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Belau

Publié le 11/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Belau, en palauan Belau et en anglais (autre langue officielle) Palau, pays insulaire d’Océanie, situé en Micronésie, dans le Pacifique occidental. Sa capitale est Koror.

2 MILIEU NATUREL ET FAUNE

La superficie de Belau est de 488 km². Situé au sud-est des Philippines et au nord de la Nouvelle-Guinée, le pays constitue l’extrémité occidentale de l’archipel des îles Carolines. Il comprend vingt-six îles et plus de trois cents îlots, d’origine volcanique ou de structure corallienne (atolls). La plus grande des îles est Babelthuap (368 km2). Le point culminant (628 m d’altitude) se trouve sur la petite île de Koror (8 km2). La forêt tropicale, encore très présente, couvre environ 70 p. 100 du territoire. Des mangroves bordent certaines côtes.

Belau possède une biodiversité sous-marine remarquable, avec notamment 1 500 espèces de poissons évoluant dans les récifs coralliens exubérants et 700 espèces de coraux et d’anémones de mer. Les eaux de l’archipel abritent également des espèces rares et menacées tels le dugong, le bénitier géant et le crocodile marin. L’île de Eil Malk s’enorgueillit d’un « lac aux méduses « (Jellyfishes Lake), un lac marin qui renferme des méduses par millions, d’une espèce non urticante (Mastigias papua). Une réserve naturelle a été créée dans le lagon, autour des Floating Garden Islands (« îles jardin flottant «).

3 POPULATION ET SOCIÉTÉ

La population (21 093 habitants en 2008) vit en majorité sur l’île de Kohor. Elle est d’origine malaise, mélanésienne, philippine et polynésienne. Les langues officielles sont le palauan (une langue appartenant au groupe austronésien) et l’anglais.

4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE

La république de Belau est une démocratie parlementaire ; sa Constitution date de 1981. Le président de la République est à la fois le chef de l’État et le chef du gouvernement. Il est élu au suffrage universel pour un mandat de quatre ans. Le Parlement (Olbiil Era Kelulau, OEK) est constitué de deux chambres : une chambre basse, la Chambre des délégués, et une chambre haute, le Sénat, composées respectivement de 16 et 9 membres élus au suffrage universel pour quatre ans. Il n’existe aucun parti politique au Belau.

5 ÉCONOMIE

L’économie est principalement une économie de subsistance, reposant sur la pêche et l’agriculture (cultures vivrières). L’État tire l’essentiel de ses revenus des bases militaires américaines installées dans l’archipel. Les principales recettes du commerce extérieur proviennent du tourisme (notamment croisières et tourisme sous-marin, en plein développement), de l’artisanat, de la pêche (conserveries de thon) et de la production de coprah. Le centre administratif de la république de Belau est l’île de Koror. La monnaie de Belau est le dollar des États-Unis.

6 HISTOIRE
6.1 Une île sous domination étrangère

Les îles sont découvertes par les Espagnols (Ruy Lopez de Villalobos) au milieu du xvie siècle. L’Espagne en garde le contrôle jusqu’en 1899, date à laquelle l’archipel est vendu à l’Allemagne. Le Japon s’en empare en 1914, au début de la Première Guerre mondiale. En 1922, les îles sont placées officiellement sous mandat japonais par la Société des Nations (SDN). Les Japonais y établissent une base navale, conquise par les États-Unis en 1944, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les îles sont placées, par l’Organisation des Nations unies (ONU), sous tutelle américaine en 1947.

Après avoir refusé, en 1978, de faire partie de la fédération de Micronésie, qui regroupe les autres îles de l’archipel des îles Carolines, Belau devient, en 1981, une république semi-indépendante associée aux États-Unis. Les relations avec les Américains se tendent lorsque ces derniers veulent introduire des armes nucléaires sur leur base militaire.

6.2 Une île indépendante (1994)

Le 1er octobre 1994, un référendum consacre l’indépendance de la république, en libre association avec les États-Unis. Responsables de la défense de l’île, les États-Unis lui apportent une aide économique en contrepartie de l’autorisation d’y ouvrir deux bases. Belau est alors admise au sein de l’ONU. En 1995, elle devient membre du Forum du Pacifique Sud.

Lors de l’élection de novembre 1996, Kuniwo Nakamura est réélu à la présidence de la République, à laquelle il avait été porté à l’indépendance. En 1997, Belau devient le 182e État membre du Fonds monétaire international (FMI). L’année suivante, l’île accueille les Jeux de Micronésie. Tommy Remengesau succède à Kuniwo Nakamura en mars 2001, à la tête de l’État et du gouvernement ; il est réélu en 2004.

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« tion que la demande du proprietaire ne fasse pas l'objet du moindre doute : elle dolt etre, selon toute vraisemblance, incontes- table. Evaluer son preju- dice : Dans la demande adressee au tribunal, it est indispensable de chiffrer le montant de l'indemnite laquelle vous pretendez. Pour cela, it faut estimer le prejudice que vous avez subi : it correspond a la perte de loyers que vous n'avez pas percus, perte due au refus du concours de la force publique par le pre- fet.

II est calcule depuis la date du refus de ('adminis- tration, jusqu'a la date de la decision rendue par le tribunal. Peuvent egalement 'etre pris en compte d'autres para- metres, comme les degra- dations commises par le locataire, le remboursement des frais de procedure ainsi que des frais d'honoraires d'avocat, s'ils sont justifies... Important : m'eme si la demande de l'huissier est adressee durant la periode d'hiver pendant laquelle aucune expulsion n'est en principe possible, la res- ponsabilite de l'Etat est quand merne engagee, s'il est prouve que le prefet a commis une faute en refu- sant de preter main forte a ('operation, qui n'aurait pourtant entrainer aucun trouble de l'ordre public. Conclusions : Kerne si toutes ces dernarches s'etalent sur des periodes longues, les proprietaires qui exercent un recours devant le tribunal adminis- tratif pour refus de concours de la force publique par le prefet obtiennent gene- ralement satisfaction et percoivent des dommages- inte 'rets en contrepartie des consequences dommagea- bles de ce refus. LA LOI ET VOUS Il existe en matiere de refus de cooperation de ('administration un arret célèbre, appele « arret Couiteas », rendu par le Conseil d'Etat le 30 novembre 1923.

L'affaire portait sur l'expulsion de 8 000 personnes qui s'etaient installees sur les terres d'un proprietaire et qui ne faisaient pas l'objet d'une expulsion malgre la decision judiciaire la prescrivant : « Si le gouvernement pent refuser le concours de la force armee s'il estime qu'il y a dan- ger pour l'ordre et la securite, it en resulte un prejudice pour l' interesse qui doit alors etre indemnise par l'Etat.. »

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