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Le Japon et la mer

Publié le 07/03/2011

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Les côtes longues et très découpées offrent de nombreux sites portuaires près des mers poissonneuses. La rencontre d'un courant marin froid et d'un courant marin chaud, à proximité du littoral oriental, favorise la multiplication du plancton dont se nourrissent certains poissons et diversifie les espèces.     

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« d'augmenter, le Japon est devenu un très gros importateur de poissons (thons, saumons) et de crevettes et lapêche hauturière l'emporte désormais sur la pêche lointaine. II.

La mer offre des sites propices aux activités de transformation et de loisirs L'exiguïté du territoire, la rareté des plaines, la nécessité d'importer des matières premières ont déporté l'essentieldes activités industrielles du Japon le long des côtes.

Mais la pollution et la destruction des sites ont atteint unetelle ampleur qu'il est devenu indispensable de délimiter des zones protégées et des parcs naturels côtiers. 1.

Les grands complexes industriels se trouvent au bord de la mer ou même directement sur l'eau • Les avantages sont nombreux : le transport par mer est moins coûteux que sur la terre ferme.

Il est doncpréférable d'installer les usines à l'arrivée des navires dans de grandes zones industrielles où l'approvisionnementd'établissements de grande taille est aisé.

Lorsque la montagne est en contact immédiat avec la mer, les versantsescarpés sont abattus et laissent la place à de nouvelles usines sur des terrains aplanis au niveau de l'eau.

Despolders industriels sont également créés, directement conquis sur la mer devant l'ancien littoral préservé pourl'urbanisation ou l'agriculture. • Quels sont les espaces concernés? Tous les grands espaces industrialo-portuaires concentrés essentiellement lelong de la côte méridionale de l'archipel de la baie de Tokyo sont doublés d'un liseré de polders industriels de 1 à 3km de large.

D'énormes complexes conquis sur l'eau s'allongent également dans la baie de Nagoya, le long de la merIntérieure (Osaka-Kobé) ou dans l'île de Kyushu (polder industriel d'Ariake).

2.

La protection du littoral et son aménagement pour la détente et les loisirs sont une notion récente • Pendant la haute croissance économique du Japon jusqu'au début des années 70, il n'était question que decréations d'espaces industriels et urbains, de conquêtes sur la mer.

Plus de 8750 km de côtes sont maintenantcouverts de béton.

Les eaux côtières ont été gravement polluées par les effluents industriels, notamment la merIntérieure et les grandes baies de la côte méridionale.

Ces niveaux extrêmes de pollution sont dus en partie à laconcentration des complexes industriels et urbains sur des espaces restreints par manque de place. • Les aménagements sont de deux types, comme le montre la carte du document 1 : — La préservation d'un paysage naturel côtier dont les principaux secteurs dans les îles de Honshu et de Kyushuséparent les espaces densément construits.

Il s'agit d'éviter que ces espaces ne se rejoignent et constituent ainsiun mur continu d'usines et de ports.

Les principaux aménagements de ce type se trouvent surtout sur les façadesméridionales entre les grands complexes industriels.

Sur les autres façades, ils correspondent soit à des sitesphysiques privilégiés (îles et péninsules), soit à la présence de grandes étendues peu occupées qui peuventreprésenter des réserves importantes de nature (Hokkaïdo, nord-est de Honshu). — Le deuxième type d'aménagement concerne les parcs naturels côtiers à équiper d'une infrastructure de loisirs.Leur but est différent des précédents.

Il s'agit de doter les grandes concentrations humaines littorales de poumonsde verdure et de détente pour les citadins.

Cette fois, c'est donc un réaménagement d'un espace densémentoccupé qui est prévu. III.

La mer, support des échanges extérieurs du Japon 1.

Le transport des marchandises par la mer est très développé au Japon pour deux raisons • Archipel formé d'îles étroites et montagneuses, les communications terrestres sont limitées par le relief etsurchargées.

Le cabotage d'un port à l'autre est donc un moyen d'échanges très développé.

Il compte pour les deuxtiers dans le mouvement maritime.

Il domine le trafic des ports secondaires, mais reste parfois très important dansles ports principaux (70 pour 100 du trafic à Kobé, premier port japonais). • Seconde puissance économique du monde, ne disposant que de rares ressources naturelles dans son sous-sol, leJapon est obligé de sillonner les mers pour atteindre ses clients et ses fournisseurs.

Le commerce extérieur etl'industrie sont donc fondés sur le transport maritime.

Celui-ci dispose d'une flotte très diversifiée, soutenue par depuissants chantiers navals et de grands groupes industriels et financiers. 2.

Les grandes liaisons océaniques traduisent les flux commerciaux entre le Japon et ses principaux partenaires • A travers le Pacifique, passent les matières premières (charbon, minerai de fer et métaux non ferreux, bois, lainebrute, coton) achetées aux États-Unis ou à l'Australie selon les produits.

En sens inverse, sont exportés desproduits manufacturés comme les automobiles, l'optique, le matériel audio-visuel.

Les mêmes produits sont vendusen Europe, après le passage de l'Atlantique, mais avec une faible contrepartie.

Les échanges avec la CEE sont trèsdéséquilibrés au profit du Japon. • Ces flux commerciaux évoluent selon la stratégie des grandes firmes nippones.

Il leur est parfois plus aisé d'envahir. »

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