L'accord de Matignon
Publié le 26/02/2017
Extrait du document
«
I.L’Accord de Matignon : une négociation inévitable
A.Une volonté de sortir rapidement de la crise
Comme dit précédemment, au lendemain de la victoire du Front Populaire, une vague de grèves se
produit en France.
On le voit aux lignes 17 : « du jour de la reprise du travail », ligne 43 : « pour
fait de grève », ligne 45 : « travailleurs en grève » .
L’accord de Matignon n’évoque pas
directement la crise qui bat son plein en France mais y fait référence à plusieurs reprises.
Ce n’est
pas le sujet de l’accord mais il en est une conséquence directe.
À l’aube de la victoire du FP, demande de la CGT de faire grève le 1 er
mai : on parle même de « 1 er
mai ouvrier ».
À Paris : 200 000 grévistes et les usines Renault ferment leurs portes.
Il y a des
cortèges important dans tout le pays : seulement le prélude des événements de juin.
1 er
temps : 11 et
13 mai : deux grèves isolées dans l’industrie aéronautique au Havre et à Toulouse après
licenciements d’ouvriers par le patronat en réponse au 1 er
mai.
15 000 personne manifestent à
Toulouse, près Capitole.
Victoire du mouvement entraîne mouvement de grève dans ce secteur mais
aussi dans la région parisienne (25 mai-1er juin).
Fortement relayé par la presse: forte audience qui
va étendre le phénomène.
Après ce sont l’industrie, les commerces, banques et artisanat qui sont
touchés.
Cela se prolonge aux restaurants ou même cafés.
Usines Renault de Billancourt : citadelle ouvrière avec la plus grande concentration d’ouvriers dans
la région : 30 000 ouvriers sur 80 hectares : entre dans le mouvement : 28 mai-13 juin.
Il est peu probable que les patrons eurent négocié des avantages pour les travailleurs si la grève
n’avait pas fait irruption.
Victoire du Front Populaire : catalyseur des grèves : paradoxalement
« joyeuses » bien que l’on parle d’occupations d’usine : permet aux ouvriers d’éviter d’être licencié
et empêcher une reprise partielle de l’activité.
Le 7 juin: rencontre entre Blum, les responsables de la CGPF (Confédération générale de la
production française) et ceux de la CGT .
B.Une négociation « courtoise, difficile et douloureuse »
Le texte laisse transparaître cette échange qu’il y a entre les différents partis : ligne 1 : « Ma
délégation patronale admet », ligne 45 : « la délégation confédérale ouvrière demandera » : il
y a un véritable dialogue entre les deux partis : volonté de sortie rapide de la crise et de retour au
travail, mais pas sans concessions.
C’est la CGPF contacte le gouvernement pour sortir de la crise le 4 juin : délégation rencontre
Blum : René-Paul Duchemin (président), Pierre-Ernest Dalbouze président de la chambre de
commerce de Paris), Pierre Richemond (président de l’Union des industries métallurgiques et
mécaniques) et Alfred Lambert-Ribot (délégué général du Comité des forges).
CGT et CGPF
rencontre Blum le 7 juin à Matignon.
La délégation de la CGT est composée de Léon Jouhaux
(secrétaire général), René Belin et Benoît Frachon (adjoints de Jouhaux),Raymond Semat
(secrétaire de la fédération des métaux), Henri Cordier (secrétaire fédération du batiment), et Pierre
Milan (secrétaire de la fédération de la chapellerie)..
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