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Publié le 02/01/2017

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Définitions des mots clés du programme de 1ES - Exigibles au bac Chap E1. Les grandes questions que se posent les économistes Utilité : niveau de satisfaction qu’apporte à un agent économique la consommation d’un bien ou d’un service. Contrainte budgétaire : limite aux dépenses d'un individu ou d'une collectivité, en raison de son revenu (son budget dans le langage courant) et des prix des biens et services. Prix relatif : prix d’un bien comparé à celui d’un autre bien. Production marchande : production destinée à être vendue sur un marché à un prix économiquement significatif, c'est-à-dire supérieur aux coûts de production. Production non marchande : production offerte gratuitement où à un prix inférieur à son coût de prod° par les APU ou APRI. Valeur ajoutée : mesure des richesses, égale à la valeur de la production diminuée de la valeur des CI (ou capital circulant) utilisées pendant la production. La somme des valeurs ajoutées est égale au PIB, richesse crée, pendant un an, sur un territoire. Salaire : rémunération du travail salarié. Coût salarial pour l’employeur = salaire brut + cotisations sociales patronales Profit : revenu de l'entreprise provenant de l'excédent de ses recettes sur l'ensemble de ses coûts, c'est la rémunération du capital. Il est mesuré par l'excédent brut d'exploitation (EBE), différence entre la VA et les coûts salariaux et les impôts sur la production). Revenus de transfert : prestations sociales versées aux ménages, financées par l'impôt (RSA) ou par les cotisations sociales (assurance maladie, assurance vieillesse...) Equilibre emplois / ressources : Egalité comptable affirmant qu’au niveau national et sur une période : P + M = C + I + DS + X Chap E2. La production dans l'entreprise Facteurs de production : ensemble des ressources utilisées dans le processus de production. Capital, travail et terre. Coût total : somme des coûts fixes (indépendants de la quantité produite) et des coûts variables (liés au volume de production). Coût moyen ou unitaire : coût total, divisé par les quantités produites. Coût marginal : coût de la dernière unité produite. Recette totale : ensemble des sommes perçues suite à une activité, le plus souvent commerciale (vente de biens ou services, produits sur placement financiers, etc.) Recette moyenne : recette totale, divisée par la quantité produite. Recette marginale : recette générée par la dernière unité produite. Productivité : mesure de l’efficacité du processus de production, la productivité compare une production aux facteurs de production mis en œuvre pour l’obtenir. Loi des rendements décroissants : loi selon...

« Monopole : situation de marché dans laquelle il n’y a qu’un seul offreur.

Exemple : la RATP pour le métro à Paris. Asymétries d'information : quand, sur un marché, un des 2 acteurs dispose d'une meilleure information, cela peut compromettre le fonctionnement efficace du marché. Externalités ou effet externe : fait que l'activité de production ou de consommation d'un agent affecte le bien-être d'un autre sans qu'aucun des deux ne reçoive ou ne paye une compensation pour cet effet.

La pollution est une externalité négative, les innovations technologiques sont un exemple d'externalités positives. Biens collectifs : biens dont la consommation par un agent ne dégrade pas l’utilité d’un autre agent qui voudrait le consommer simultanément (non rivalité), et dont on ne peut pas empêcher l’utilisation par des passagers clandestins qui n’en paieraient pas le prix (non exclusion ).

Il y a donc un problème de financement.

C'est l’un des cas d’échec du marché car ils génèrent des externalités positives ; leur existence justifie l’intervention de l’Etat (réglementation, financement par PO), mais n’implique pas nécessairement leur production par le secteur public (elle peut être déléguée à des entreprises privées).

De ce fait, on ne doit pas confondre bien (ou service) collectif et bien public. Chap E4.

