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La mutinerie du Bounty

Publié le 12/04/2013

Extrait du document

• le sort du chantier de Deptford, près de Londres, en septembre 1787. Un mois plus tard, il descend la Tamise jusqu'à long Reach où il est approvisionné. le Bounty gagne ensuite la rade de Spithead, située entre Portsmouth et l'lle de Wight. d'où il appareine le 23 décembre. • Outre son capitaine, William Bligh, le Bounty emporte à son bord John Fryer, officier en second agé de 33 ans. Fletcher Christian, chef de quart et troisième officier, agé de 25 ans. ainsi que 46 hommes d'équipage parmi lesquels figurent deux chirurgiens et deux botanistes. le plus jeune à bord a 15 ans, le plus agé 40 ans.

« • Quelques jours plus tard, le livre de bord fait mention d'une nouvelle erreur de ce dernier : une partie des voiles de rechange a pourri dans la soute à cause de l'humidité engendrée par les pluies incessantes des semaines précédentes .

La nouvelle colère de Bligh démoralise un peu plus les matelots.

·Au début de mars 1789 , on procède aux Pféparatifs .

La saison des pluies touche à sa fin et l'eau pour arroser les plants au cours du voyage de retour risque bientôt de manquer.

• le 31 mars , le journal de bord fait état de la présence à bord de 1 015 plants d 'arbre à pain .

La première partie de la missioo de l'expédition est accomplie.

• le 4 avril , le Bounty appareille, Pfenant le chemin du retour vers l'Angleterre.

Bligh recommence bientôt à harceler son équipage .

les dangers du passage par le détroit d'Endeavour , au nord de l'Australie , qui s'ajoutent au manque d'eau douce pour arroser les plants et.

plus généralement.

au retard pris dans la mission contrarient le capitaine qui cherche refuge dans le rhum .

Vllls UC llSf •Dans l'aPfès-midi du 27 avril, une nouvelle man~estation du caractère irascible et emporté de Bligh incite Christian à prendre une décision lourde de conséquences .

• lnspedanl le pont.

le capitaine constate qu'il manque des noix de coco dans le tas amassé entre des canons .

Il convoque ses officiers, estimant que ces noix n 'ont pu ètre volées sans qu'ils en soient informés.

Comme ceux -à nient toute responsabilité, Bligh s'enflamme, les traitant de • canailles de connivence avec l'équipage pour me voler • et menaçant de les• faire sauter par-dessus bord avant le dètroit d'Endeavour •.

• Au soir de cette journée , le Bounty se trouve au nor~ de l'ile Tofoa .

Convié à diner par le commanclant.

Christian décline l'invitation.

Comme le rapporte Morrison dans son journal , le chef de quart, • se trouvant fort meurtri du traitement qu'il avait subi , [ . ..

] avait décidé de quitter le navire et en avait informé le maitre d'équipage , le charpentier , M.

Hayward et M.

Stuart ; ceux-à lui fournirent des clou s, des perles de verr e et un quartier de cochon rôti qui, avec d'autres objets, turent mis dans un sac.

Il avait également fixé de solides montants de bois sur une forte planche qu'il pensait utiliser pour s'échapper .

Mais ayant constaté qu'il ne pouvait s'enfuir pendant le premier et le deuxième quart, à cause de l'agitation qui régnait, il alla dormir vers trois heures du matin .

• LE l'Olll'T DE -.OOU I • la mutinerie éclate à l'aube du 28 avril 1789 .

Elle est brève et confuse .

Christian distribu e quelques armes aux huit hommes qui l'accompagnent ; il pénètre dans la chambre de Bligh et le destitue .

Toutefois , l'attitude de ses alliés dénote plus d'embarras que de tranche adhésion.

les autres subordonnés ne bronchent pas.

• Bligh , Fryer et les marin s qui leur sont les plus fidèles , dix-neuf hommes au total , sont embarqués dans une ~ -Christian doit garder à son bord un certain nombre de marins loyalistes.

dont Morrison .

Ceux-à ne chercheront jamais véritablement à reprendre le contrôle du navire.

• Avant de se séparer , le capitaine et le chef de quart échangent des propos que rapportera Bligh : • Malgré toute la rudesse du traitement qu'il m'infligeait, Christian éprouva visiblement quelques remords : sans doute sa mémoire lui rappelait~le n otre amitié passée .

Pendant qu'on me poussait hors du navire , je lui demandai si cette manière d'agir était une juste rétribution des nombreuses preuves de bonne camaraderie qu'il avait reçues de moi.

Ma question eut l'air de le troubler grandement.

et il me répondit sans pouvoir maitriser une vive émotion : • C'est cela ...

lieutenan t...

Voilà : je suis en enfer ! je suis en enfer ! • •.

LE DESTIN DE BLIGH LA lUWHStl N tllOIQuE • Dans le canot sont embarqués deux tonnelets d'eau, six bouteilles de vin, trois sacs de pain , cinquante livres de biscuits , seize morceaux de cochon salé de deux livres chacun , un sextant.

des éphémérides et des vftements.

• Bligh et ses hommes réclament aussi des mousquets .

On leur répond qu'il n'en ont pas besoin, mais on leur jette pourtant quatre sabres avant que la chaloupe ne se sépare de la frégate .

• Bligh et ses hommes abordent l'De Tofoa à la nuit.

Ils passent plusieurs jours à tenter de compléter le stock d e vivres, se heurtant aux indigènes qui tuent l'un des matelots .

•Cette expérienc e persuade Bligh d 'éviter dorénavant de débarquer sur les lies.

En quittant Tofoa sur leur canot.

les hommes d"isposent d'une ration d 'une once de biscuit et d'un huitième de pinte d'eau par jour .

les portions sont pesées dans une balance bricolée à cet effet.

• le 12 juin 1789 au soir, les dix-huit survivants parviennent en we de l'De de Timor, en Indonésie .

Dans leur embarcation de 7 mètres de long, non pontée et dotée de deux mats, ils ont parcouru 8 334 km en 41 jours avec l'aide d'un simple sextant et malgré l'hostilité des éléments.

LE KTOUI E N Allc;inH IE • Bligh et ses hommes sont .r«­ ,.

lu ...terlth l«llks.

Quatre hommes décèdent dans les semaines qui suivent des suites des privations subies .

Deux autres hommes mourront lors de leur retour vers l'Angleterre .

• Depuis Timor , Bligh alerte !'Amirauté qui arme un navire pour le ramener en Angleterre .

là, conformément à la loi, Bligh est traduit devant une cour martiale pour la perte de son batiment les courriers qu'il a envoyés de funor , le récit de la mutinerie qu' d a écrit et la prouesse de son périple en chaloupe lui ont aaiuis le tribunal et le public anglais.

Réunie le 22 octobre 1790 à bord du R. »

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