Anne FRANK : Journal

« Photo Tall/ Sipa lcono Le 4 a oût 1944 , la p oli ce fit un e d es­ ce nte dan s le quar­ ti er.

L 'Anne xe fut p ill ée par la Ges tap o e t ses habitant s arr ê­ t és.

Par mi les débris, Mi e p er Elli tro u­ vè re nt le journal d 'Ann e.

Photo Tai 1 Si pa lcono Le livre La constitution d'une microsociété L e Journal se compose d'une suite de lettres adressées à une amie imaginaire , Kitty , du 14 juin 1942 au ]er août 1944.

L'écrivain et l'héroïne, Anne Frank, est une jeune Juive de treize ans.

Ses parent s, des commerçants allemands, se sont réfugiés en Hollande dans l'espoir d'échapper à la machine de destruction nazie.

Anne Frank vit son existence insouciante d 'écolière coquette, filant de petits flirts, fêtant son anniver­ saire en compagnie de ses amis.

Mais ce bonheur ne saurait durer.

En juillet 1942, les Frank sont placés devant un choix vital : obéir à l'appel de la Gestapo ou bien s'y dérober.

Ils optent courageusement pour la seconde solution et décident de se cacher , aidés par leurs amis Miep et E lli, dans l'Annexe, un pavillon d'arrière-cour d'un immeuble d 'Amsterdam.

Commence alors une vie de réclusion , avec tout ce que cela comporte de contraintes , dont en particulier le manque de so li­ tude.

C'est cette cohabitation de deux fami lles qu'Anne Frank décrit , au jour le jour , sais issant malgré son jeune âge la com­ plexité des relations humaines.

Dans cette prison humide , la petite fille grandit, devient une femme coquette , sensible aux avances du jeune Peter, lit énormément et se confie à son jour­ nal.

Cependant qu'elle note l'évolution de la sit uation et la montée du danger , elle ne cesse de s'observer.

Avec la plus grande lucidité, elle capte les nuances de son humeur : alter­ nance de gaieté et de désespoir , confiance dans son entourage puis prise de distance, notamment avec sa mère .

Mais jusqu 'à la fin, et malgré les crises de consc ience, ell e poursuivra sa recherche de la vérité, de sa vérité .

C'est sur cette quête que le Journal s'achève tragiquement.

L'écriture de l'introspection L e Journal n'est pas tant un témoignage historique sur la montée nazie que l'exercice quotidien d'une analyse de soi.

Avec un mélange de maturité et de candeur , Anne Frank procède à la dissection des sent iments et des sensations à l'état brut.

Sans jamais sombrer dans la compla isance, la jeune fille adopte au contraire un ton juste et sobre, pénétré d' un grand sens psycho logique.. »