La monnaie et le financement Fonctions de la monnaie : la monnaie a 3 fonctions économiques : intermédiaire des échanges (instrument de paiement qui permet d’acquérir n’importe quel B&S), étalon de mesure (unité de compte qui permet de mesurer et comparer la valeur de biens hétérogènes), et réserve de valeur (conservée pour une utilisation ultérieure et pour reporter des achats dans le temps). Formes de la monnaie : on distingue dans nos économies contemporaines la monnaie fiduciaire (billets et pièces) de la monnaie scripturale (dépôts à vue détenus par les agents non bancaires auprès des institutions financières) Autofinancement : financement de l'I d'un agent par sa propre épargne, ce qui évite ou limite l'endettement.

Ainsi, le taux d'autofinancement est le ratio : épargne brute/FBCF.

Financement direct/indirect : Le financement est direct ou désintermédié quand les agents à capacité de financement fournissent directement aux agents à besoins de financement les ressources qui leur sont nécessaires en achetant sur les marchés financiers les titres émis par ces derniers (actions ou obligations).

Le financement est indirect ou intermédié lorsqu’il y a crédit bancaire, lorsque les banques jouent le rôle d’intermédiaire entre les épargnants et les agents à besoin de financement Taux d'intérêt : loyer de l’argent.

Un intérêt est la somme que doit verser, sous forme de revenus, un emprunteur à celui qui lui a prêté de l'argent.

Le taux d'intérêt est le pourcentage de ce revenu annuel par rapport à la somme prêtée.

L’intérêt est donc un coût pour l’emprunteur et un revenu pour le prêteur Risque de crédit : pour le prêteur, risque qu’un emprunteur ne rembourse pas tout ou partie du crédit qu’il a contracté. Masse monétaire : Mesure conventionnelle de la quantité de monnaie en circulation dans un pays ou une zone monétaire, classée en agrégats selon leur degré de liquidité. Marché monétaire : Marché sur lequel les banques, les compagnies d’assurance, les entreprises et les banques centrales se prêtent des fonds à court et moyen terme (de 1 jour à deux ans). Banque centrale : organisme ayant le monopole de l'émission de monnaie banque centrale, chargé du refinancement des banques de second rang.

Depuis 1999, la BCE a en charge de la politique monétaire dans la zone euro: lutte contre l'inflation et fixation des taux d'intérêt directeurs. Chap E5.

Régulation et déséquilibres macroéconomiques Fonctions économiques de l'État (allocation, répartition, stabilisation) : Musgrave distingue les rôles de la puissance publique consistant à allouer des ressources (création d’un lycée), à effectuer une répartition secondaire des revenus (versement d’allocation chômage) et à stabiliser l’économie (politique de relance ou rigueur) en cas de déséquilibre macroéconomique. Prélèvements obligatoires : contributions obligatoires (impôts et cotisations sociales) collectées par les pouvoirs publics (Etat central, organismes de sécurité sociale, collectivités locales) auprès des agents économiques. Dépenses publiques : dépenses opérées par les APU comme les prestations sociales, la rémunération des salariés des APU, les consommations intermédiaires, l’investissement public et le paiement des intérêts d’emprunt. Déficit public : situation dans laquelle les dépenses des APU sont supérieures à leurs recettes (contraire d'un excédent). Dette publique : ensemble des emprunts contractés (et non encore remboursés) par les administrations publiques.

Ex : en France, la dette publique s’élevait à 1 833,8 milliards d’euros fin 2012 soit 90,2 % du PIB. Demande globale : demande adressée à l’ensemble d’une économie, et qui peut se décomposer en dépenses de consommation, dépenses d’investissement et excès des importations sur les exportations (D = C + I + X – M) Inflation : hausse durable et généralisée du niveau des prix, mesurée par le taux de variation de l’indice des prix. Chômage : situation d'un individu sans emploi, et qui en recherche un, tout en étant disponible pour l’occuper. Déséquilibre extérieur : situation dans laquelle les exportations d’un pays sont supérieures ou inférieures à ses importations. Politique budgétaire : politique économique qui consiste à utiliser les instruments du budget public (recettes et dépenses publiques, déficits et dettes publics) pour influer sur la conjoncture économique Politique monétaire : politique économique qui consiste à utiliser les instruments monétaires (taux d’intérêt, quantité de monnaie en circulation…) pour influer sur la conjoncture économique.. »

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