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Dictionnaire en ligne: ÉPONGE1, substantif féminin.

Publié le 31/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ÉPONGE1, substantif féminin. A.— Animal : 1. Usuel. Animal marin, primitivement considéré comme zoophyte ou plante, fixé, de forme irrégulière et dont le squelette est léger, poreux et spongieux. Pêcheur d'éponges; les éponges flottent dans la mer; des bancs d'éponges et de corail : culture de l'éponge en parc, synonyme spongiculture. Les éponges les plus réputées sont pêchées dans l'archipel grec (Larousse médical illustré. tome 1 1971). 2. En particulier. ZOOLOGIE. Animal de l'embranchement des spongiaires. Éponges calcaires; éponges siliceuses; éponges hexactinelles ou hexactinellides. Études des éponges, des polypes et des holoturies (d'après Dictionnaire de zoologie (UMBERTO PARENTI) tome 1, 1963, page 441, 463 [Encyclopédie de la Pléiade] ). B.— Par métonymie, usuel. 1. Substance légère et poreuse provenant des animaux appartenant à l'ordre des spongiaires (confer supra A 2) qui est employée pour différents usages à cause de sa capacité d'absorption et de rejet, à la pression, des liquides; objet fait de cette substance. Éponges animales; éponges naturelles; fines éponges; éponges de toilette; mou comme une éponge : Ø 1. À quoi penses-tu? dit la grand-mère en s'asseyant, fatiguée, une éponge à la main. Elle faisait elle-même la toilette du petit garçon... PIERRE DRIEU LA ROCHELLE, Rêveuse bourgeoisie, 1939, page 119. Ø 2. Lartois la força à se lever, la conduisit à la salle de bains et, d'une éponge, il essuya lui-même le sang dont elle était couverte. MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 1, 1948, page 192. SYNTAXE : Donner des coups d'éponges, passer une éponge sur le tableau noir pour l'effacer; passer une éponge imbibée d'eau sur une toile cirée, un marbre, pour enlever les taches et salissures; éponge pressée; rafraîchir quelqu'un avec une éponge humidifiée ou à demi-mouillée. 2. [Par analogie] a) [de forme et de fonction] Par extension, moderne. Objet analogue constitué de diverses matières. Éponges végétales, synthétiques, de/en caoutchouc, en mousse de nylon, en papier traité; laver un cheval, la carrosserie d'une voiture avec une éponge. Venaient alors les frissons du matin frais, l'eau, l'éponge et la cuvette (GEORGES DUHAMEL, Le Jardin des bêtes sauvages, 1934, page 52 ). Touchant de la tête les balais ou les éponges qui pendaient du plafond (GEORGES SIMENON, Les Vacances de Maigret, 1948, page 149 ). Remarque : Les énoncés réduits, exemple et syntagmes de 1 et 2 a sont généralement interchangeables. — Spécialement. Éponge métallique. Objet fait de fils métalliques retordus utilisé pour nettoyer par frottement sur une surface (confer Davau-Cohen, 1972). b) [Par analogie de forme, et parfois de fonction] Matière spongieuse. — Par apposition. Tissu(-)éponge. Tissu de coton dont les fils dressés ont un grand pouvoir absorbant, et utilisé de ce fait pour le linge de toilette, de bain et de plage. Serviette-éponge, peignoir-éponge. Faits dans un tel tissu. Elle me frotte le dos et le ventre avec d'impeccables serviettes éponge épaisses comme des tapis (HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 211 ). De l'eau chaude, du vrai savon, des peignoirs en tissu éponge (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 86) : Ø 3.... Cocteau avait posé pour lui dans cette série, en peignoir de bain ou en péplum éponge, ce qui est tout comme,... BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 186. — MÉTALLURGIE. Éponge (ou mousse) de platine, de fer. État caverneux, spongieux, de ces métaux réduits mais non fondus. L'éponge de fer sert à l'élaboration d'aciers de qualité (DICTIONNAIRE DE MÉTALLURGIE (OLIVIER BADER, MICHEL THÉRET) 1962). — CHIRURGIE. Éponge de gélatine. Matière hémostatique poreuse obtenue en chauffant une solution de gélatine formolée imbibée de thrombine (d'après Dictionnaire français de médecine et de biologie (ALEXANDRE MANUILA, LUDMILLA MANUILA, M. NICOLE, H. LAMBERT) tome 2 1971). 