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CENTAURE (Le) Maurice de Guérin

Publié le 29/09/2018

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centaure

Le centaure Macarée, vieux et solitaire, raconte sa vie à un homme, Mélampe. Il évoque tour à tour son enfance paisible et sa jeunesse ardente, faisant revivre les moments d’ivresse qu’il a connus au sein de la nature : ses courses folles à travers les plaines, ses ébats dans les fleuves tumultueux, et les instants d’extase et de rêverie où l’a plongé le spectacle du monde. De cette vie sans frein se dégage une sorte de sagesse sans mélancolie, où les sens et la raison ont chacun leur part: la sensualité et la ferveur mystique des élans passionnés du Centaure, la recherche d’une fusion plus intime avec la nature n’excluent pas une acceptation sereine de l’ordre immuable des choses et de la création divine.

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« MAURICE ET EUGENIE DE GUERIN - .

On les rapproche parce qu'il furent frère et sœur, parce qu'ils ont grandi ensemble dans la pauvre gen­ tilhommière de ·leurs parents, le Cayla près d'Andillac dans le Tarn, parce qu'enfin Maurice est mort dans les bras de sa sœur.

Autrement, il n'existe entre eux, sur le plan littéraire, que peu de rapport, et rien ne montre mieux que la biographie ne.

saurait à aucun degré expli­ quer certaines œuvres comme, précisément, Le Centaure et La Bacchante.

On s'est beaucoup demandé à quelle .époque précise ces textes ont' été rédigés et l'on n'est parvenu à aucune certitude.

C'est en 1840, un an après la mort de l'auteur, que George Sand fit publier Le Cen­ taure dans La Revue des Deux-Mondes.

L'œuvre ne fut pas accueillie avec indifférence, grâce à Barbey d'Aure­ villy, qui était l'intime ami de Maurice et surtout à Sainte­ Beuve, que Maurice avait rencontré à La Chesnaie, et dont la clairvoyan-ce est grande chaque fois qu'elle n'est pas obscurcie par les passions.

D'autant que, si ce poème insolite doit quelque chose à quelqu'un, c'est sans 'dot,Jte au poète de Volupté.

Mais enfin, s'il est une œuvre que l'on doive pren-· dre presque comme anonyme, c'est bien Le Centaure et, un peu plus tard, La Bacchante: Certes, quelques lettres de Maurice et de son journal, connu so,us le nom .de Cahier vert, nous permettent d'entrevoir quel­ que chose d'une secrète genèse.

Il ne faut pourtant jamais perdre de vue ce qu~il écrivait dans ce jour­ nal:. »

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