Fort Gulick

« Fort Gulick 113 " nécessité de 'connaitre l'ennemi et sa manière d'opé­ rer "· Un èhapitre consacré à la " psychologie du guérll· lero · ..

préconise la formation de petites unités bien entrainées de « chasseurs de guérilleros "• susceptibles d'agir plus efficacement que les unités militaires clas­ sfques.

5 Responsable des missions américaines dans quinze pays l.atino-américains, I'USARCARIB a multiplié ses contacts au sein des.

états-majors.

De leur côté, les pays latino-américains ont envoyé des miUiers d'officiers aux stages de Fort GuUck.

Unè promotion de 300 hommes en sort tous les six mois.

Parfois même ce sont des unités entières qui suivent une période d'instruction.

L'USARCARIB organise des manœuvres lntemauonales sur des thèmes liés à la guerre de jungle ou plus géné­ ralement à la contre-guérilla.

6 Les officiers fÔrmés à Fort Gulick deviennent à leur tour ·Instructeurs d'unités spéciales dans leur pays.

Sur­ prise par J'apparition d'un foyer de guérilla en 1967, la Bolivie a demandé l'envoi immédiat de seize spécialistes.

U en a été de même en Colombie, au Chili, au Pérou, au Venezuela et plus récemment en Argentine (1974), quand l' cc Armée réVOlutionnaire du peuple », trotskiste, a tenu en échec les forces armées dans.

les •monts de Tucumân.

L'école de Fort Gulick (ou celle de Fort Bragg aux États­ Unis) joue donc un double rO!e : renforcer .la dépendance des armées Jatino-américaines vis-à-vis du Pentagone, et rendre aptes ces armées à résister aux poussées révolutionnaires du continent, pour que le cas d'un effon­ drement comme celui de l'armée cubaine de Batista ne se reproduise jamais ptus.

Dans l'ensemble, elle a pour l'instant pleinement atteint' ses objectifs .

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Voir aussi : Canal de Panama, Guérilleros, JID, Marines, Panama.. »