3. Emplois et locutions figurées. a) Locutions usuelles. · Boire comme une éponge, avoir une éponge dans le gosier. Boire plus que de raison. Remarque : Attesté dans HAUTEL tome 1 et 2 1808, DICTIONNAIRE GÉNÉRAL DE LA LANGUE FRANÇAISE AU CANADA (LOUIS-ALEXANDRE BÉLISLE) 1957. · Presser l'éponge (familier). Tirer de quelqu'un tout ce que l'on peut. Ces gens-là ont trop pris, ils sont trop riches, il faut presser l'éponge (Dictionnaire de l'Académie française. 1835, 1878). · Passer l'éponge sur (quelque chose de blâmable). Le pardonner, n'en plus parler. Passer l'éponge sur un incident, sur le passé, sur une faute, un défaut... On a décidé de passer l'éponge sur ce qu'ils appellent « mon moment d'égarement » (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, page 85 ). Il voulait bien tolérer certains vices du régime, passer l'éponge sur certains scandales parlementaires (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 296 ). Il leva la tête d'un geste vif qui « passait l'éponge » balayait tout commentaire sur l'incident (JULIEN GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, page 127 ). b) Argot et populaire. a ) Au singulier ou au pluriel. · [En parlant d'une femme entretenue] Tiens que je te fasse voir mon éponge (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 84 ). Remarque : Attesté dans LA FLORE PORNOGRAPHIQUE (AMBROISE MACROBE) 1883, LES EXCENTRICITÉS DU LANGAGE FRANÇAIS (LORÉDAN LARCHEY ) Supplément 1880, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ALFRED DELVAU ) 1883, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE VERTE (HECTOR FRANCE) 1907, LA RUE 1954, DICTIONNAIRE HISTORIQUE DES ARGOTS FRANÇAIS (GASTON ESNAULT) 1966. · Éponge d'or. Avoué. Remarque : Attesté dans ÉTUDES DE PHILOSOPHIE COMPARÉE SUR L'ARGOT ET SUR LES IDIOMES ANALOGUES PARLÉS EN EUROPE ET EN ASIE (FRANCISQUE MICHEL) 1856, LES EXCENTRICITÉS DU LANGAGE FRANÇAIS (LORÉDAN LARCHEY) 1880, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ALFRED DELVAU) 1883, LA RUE 1954, DICTIONNAIRE HISTORIQUE DES ARGOTS FRANÇAIS (GASTON ESNAULT) 1966. ß ) Au pluriel. Avoir les éponges mitées (ou bouffées aux mites). Être tuberculeux. Remarque : Attesté dans le Dictionnaire historique des argots français (Gaston Esnault) 1966, Langue verte et noirs desseins (Auguste Le Breton), 1960, L'Argot chez les vrais de vrais (Auguste Le Breton) 1975, L'argot d'hier et d'aujourd'hui (Jean Riverain, François Caradec) 1969, Dictionnaire de l'argot moderne (Géo Sandry, Marcel Carrère) 1963. c) Dans le domaine de la boxe. Jeter l'éponge. [En parlant du manager d'un boxeur] Jeter dans le ring une serviette éponge de soigneur pour signifier que son boxeur abandonne. Par extension. [En parlant du boxeur] Abandonner. Max Baer jette l'éponge, face à Marciano, à 15 secondes de la fin du dernier round (Paris-Match. 13 janvier 1968 page 8, colonne 1 ). Remarque : Attesté dans le Dictionnaire historique des argots français (Gaston Esnault) 1966, L'argot d'hier et d'aujourd'hui (Jean Riverain, François Caradec) 1969. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 424. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 303; b) 643; XXe. siècle : a) 932, b) 638. Forme dérivée du verbe "éponger" éponger ÉPONGER, verbe transitif. A.— Usuel. 1. Étancher (un liquide) avec une éponge, un chiffon ou un papier absorbant Épongez cette encre avec ce buvard; éponger de l'eau avec une serpillière; éponger du vin renversé sur la table. Une nuée de servantes, brossant, frottant, épongeant, essuyant, a envahi les chambres, et en moins d'une heure la maison a été lavée (VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 151 ). Gasparine l'avait aidée, lui donnant les cuvettes, épongeant derrière elle l'eau répandue (ÉMILE ZOLA, Pot-Bouille, 1882, page 276 ). Ferdinand épongea la sueur qui coulait sous son chapeau (MARCEL AYMÉ, La Jument verte, 1933, page 60 ). Puis il ramassa les morceaux de verre, les jeta dans les cendres, épongea la liqueur sur le carrelage (MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 304 ). — emploi absolu. D'un geste précis, il incisa. — « Épongez », dit-il au médecin, penché près de lui (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Belle saison, 1923, page 873 ). 