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Antoine-Louis Barye

Publié le 22/02/2012

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1796-1875 Elève de Bosio puis de Gros, il se révéla au Salon de 1831 avec son Tigre dévorant un gavial, puis à celui de 1833 par son Lion au serpent (Louvre). Formé à l'étude des animaux vivants du Jardin des Plantes plus qu'aux disciplines académiques, il n'eut pas de carrière officielle : les Chasses destinées au surtout du duc d'Orléans furent refusées par le jury du Salon. Il collabora cependant aux travaux des Tuileries (Lion assis, 1846) et surtout du Louvre : la Paix et la Guerre, la Force et l'Ordre (1854). Ces derniers groupes appartiennent à une source d'inspiration classique comme le Centaure et le Lapithe (1849) et le Thésée combattant le Minotaure qui contrebalance la veine plus romantique des très nombreuses statuettes ou groupes (Jaguar dévorant un lièvre, 1850) représentant des animaux. Barye a laissé aussi quelques tableaux et de nombreux dessins. Les oeuvres de Barye moulées par Barbedienne ont accrédité un poncif de l'animal dans le monde entier.

« BOURBONS 1831 Louis-Philippe LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Antoine Louis Barye, sculpteur romantique Au Salon de 1831, le sculpteur Antoine Louis Barye se fait remarquer par la critique en présentant un plâtre de son « Tigre dévorant un gavial».

Il va obtenir une médaille de seconde classe, ainsi qu'une commande de l'administration d'un exemplaire en bronze.

Il n'est que temps pour cet artiste de trente~six ans de voir enfin son talent recottnu.

Le célèbre Tigre dévorant un gavial, aujourd 'hui au musée du Louvre .

F ils d'un orfèvre de Lyon, Louis Antoine Barye, né en 1795, a probablement été apprenti chez son père avant d'entrer, à l 'âge de treize ans, dans l'atelier d'un graveur pour équipements militaires, puis chez le célèbre orfèvre Martin Guillaume Biennais.

Ce rude apprentissage lui a permis d'approfondir sa connaissance de tous les travaux du métal, de .la fonte à la ciselure, et lui a rendu de grands services dans ta suite de sa carrière.

Pris par la conscription de 1812 à 1814, il parvient cependant à trouver l'occasion de se familiariser avec la technique du modela­ ge pour les plans en relief.

A sa libération, il s'adonne à sa pas­ sion du dessin et en 1818, entre à l'école des Beaux-Arts .

Pour gagner sa vie, Barye tra­ vaille chez un orfèvre, pour qui il réalise des petites figurines d'animaux, traitées ensuite de manière industrielle.

C'est là que naît sa passion pour la faune , qu'il assouvit en passant des heures dans son seul véri­ table atelier et la seule école qui trouve~râce à ses yewc :iè Jardin des Plantes, rebaptisé. »

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