L'aquariophilie
Publié le 16/12/2011
Extrait du document
Pour le néophyte qui se laisse tenter par l'achat de quelques poissons, l'aquariopbilie devient généralement très vite une véritable passion. Au départ, le débutant est toujours attiré par la beauté des poissons, et il faut reconnaître que dans un appartement un aquarium, quelle que soit sa taille et les poissons qui l'habitent, est toujours très décoratif. Sa place dans une pièce est très facile à trouver, il suffit essentiellement qu'il soit situé dans un endroit bien éclairé.
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Les teintures naturelles
Les teintures naturelles ont une ongme très
ancienne.
Dès que l'homme a su filer et tisser, il a
désiré des couleurs plus gaies pour ses vêtements.
Pour cela il a pensé à tester ce qui l'entourait et
notamment les plantes.
C'est ainsi qu'il a pu en
effectuant diverses préparations obtenir de très bel les couleurs, le plus souvent très proches de celles de la nature.
Durant des siècles la pratique des
teintures naturelles s'est perpétuée, puis les teintu
res chimiques sont venues remplacer ces colora
tions naturelles.
Actuellement,
les teintures naturelles con
naissent un nombre de plus en plus important
d'adeptes, souvent désireux de fuir tout ce qui est
d'origine chimique et de retrouver un certain nom
bre de gestes traditionnels.
Il y a, lorsqu'on prépare
soi-même ses teintures, un travail de recherche per
sonnel qui permet d'obtenir des couleurs plus ou
moins nuancées et surtout plus éclatantes et plus
belles qu'avec
les produits chimiques.
Dans l'ensemble,
les teintures naturelles sont
d'origine végétale.
Celles de provenance animale
sont rares.
Un grand nombre de plantes communes dans
nos bois et nos jardins fournissent de très belles
couleurs et sont d'utilisation facile.
Le noyer donne
différents tons de brun selon les parties utilisées
(feuilles, bogues, chatons).
Les cupules du hêtre tei
gnent en beige.
Les pelures d'oignon donnent selon
la quantité utilisée et leur couleur des tons orangé,
jaune-citron ou fauve.
Avec
le café ou le thé, on
obtient du marron.
Les betteraves donnent une
couleur brun-roux, tandis que l'eau
de cuisson des épinards permet d'obtenir du vert.
La garance
(Rubia tinctorum) donne un très
beau rouge.
Elle fut longtemps l'objet d'importan
tes cultures.
A l'état sauvage on peut la trouver
dans toute la France et dans
le Midi en particulier.
La gaude (Reseda luteola) était autrefois très culti vée.
C'est une plante d'assez grande taille, assez
commune, qui n'est utilisée que séchée ; elle permet
d'obtenir un jaune
« grand teint » très recherché.
Le bleu indigo est, quant à lui, fourni par divers arbres
appartenant au genre Indigofera, tandis que le pas
tel est obtenu par le broyage des feuilles d'Isastris
tinctoria.
La cochenille (Coccus cactz) permet de teindre en rouge cramoisi.
Une fois désséchés, ces petits
insectes sont finement broyés avant d'être utilisés
pour teindre.
Leur
-emploi est très ancien.
Dans
l'Antiquité on s'en servait pour teindre les étoffes
en écarlate.
Quant à la couleur pourpre, elle était
autrefois fournie par un coquillage, le murex.
La préparation
des teintures naturelles est simple à condition de posséder assez de place, un mini
mum de matériel (bassines, balance, thermomè
tre ...
), quelques produits qui serviront comme mor
dant et une bonne flore.
En effet, si l'on veut effec tuer sa récolte soi-même et s'intéresser à toutes les plantes tinctoriales, il est absolument nécessaire de se procurer une flore permettant de reconnaître avec certitude les végétaux.
Toutefois l'utilisation
d'une flore n'est pas toujours très facile pour le néophyte, et dans ce cas il vaut mieux s'en tenir
aux plantes très communes (épinard, oignon,
noyer).
Il est également possible de s'adresser à un dro
guiste ou à un marchand spécialisé qui peuvent
fournir certains produits dont la garance,
le campê
che, le santal rouge et les cochenilles.
Des stages
chez l'artisan permettent de se familiariser avec les teintures naturelles.
Les fibres doivent toujours être lavées ou tout au
moins imbibées d'eau.
Ensuite elles doivent être
mordancées.
L'utilisation d'un mordant est néces
saire dans la majorité
des cas ; rares sont en effet les végétaux qui donnent une coloration lorsqu'ils
sont mis directement en contact avec les fibres.
Le mordant est une substance qui permet de fixer la
couleur sur les fibres que l'on désire teindre.
En
général on utilise l'alun, on emploie également le chrome, l'étain, le sulfate de fer et le sulfate de cui
vre.
Lors du mordançage, on ajoute souvent de l'acide tartrique à l'alun, car celui-ci permet d'obte
nir des teintes plus claires et plus brillantes.
La cueillette
des plantes est effectuée selon les saisons en fontion des parties que l'on désire utili ser.
Il est recommandé de ne pas dévaster les bioto pes.
La passion de la teinture ne doit pas faire
oublier que les plantes doivent être protégées et qu'il ne faut jamais les cueillir en trop grande quan tité..
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