2. Essuyer, sécher avec un tissu absorbant Éponger le carrelage; éponger les jambes d'un cheval. — Oh! ce qu'il a chaud! disait Madame Carola en épongeant le visage blême et suant avec un petit mouchoir parfumé (ANDRÉ GIDE, Les Caves du Vatican, 1914, page 783 ). Des marqueurs en blouse, (...) épongeaient leurs tableaux noirs, traçaient les chiffres à la craie, les effaçaient immédiatement (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 2, 1948, page 109) : Ø 1. Le café bu, il empoignait le faubert et moi le seau et nous nous mettions à éponger le pont qui n'avait jamais connu pareille fête et nous riions... BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 177. — Emploi pronominal. · [réfléchi] Comte Stolbach von Blumenfeld se fut soigneusement épongé, parfumé, habillé (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 426 ). En sueur, il s'était épongé avec une de ses chemises (JULIEN BENDA, La France byzantine ou le Triomphe de la littérature pure, 1945, page 132 ). · [réfléchi indirect] S'éponger le visage, la figure, le cou, le front, les yeux, les tempes, le crâne, les cheveux, les mains, etc. avec un mouchoir ou une serviette. Puis il s'épongea le front avec un mouchoir à carreaux rouges (ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY,Le Petit Prince, 1943, page 452) : Ø 2.... tandis qu'il se rase et achève sa toilette. Il s'éponge le visage avec des tampons de coton hydrophile qu'il sort d'un grand fourreau de métal. ANDRÉ GIDE, Journal, 1917, page 633. — Spécialement. dans le domaine culin. Égoutter sur un linge (des légumes blanchis, pour leur faire perdre leur humidité, ou une friture, pour lui faire perdre l'excédent de graisse). Éponger des épinards, des filets de poisson, des morceaux de poulet, des coquilles, de la crépine (attesté dans Nouveau Larousse gastronomique (PROSPER MONTAGNÉ) 1967). B.— Au figuré. 1. Moderne, dans le domaine de l'économie et des finances. Absorber, faire disparaître, supprimer (un excédent financier). Éponger un stock avant la rénovation du magasin. Synonyme : résorber. Quant à l'excès des liquidités, épongeons-le par des bons du trésor (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1959, page 119 ). Elle consistait à « éponger » par voie d'autorité une masse monétaire massivement gonflée (FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe. siècle. 1964, page 523) : Ø 3. Quand il y a trop d'argent en circulation (...) l'État met en vente par l'intermédiaire de l'Institut d'émission des titres d'emprunts à court terme; la circulation est alors « épongée » et, (...) les prix cessent de monter ou en tout cas montent moins... JEAN-ALAIN LESOURD, CLAUDE GÉRARD, Histoire économique, 1966, page 481. 2. Littéraire, vieux. Absorber, épuiser, réduire progressivement. Quand ils vous ont assez épongés, qu'ils sont autant fatigués de vous que vous êtes fatigués d'eux, ils passent à un autre (JULES FLEURY-HUSSON, DIT CHAMPFLEURY, Les Aventures de Mademoiselle Mariette, 1853, page 77 ). Avec un pan de leur suaire pour tablier, épongeant lugubrement leur besogne (VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 2, 1862, page 512) : Ø 4. Mademoiselle Creton avait ainsi épongé ses envies de mariage en regardant son frère comme un époux... JULES FLEURY-HUSSON, DIT CHAMPFLEURY, Les Bourgeois de Molinchart, 1855, page 64. 3. Argot. a) Dépouiller (quelqu'un). Léo s'était fait éponger à Longchamp de toute sa paye et avait dû rentrer à pinces (LANGUE VERTE ET NOIRS DESSEINS (AUGUSTE LE BRETON) 1960 et Argot 1975). b) Procurer de la jouissance. Quand elle épongeait un gonze, Micheline ne le lâchait pas avant qu'il ait les doigts de pied en éventail (LANGUE VERTE ET NOIRS DESSEINS (AUGUSTE LE BRETON) 1960 et Argot 1975). Remarque : On rencontre en outre dans la documentation épongement, substantif masculin Action d'éponger, d'essuyer avec un tissu-éponge. Un bonheur intérieur tel qu'il le comparait à l'épongement frais d'un cheval de fiacre, arrivé à une station, après une course par un jour de feu (EDMOND ET JULES DE GONCOURT, Journal, 1896, page 440). La plupart des dictionnaires généraux (sauf Dictionnaire de l'Académie française) enregistrent le synonyme épongeage, substantif masculin. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 225. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 58, b) 276; XXe. siècle : a) 430, b) 497.

