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Baybars Ier

Publié le 08/02/2013

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Baybars Ier (v. 1233-1277), sultan mamelouk d'Égypte (1260-1277). Esclave turc envoyé d'Irak en Égypte, al-Malik al-Zahir Rukn al-Din al-Salih al-Baybars fut incorporé dans la milice des mamelouks et fit partie de la garde personnelle du sultan ayyubide Malik al-Salih. En 1250, il fut l'un des principaux instigateurs du coup d'État qui mit fin à la dynastie ayyubide, mais dut quitter le pays pour la Syrie en raison de rivalités au sein des mamelouks. En 1259, Baybars conduisit, aux côtés de Qutuz, la bataille d'Ayn Djalut, en Palestine, à l'issue de laquelle les Mongols furent repoussés. Revenu au Caire l'année suivante, il accéda enfin au trône, après avoir assassiné Qutuz.

Sous le sultanat de ce chef, brillant stratège autant que bon administrateur, l'Égypte devint l'État musulman le plus puissant du Moyen-Orient. Il installa au Caire un parent du dernier calife de Bagdad, al-Moustansir Billah, restaurant ainsi le califat abbasside, au moins de manière nominale. Ayant obtenu, par son habileté diplomatique, la neutralité de Byzance, Baybars Ier mena avec succès l'offensive contre les Francs en Syrie. Il leur enleva ainsi Césarée (1265), la forteresse des Templiers à Safed (1266), Jaffa (1268) puis, en 1268, le Krak des Chevaliers, réputé imprenable, et la principauté d'Antioche. Ses armées envahirent l'Arménie et pénétrèrent en Asie Mineure, soumettant les Turcs seldjoukides.

Les croisés s'étant assurés du soutien des Mongols, Baybars dut accepter une trêve de dix ans, conclue en 1272. Durant cette période, il brisa la puissance des Assassins (secte secrète d'ismaïliens) en Syrie. Baybars devint plus tard le héros d'un roman populaire de chevalerie arabe, le Sirat al-Malik al-Zahir.

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