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?En quoi la conférence de Berlin et le partage de

Publié le 01/11/2019

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?En quoi la conférence de Berlin et le partage de l?Afrique caractérisent un nouvel enjeu frontalier et territorial entre les puissances internationales I. Un nouveau terrain à conquérir et une concurrence entre puissances Avant l?Afrique n'intéressait pas les puissances européennes, sauf pour y établir des escales et des comptoirs de commerces. Ces puissances sont attirées par la découverte de richesses insoupçonnées comme les mines de diamants de Transvaal en 1867. Durant les années 1880, les visées colonisatrices européennes en Afrique s?intensifient jusqu?à créer des tensions entre différentes puissances. Une véritable expansion coloniale débute. Carte 1880 (doc pp) : On voit une multitude de petits Etats séparés ou non. On remarque que des Etats européens avaient déjà certains territoires, notamment la France qui détient l?Algérie depuis 1830 et l?Empire Ottoman en possession de Tripoli depuis 1551 et l?Egypte en 1517 mais aussi l?empire Britannique qui détient l?actuelle Afrique du Sud. L?Europe qui se pense surpeuplée recherche de nouveaux espaces à conquérir. Pour des exemples, en 1881, la France occupe la Tunisie qui attire la susceptibilité de l?Italie et pose également quelques jalons dans les territoires de l?actuelle Congo et s?empare de la Guinée en 1884. Le Royaume Uni possède l?Egypte en 1882 et en 1885 l?Italie prend en possession une partie de l?Erythrée. Mais ce n'est pas tout, la concurrence engendrée par l?exploration du bassin du Congo par Henry Morton Stanley, un explorateur britannique qui a mené plusieurs expéditions en Afrique conduit à l?organisation de la conférence de Berlin. En 1876, la conférence de géographie de Bruxelles (12-19 septembre 1876) par Léopold II, le roi décide d?envoyer des expéditions car il souhaite dot...

« II.

La conférence de Berlin comme une solution aux tensions La conférence de Berlin se déroule sur une période de quatre mois du 5 novembre 1884 au 26 février 1885, c’est pourquoi les avis et les tensions entre les participants ont évolués.

Les principaux acteurs présents sont le chancelier allemand Otto von Bismarck qui est à l’origine de la conférence, le baron Courcel représentant la France et soutenu par Jules Ferry, Sir Edward Malet représentant britannique ayant joué un rôle décisif dans la guerre anglo-égyptienne deux ans plus tôt.

Quatorze autres pays sont représentés durant cette conférence comme on peut le voir sur la gravure du document 1 datant de 1884, notamment l’Empire Ottoman, la Belgique ou le Portugal mais aucun représentant africain n’est invité.

Cette réunion a pour but premier la partition du Congo mais elle s’oriente finalement vers la répartition entière du continent africain.

Durant la conférence, deux idées globales s’opposent : d’un côté le chancelier Bismarck souhaite garantir les libertés d’échange et de commerce sur le continent, et de l’autre le Portugal et la France qui conçoivent des territoires africains comme des colonies où le commerce est monopolisé par la métropole.

Cette colonisation transforme également le sens du mot « frontière » puisque les frontières précoloniales étaient avant tout des zones de négociation et d’échanges et que ces nouvelles frontières marquent quant à elles une délimitation entre les puissances.

De plus l’idée de travail forcé est également abordée lors de cette réunion.

En effet les pays européens se disent contre l’esclavage mais ne sont pas partisans du travail libre, alors ils adoptent la solution du travail forcé qui a finalement permis la construction de routes, de ports et de voies ferrées.

La répartition de l’Afrique est officialisée par le traité de Berlin signé le 26 février 1885 et mettant fin à la conférence de Berlin.

On peut en voir le dernier acte sur le document 2, expliquant que chacun des états européens possédant des territoires sur le continent africain, doit assumer sa responsabilité et son autorité sans ces mêmes territoires.

Ce dernier acte est respecté puisque chacun des pays signataires mettrons en place leurs politique dans leurs colonies comme on peut le voir sur le document 4 datant de 2015.

On y trouve la déclaration du roi du pays de Bafilo (ancien Togo) qui déclare n’avoir jamais signé un autre traité que celui avec la France et ne laisser aucun soldat allemand entrer dans ses terres.

On remarque alors qu’en plus de la politique du pays, les colons intègrent également leurs valeurs aux territoires annexés.

Des conséquences et des apports nouveaux à la fin du XIX ème et au début du XXème siècle La conférence de Berlin, qui avait comme objectif le développement du commerce et de la civilisation dans certaines régions d'Afrique ne pose finalement que les règles de cette course à la conquête.

En effet, malgré l'essor des territoires colonisés passant de 10% en 1880 à près de 90% en 1890 de nombreuses rivalités et tensions apparaissent.

L’une des plus importantes rivalités n’est autre que celle franco-britannique aboutissant notamment à la crise de Fachoda en 1898 (au Soudan, 25 août).

En parallèle, l'acte final de la conférence pose les bases du partage et caractérise une première approche en droit international sur le rapport de l'outre-mer tout en accroissant les tensions en obligeant les pays rivaux à utiliser chaque représentant de son pays comme agent consulaire potentiel.

De plus, il a un développement des administrations et des troupes coloniales et comme nous pouvons le lire dans le passage, d'après le géographe Michel Fourcher, les frontières sont d'abord mises sur carte, puis à travers l'écrit sous des traités après la conférence de Berlin.. »

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