« — Par apposition.

Tissu(-)éponge.

Tissu de coton dont les fils dressés ont un grand pouvoir absorbant, et utilisé de ce fait pour le linge de toilette, de bain et de plage. Serviette-éponge, peignoir-éponge.

Faits dans un tel tissu. Elle me frotte le dos et le ventre avec d'impeccables serviettes éponge épaisses comme des tapis (HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 211 ).

De l'eau chaude, du vrai savon, des peignoirs en tissu éponge (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 86) : Ø 3....

Cocteau avait posé pour lui dans cette série, en peignoir de bain ou en péplum éponge, ce qui est tout comme,... BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 186. — MÉTALLURGIE.

Éponge (ou mousse) de platine, de fer.

État caverneux, spongieux, de ces métaux réduits mais non fondus. L'éponge de fer sert à l'élaboration d'aciers de qualité (DICTIONNAIRE DE MÉTALLURGIE (OLIVIER BADER, MICHEL THÉRET) 1962). — CHIRURGIE.

Éponge de gélatine.

Matière hémostatique poreuse obtenue en chauffant une solution de gélatine formolée imbibée de thrombine (d'après Dictionnaire français de médecine et de biologie (ALEXANDRE MANUILA, LUDMILLA MANUILA, M.

NICOLE, H.

LAMBERT) tome 2 1971). 3.

Emplois et locutions figurées. a) Locutions usuelles. · Boire comme une éponge, avoir une éponge dans le gosier. Boire plus que de raison. Remarque : Attesté dans HAUTEL tome 1 et 2 1808, DICTIONNAIRE GÉNÉRAL DE LA LANGUE FRANÇAISE AU CANADA (LOUIS-ALEXANDRE BÉLISLE) 1957. · Presser l'éponge (familier).

Tirer de quelqu'un tout ce que l'on peut.

Ces gens-là ont trop pris, ils sont trop riches, il faut presser l'éponge (Dictionnaire de l'Académie française.

1835, 1878). · Passer l'éponge sur (quelque chose de blâmable).

Le pardonner, n'en plus parler.

Passer l'éponge sur un incident, sur le passé, sur une faute, un défaut...

On a décidé de passer l'éponge sur ce qu'ils appellent « mon moment d'égarement » (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, page 85 ).

Il voulait bien tolérer certains vices du régime, passer l'éponge sur certains scandales parlementaires (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 296 ).

Il leva la tête d'un geste vif qui « passait l'éponge » balayait tout commentaire sur l'incident (JULIEN GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, page 127 ). b) Argot et populaire. a ) Au singulier ou au pluriel. · [En parlant d'une femme entretenue] Tiens que je te fasse voir mon éponge (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 84 ). Remarque : Attesté dans LA FLORE PORNOGRAPHIQUE (AMBROISE MACROBE) 1883, LES EXCENTRICITÉS DU LANGAGE FRANÇAIS (LORÉDAN LARCHEY ) Supplément 1880, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ALFRED DELVAU ) 1883, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE VERTE (HECTOR FRANCE) 1907, LA RUE 1954, DICTIONNAIRE HISTORIQUE DES ARGOTS FRANÇAIS (GASTON ESNAULT) 1966. 2. »

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