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Définition: BOUQUINER1, verbe.

Publié le 05/11/2015

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Définition: BOUQUINER1, verbe. A.— Rechercher les vieux livres aux étalages des libraires ou des bouquinistes* : Ø 1. Après le déjeuner, il lisait un peu, puis se promenait dans Paris de trois à sept, bouquinant chez les revendeurs, et allant de café en café. HENRI DE MONTHERLANT, Les Célibataires, 1934, page 762. Ø 2. C'était deux livres, les Rêveries d'un promeneur solitaire et la Chartreuse, tous deux en édition ancienne. — Mais, Odile... Merci... C'est extraordinaire... Comment les avez-vous trouvés? — J'ai bouquiné dans les rues de Brest, Monsieur. Je voulais vous rapporter quelque chose. ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Climats, 1928, page 115. B.— Par extension. 1. Lire de vieux livres. Comme cela doit être amusant de bouquiner, de fourrer son nez dans de vieux papiers! (MARCEL PROUST, Du Côté de chez Swann, 1913, page 198 ). 2. Aimer à lire; lire (pour son plaisir ou de manière continue). « Comme vous êtes pâle! » dit Mérigneux en l'apercevant « J'ai bouquiné toute la nuit » (JOSÉPHIN PÉLADAN, Le Vice suprême, 1884, page 276) : Ø 3. On est allé lire dans la forêt... Je me suis mis à bouquiner, figurez-vous! Je lis des romans... PAUL BERNARD, DIT TRISTAN BERNARD, Monsieur Codomat, 1907, page 155. Remarque : On rencontre dans la documentation a) Le néologisme bouquinade, substantif féminin Action de bouquiner. Quand vous partirez en bouquinade (TOULET, Correspondance avec un ami pendant la guerre 1920, page 69). b) Le substantif masculin bouquinage, peu usité, familier Action de bouquiner. Cette vente du livre, autrefois entourée de flânerie, de musarderie et de bouquinage bavard et familier (Edmond et JULES DE GONCOURT, Journal, 1867, page 315).

« GONCOURT, Journal, 1867, page 315).. »

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