre que les motivations psychologiques ontconstitué un facteur essentiel du triomphe du capitalisme moderne.

Les convictions religieuses se sont en effetrévélées un puissant levier pour la recherche rationnelle du profit.

Or, la maximisation des profits entraîne unerecherche constante de croissance.

Celle ci doit, pour les Etats servir la population par le biais de la croissance dequantité de biens et de services produits et des revenus, ceci étant la condition du progrès de la société.

Sans celale système ne survivrait pas.

(Doc 1).

La recherche de croissance est donc ancrée dans notre système, ete elle luiest nécessaire. En effet, la croissance contribue à l’augmentation du niveau de vie et au développement La croissance économique est un processus engagé depuis plus de deux siècles.

La politique des différentsgouvernements y porte une attention particulière car la croissance détermine le niveau de vie des populations.

Ilfaut rappeler que l’indicateur mesurant la croissance économique est le PIB, chiffre qui par comparaison auprécédent est sensé donner le taux de croissance annuel du P.I.B.

.La croissance permet d’améliorer le niveau devie. Elle contribue plus précisément à vaincre la pauvreté de deux manières.

Tout d’abord, elle augmente directement lerevenu moyen des ménages.

Dans l’histoire économique, la croissance ainsi souvent permis aux populationsdémunies de s’élever au dessus du seuil de pauvreté.

La croissance des 30 glorieuses et les taux de croissance desannées 90 et 2000 ont permis l’accès au plus grand nombre à la consommation de masse.

En effet, en 2005, 98,9%des ménages Français possèdent un réfrigérateur, et 94,8% une télévision couleur (doc4).

Le confort des habitantss’est donc amélioré.

Selon les lois d’Engel, l’augmentation du pouvoir d’achat a permis aux ménages, une fois lesbesoins primaires satisfaits (besoins essentiels à la survie.

Exemple : boire et manger), de se consacrer aux besoinssecondaires (besoins plus futiles au sens de non nécessaires.

Exemple : pour certains, fumer).

De plus en plus deménages ont accès à la propriété et le nombre de logements sociaux s’est accru.

Les bas salaires ont bénéficiéd’une augmentation régulière due au SMIC. C’est lorsque les inégalités de revenus initiales sont faibles que la croissance économique réduit le plus la pauvretémonétaire.

(Doc 3).

Cette croissance agit aussi de manière indirecte : elle diminue la pauvreté non monétaire enaugmentant les revenus de l’Etat, et en permettant ainsi d’accroître les investissements publics en faveur del’éducation, des infrastructures de base, de la lutte contre les maladies et de la santé.

En plus d’atténuer lapauvreté non monétaire, ces investissements accélèrent la croissance économique en relevant la qualification et laproductivité de la main d’œuvre – et donc les revenus marchands des pauvres-.

La croissance permet donc. »

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