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Figeac offre un musée à Champollion

Publié le 18/03/2014

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champollion

Né à Figeac, dans le Lot, en 1790, Jean-François Champollion semble très attaché à sa ville natale, comme en témoigne un certain nombre de lettres envoyées de Grenoble où il étudie. Bien que voya­geant beaucoup et étant

Jean-François Champollion. Malgré ses nombreux voyages, le déchiffreur des hiéroglyphes restera toujours fidèle à sa ville natale.

 

souvent appelé à Paris pour ses travaux (il était conservateur du dépar­tement égyptien du Louvre), il essaie d'y reve­nir fréquemment. C'est tout naturellement la maison des Champollion qui abrite depuis un peu plus de dix ans un musée dédié à la mémoire du célèbre égyptologue qui déchiffra les hiérogly­phes et dont la ville s'en­orgueillit à juste titre.

champollion

« représente sous les traits d'un homme imposant, vêtu à la mode orientale, portrait inspiré par son voyage en Égypte.

Tranquille mais vigi­ lant, Champollion semble méditer sur les objets anti­ ques qui l'entourent.

Un espace est ensuite consa­ cré plus spécifiquement à la religion égyptienne : on peut y admirer un échantillon de mobilier funéraire égyptien (vases, parures, statuettes fi­ gurant les dieux Bès ou Ho­ rus, la déesse Bastet), une table d'offrandes royale dans un excellent état de conser­ vation .

Le musée Champol­ lion expose également une momie datant de la dynastie ptolémaïque et deux beaux sarcophages, dépôts du Lou­ vre, dont celui d'une chan­ teuse qui participait au culte d'Amon.

La mystérieuse écriture égyptienne D ans la salle consacrée à l'écriture, nombreux sont les objets directement en ra_pport avec le système ..,...

_ _,, .

., graphique de l'Égypte : des papyrus, bien sûr, mais aus­ si des vases, des stèles, des statuettes, qui offrent un aperçu des signes hiéro­ glyphiques.

La visite peut être complétée par une promenade dans le char­ mant jardin en terrasse où est cultivé, en plus de divers plantes médi­ terranéennes, le célè­ bre papyrus dont les Égyptiens se servaient pour fabriquer leurs fameux rouleaux.

Non loin de la maison natale de Champollion, le promeneur peut dé­ couvrir une reproduction rigoureuse, mais de plus grandes dimensions, de la célèbre pierre de Roset­ te, en granit noir, une -'•1•-" ~ œuvre de l'artiste américain Joseph Kosuth.

Une traduction est gravée sur les parois d'une cave voûtée, « à l'attention des visiteurs, bien excusés, qui ne lisent pas couram­ ment l'égyptien ancien ».

Enfin, le musée propose des activités destinées aux en­ fants, qui peuvent ainsi s'im­ merger dans l'univers de l'É- gypte ancienne.

Après des explications sur le principe des hiéroglyphes, ils peuvent apprendre à écrire leur nom.

Des ateliers racontent l'his- · toire des techniques d'em­ baumement, depuis la déco­ ration du sarcophage jus­ qu'aux rites funéraires prati­ qués à cette occasion.. »

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