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huma

Publié le 08/10/2013

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Entre'1450'et'1550'environ,'un'mouvement'intellectuel'parti'd'Italie'bouleverse'la'façon' de' penser' de' l'ensemble' des' Européens.' Qualifié' d'humanisme,' ce' foisonnement' intellectuel' modifie' radicalement' les' cadres' intellectuels' et' les' références' des' contemporains,' ouvrant' en' Europe'une'ère'que'l'on'peut'qualifier'de'« temps'modernes «.' Puisant' dans' l'Antiquité,' qu'ils' veulent' faire' renaître,' artistes,' navigateurs,' religieux,' lettrés,' scientifiques...' proposent' une' nouvelle' vision' du'monde'et' de'la' place' de'l'Homme.' Ce' dernier,' ' dont' la' grandeur' est' exaltée,' devient' pour' les' hommes' de' l'époque,' le' reflet' de' la' perfection'divine'et'la'mesure'idéale'de'toute'chose,'ce'que'l'art'concrétise'avec'une'traduction' qualifiée'plus'tard'de'Renaissance. Autant'de'mutations'que'nous'nous'proposons'd'étudier'ici'en'nous'demandant'comment' la'Renaissance'engendreXtXelle'une'nouvelle'conception'de'l'Homme'et'dans'quelle'mesure'cette' nouvelle'perception'influenceXtXelle'le'rapport'au'monde,'à'la'société'et'à'la'culture ? Pour'ce'faire,'nous''montrerons'd'abord'comment'l'Homme'devient'le'centre'd'intérêt'du' savoir' humaniste' pour'ensuite'insister' sur'l'aspect'artistique&...

« prometteuses ( comme celles de Léonard De Vinci ).

Ces progrès ne permettent pas de percer tous les secrets de la nature comme l'espéraient les humanistes.

Ils n'ont pas réussi à imposer leur pacifisme dans une Europe alors déchirée par les guerres de religion.

L'Humanisme, avec sa vision un peu idéalisée de l'homme, se teinte alors de pessimisme ( vers le XVIe siècle ).

Ils se sont assez peu souciés de l'éducation des filles, n'ont guère dénoncé l'esclavage dans les colonies du Nouveau Monde.

L'Humanisme est enfin resté un phénomène essentiellement urbain et élitiste : Il ne rayonne qu'autour des universités, ces centres d'imprimerie et à la Cour des grands. Toutefois, en insistant sur l'importance de l'éducation, de la culture, de l'esprit critique, sur la tolérance religieuse et la paix, ils défendent des valeurs universelles.

D'autre parts, en soumettant les textes bibliques à la critique, en mettant à la disposition des fidèles les textes religieux traduits dans leur langue maternelle, ils vont ouvrir la porte à la Réforme religieuse.

D°) La réforme religieuse.

1°) Crise de l'Église et Réforme luthérienne.

On appelle « Réforme », le mouvement religieux qui, au XVIe siècle, pousse certains catholiques à se séparer de l'Église romaine.

Celle-ci traverse une crise grave et ne semble plus répondre à l'angoisse des hommes devant la mort, les abus du clergé déjà dénoncés par les humanistes sont nombreux : vie luxueuse des papes, ventes d'indulgences, bas clergé inculte et corrompu... Martin Luther, un moine allemand, dénonce ces abus et pense que seule la foi peut donner le paradis aux hommes, ce qui provoque son excommunication par le pape.

Luther, rejette alors l'autorité du chez de l'Église, traduit la Bible en allemand pour que chacun puisse la lire, il simplifie le culte, il n'y a plus de prêtres mais des pasteurs qui peuvent se marier.

Il ne conserve que 2 sacrements ( baptême et communion ) au lieu de 7 chez les catholiques et condamne le culte des saints et de la Vierge.

Le succès est rapide en Allemagne : des jeunes clercs, quelques humanistes, des princes adhèrent à ces idées.

Vers la moitié du XVIe siècle, les États allemands se divisent selon le principe : tel prince, telle religion.

La Réforme protestante de Luther gagne aussi la Scandinavie et la France.

2°) Extension de la Réforme protestante.

En France, les protestants sont rapidement persécutés.

L'un deux, Jean Calvin, s'enfuit et s'installe à Genève où il crée une Église protestante ( calviniste ) plus austère et plus sévère que celle de Luther.

Pour lui, en effet, chaque homme est avant sa naissance prédestiné par la volonté de Dieu au Salut ou à la damnation : C'est la prédestination.

La Réforme calviniste gagne les Pays-Bas, l'Écosse, la Rhénanie et progresse en France malgré la répression.

En Angleterre, le roi Henry VIII rompt avec Rome et se proclame chef suprême de l'Église anglicane.

C'est une Église protestante mais qui conserve des évêques et de fastueuses cérémonies religieuses.

3°) La Contre-Réforme.

Menacée par le succès de la réforme protestante, l'Église réagit par une contre Réforme.

En 1534 est fondé l'ordre des Jésuites qui se met au service du pape et se charge de défendre la foi catholique, notamment par l'enseignement.

Le pape Paul III réorganise les tribunaux de l'Inquisition puis réunit un concile à Trente, qui réaffirme les dogmes et les fondements de l'Église catholique.

Il crée aussi les séminaires, sorte d'école où sont formés les futurs prêtres ) pour combattre l'ignorance des curés.

Ses successeurs poursuivent et développent ce mouvement. Réforme et Contre-Réforme entraînent des guerres de religion.

En France, par exemple, la majorité catholique et la minorité protestante s'affrontent impitoyablement entre 1562 jusqu'en 1598, date de l'Edit de Nantes du roi Henry IV, qui reconnaît la liberté de culte aux protestants. III ) La Renaissance. 1°) La Renaissance en Italie. C'est un mouvement de renouveau artistique, elle s'étend à toutes les formes d'expression : peinture, sculpture, architecture... Elle apparaît en Italie au XVe siècle ( le « Quattrocento » ).

Dans ce pays riche mais morcelé en de multiples États, chaque prince, chaque ville en rivalité perpétuelle, chaque grand personnage de l'Église veut montrer sa puissance et sa richesse.

Ils passent des commandes aux artistes ( Raphaël, Michel-Ange, De Vinci...

) et assurent leur entretien.

Ce mécénat se développe d'abord dans la famille des Médicis de Florence et se. »

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