THÉÂTRE de Tzara (résumé)

oncentré en lui-même, Verlaine et Rimbaud anéantissaient l’ordre du poème, Mallarmé groupait les mots les plus denses en des œuvres d’une hermétique intensité. Enfin Tzara, en 1916, au nom de la destruction, jette en désordre les mots eux-mêmes; il crée la poésie du hasard permettant d’imposer des phrases incohérentes nourries de rapports d’images insolites. C’est la poésie dadaïste dont Tzara, en 1918, écrira le manifeste. Et Tzara est doublement important pour la culture puisque, novateur dans le domaine de la poésie en elle-même, il est également novateur dans celui de la dramaturgie en y introduisant le même efficace désordre, la