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La population de la France ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

- Répartition sur le territoire ;

- Caractères démographiques ;

- Principaux mouvements migratoires intérieurs et extérieurs.

Introduction :

La France compte 57 millions d'habitants en 1992. Mais la population est inégalement répartie sur le territoire. D'importantes migrations intérieures se dirigent vers le Sud et l'Ouest.

I. La répartition :

La densité est faible, comparativement aux pays voisins. La France de l'Est est plus densément peuplée que l'Ouest. Les principaux foyers de peuplement sont les régions industrialisées (Nord, Lorraine...), les régions urbaines aux activités plus diversifiées (Ile-de-France, Rhône-Alpes). Les grands axes de communication (vallée du Rhône, du Rhin), les grands estuaires (Le Havre, Nantes, Bordeaux) et les littoraux (Côte d'Azur, Bretagne) connaissent également de fortes densités.

« Le ralentissement de la croissance Depuis les années 1960, la croissance de la population s'est ralentie, alors que la période de l'après-guerre s'étaitcaractérisée par une très forte reprise démographique, liée surtout à un taux de natalité élevé appelé baby-boom.Mais aujourd'hui, la France est entrée dans la période du baby-krach : le taux de natalité a chuté, il était de 16,7Y..

en 1970, il est autourd 'hui de 12,6 %o.

La fécondité a très nettement reculé, bien qu'elle reste supérieure àcelle de nombreux États européens : les femmes françaises avaient en moyenne 3 enfants en 1949, elles n'en ontplus aujourd'hui que 1,7, chiffre insuffisant pour assurer le renouvellement des générations.

Le taux de mortalité estbas : 10,7 %.

en 1970, 9,2 %o aujourd'hui.

Le recul de la mortalité est lié à une faible mortalité infantile, et surtoutà un allongement de la vie.

L'espérance de vie des Français est passée de 66 ans en 1950 à 78 ans aujourd'hui (74ans pour les hommes, 82 ans pour les femmes).

Ainsi, la croissance démographique ralentit.

Le taux d'accroissementnaturel était de 9,6 %o pendant la période 1950-1973, il a atteint 4,9 %o pendant la période 1975-1995, il n'estactuellement que légèrement supérieur à 3 %o.De plus, aux grandes vagues d'immigration des années 1950 et 1960 liées au dynamisme économique a succédédepuis 1974 une volonté de contrôler l'immigration, dans un contexte de crise économique : celle-ci est aujourd'huipratiquement stoppée.

Ainsi, le faible accroissement naturel et l'absence d'immigration se conjuguent pour faire de lapopulation française une population à croissance très lente : 50,7 millions d'habitants en 1970, 58,4 aujourd'hui.

Lapopulation française croît 4 fois moins vite que la population mondiale.La structure par âges de la population traduit les conséquences de ce ralentissement.

La pyramide des âges metsurtout en évidence le fléchissement de la natalité des vingt dernières années ; il se traduit par un rétrécissementde la base de la pyramide, c'est-à-dire par une diminution des moins de 20 ans : ils constituaient 29,5 % de lapopulation en 1946, ils ne sont plus aujourd'hui que 26 % et, selon les prévisions, ne seraient plus que 22 % en2025.

Plus nettement encore, le vieillissement de la population se manifeste par un gonflement du sommet de lapyramide : les plus de 60 ans étaient 16 % en 1946, ils sont aujourd'hui 20 % et seraient 27 % en 2025.

Ainsi laFrance vieillit : plus de 11 millions de Français ont aujourd'hui plus de 60 ans, 7 millions ont plus de 75 ans et il y aplus d'un million de Français âgés de plus de 85 ans, dont les deux tiers sont des femmes.La demande de soins augmente avec l'allongement de la vie, notamment pour les personnes de plus de 75 ans ; deplus, celles-ci sont souvent seules, dépendantes, et leur prise en charge au niveau de la vie quotidienne est parfoisdifficile.

Surtout se pose le problème des retraites : les 25 millions de Français actifs doivent en même tempscontribuer au financement de la formation des jeunes et à celui des retraités de plus en plus nombreux ; on prévoitqu'en 2030, un actif devrait financer un retraité.Comment payer les retraites 7 Comment financer les dépenses de santé ? Comment éviter l'exclusion 7 Autant dequestions qui inquiètent démographes et hommes politiques, mais qui concernent en réalité l'ensemble de la société. La répartition de la population, et ses mouvements Aujourd'hui, avec une densité de 106 habitants par km2, le territoire français apparaît peu peuplé surtout parrapport à ses voisins immédiats où la densité dépasse toujours 150 habitants par km2.La répartition est très inégale et les contrastes régionaux sont de plus en plus nets entre des « déserts» et desespaces de forte densité ; 60 % des Français vivent à l'est d'une ligne Le Havre-Paris-Lyon-Marseille, et plus de 40% sont concentrés sur 10 % du territoire.Sur les 4/5 de l'espace, les densités sont faibles, inférieures à 30 habitants par km2.

C'est le « désert français»constitué de massifs montagneux plus ou moins vidés par l'exode rural (Pyrénées, Massif central), de régionsforestières (Landes), mais aussi de riches régions d'agriculture mécanisée (est du Bassin parisien).

Il s'agit d'unelarge bande qui prend en écharpe la France du sud-ouest au nord-est : c'est la «diagonale du vide».Au contraire, les densités sont fortes, supérieures à 100 habitants par km2 dans les grandes vallées qui concentrentles axes de circulation essentiels et des activités industrielles (plaine d'Alsace, couloir rhodanien, Basse-Seine), dansles vieux bassins industriels (Nord et Lorraine), sur les littoraux bretons et méditerranéens.

Surtout, les grandesvilles et leur périphérie concentrent les habitants : 73 % des Français vivent dans une ville ou ses banlieues ; deplus, 16 % vivent dans une commune périurbaine.

Ainsi, 9 Français sur 10 sont des urbains ou des périurbains.

Larégion parisienne et ses marges concentre à elle seule 2 Français sur 5.

L'agglomération parisienne a dépassé le capdes 9 millions d'habitants, distançant de très loin Lyon, Marseille et Lille.La mobilité des Français s'accroît.

La plupart des migrations s'effectuent sur de courtes distances : à la recherchede logements meilleur marché et d'un cadre de vie plus agréable, les habitants quittent les centres-villes et leursbanlieues très proches, et notamment Paris, pour s'installer dans les banlieues plus lointaines ou les communespériurbaines.

Le solde migratoire de la périphérie de l'Île-de-France est ainsi largement positif.Plus de 5 millions de personnes ont cependant changé de région entre 1982 et 1990, surtout des jeunes adultes à larecherche d'emplois.

Ils quittent le nord de la France, surtout les vieilles régions industrielles où le solde migratoireest négatif ; ils sont attirés par les régions Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, ou Midi-Pyrénées, et dansune moindre mesure par l'Ouest atlantique : il existe ainsi une nette corrélation entre migrations et marché dutravail.

Les mouvements de population concernent aussi les retraités qui regagnent leur région d'origine oucherchent un cadre de vie agréable, surtout dans le Sud.

Ainsi, très lentement, la population a tendance à sedéplacer du Nord, répulsif, vers le Sud, attractif. Conclusion La France est le 3e État d'Europe pour le nombre d'habitants, après l'Allemagne et le Royaume-Uni.

Avec ses 58,4millions d'habitants, elle occupe le 17e rang mondial, mais sa population ne représente que 1 % de la populationmondiale.. »

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