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Définition et usage du mot: BESTIAL, -ALE, BESTIAUX2, adjectif.

Publié le 03/11/2015

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Définition et usage du mot: BESTIAL, -ALE, BESTIAUX2, adjectif. A.— [En parlant d'un animal ou de l'homme primitif] Qui tient de la bête, qui appartient à la bête : Ø 1. Deux bêtes, deux chiens, deux loups, deux renards, rôdent par les bois et se rencontrent. L'un est mâle, l'autre femelle. Ils s'accouplent. Ils s'accouplent par un instinct bestial qui les force à continuer la race, leur race, celle dont ils ont la forme, le poil, la taille, les mouvements et les habitudes. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Un Cas de divorce, 1886, page 1069. Ø 2. Le pléistocène inférieur, vieux d'environ cent mille ans, nous a livré les premiers vestiges de l'humanité : débris d'un homme primitif et bestial (Homme de Mauer), avec des outils de silex grossièrement taillés en coup de poing. JEAN ROSTAND, La Vie et ses problèmes, 1939, page 185. B.— Péjoratif. [En parlant de l'homme] Qui fait ressembler l'homme à l'animal. 1. [Qui fait ressembler l'homme à l'animal] par son physique ou son comportement. Fureur bestiale (Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1932, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Larousse du XXe. siècle en six volumes); un homme d'une physionomie bestiale (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)) : Ø 3. Rassurée sur ce point important, Chiquita disparut et alla rejoindre dans la salle basse les spadassins, qui, noyés de boisson, appesantis par un sommeil bestial, ne s'étaient même pas aperçus de son absence. THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 399. Ø 4. C'était vraiment une admirable fille, d'un type un peu bestial, mais superbe. Ses yeux semblaient toujours luisants de passion; sa bouche entr'ouverte, ses dents pointues, son sourire même avaient quelque chose de férocement sensuel;... GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Marroca, 1882, page 789. 2. [Qui fait ressembler l'homme à l'animal] par ses penchants moraux, son manque de spiritualité. Des penchants bestiaux (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire de la langue française (Émile Littré), Larousse du XXe. siècle en six volumes) : Ø 5. À l'aspect de ces murs qui avaient vu défiler tant de sabbats vagabonds, tant d'amours bestiales, tant de misérables nuits; (...) un grand frisson leur courut dans le dos. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 231. Ø 6. STAVROGUINE, (avec légèreté). — Entrer au couvent? Pourquoi pas? Je suis convaincu d'ailleurs que je pourrais vivre comme un moine bien que je sois doué d'une sensualité bestiale. ALBERT CAMUS, Les Possédés, adapté de Fédor Dostoïevski, 1959, 2e. partie, 14e. tableau, page 1073. 3. [Qui fait ressembler l'homme à l'animal] par son manque d'intelligence, sa stupidité : Ø 7. En sortant du théâtre, sur le boulevard, toute une foule animée d'une joie bestiale; et les femmes comme grisées jetant des poignées de confetti dans la figure d'inconnus, toutes prêtes à se laisser peloter par eux. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1896, page 926.

« GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Marroca, 1882, page 789.

2.

[Qui fait ressembler l'homme ? l'animal] par ses penchants moraux, son manque de spiritualit?.

Des penchants bestiaux (Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse), Dictionnaire de la langue fran?aise (?mile Littr?), Larousse du XXe.

si?cle en six volumes)?: ? 5.

? l'aspect de ces murs qui avaient vu d?filer tant de sabbats vagabonds, tant d'amours bestiales, tant de mis?rables nuits; (...) un grand frisson leur courut dans le dos. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 231.

? 6.

STAVROGUINE, (avec l?g?ret?).

? Entrer au couvent? Pourquoi pas? Je suis convaincu d'ailleurs que je pourrais vivre comme un moine bien que je sois dou? d'une sensualit? bestiale. ALBERT CAMUS, Les Poss?d?s, adapt? de F?dor Dosto?evski, 1959, 2e.

partie, 14e.

tableau, page 1073.

3.

[Qui fait ressembler l'homme ? l'animal] par son manque d'intelligence, sa stupidit?: ? 7.

En sortant du th??tre, sur le boulevard, toute une foule anim?e d'une joie bestiale; et les femmes comme gris?es jetant des poign?es de confetti dans la figure d'inconnus, toutes pr?tes ? se laisser peloter par eux. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1896, page 926.. »

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