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La Belgique survivra-t-elle en 2013?

Publié le 01/09/2012

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Dans quelques années, en 2013 choisira-t-on, la Belgique pourrait rester telle qu’elle est aujourd’hui, à savoir l’Etat fédéral de Belgique avec ses trois régions, schéma le plus envisageable ; être coupée en trois, chose fort peu probable, Bruxelles étant une région bilingue ; annoncer sa scission et être d’un côté la Flandre, de l’autre la Wallonie-Bruxelles ; annoncer sa scission et être d’un côté la Flandre-Bruxelles, de l’autre la Wallonie. La scission de la Belgique est plus un débat rhétorique qu’un débat susceptible de survenir prochainement. En septembre dernier, le roi Albert II a désigné deux médiateurs pour tenter de renouer le dialogue entre les partis présumés pour former le gouvernement de coalition. André Flahaut (PS), président de la Chambre des députés et Danny Pieters (N-VA), président du Sénat ont joué leur rôle tel qu’il été demandé, à savoir, faire réfléchir la Flandre, notamment des problèmes à résoudre si une scission s’opérait. Par exemple, le traité de Lisbonne du 1er Décembre 2009 autorise un pays à se retirer de l’Union Européenne. Si la Belgique se scindait en deux, elle devrait s’en retirer puis les deux nouveaux Etats demander leur entrée.

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« Bruxelles est la capitale de la Belgique mais elle représente également le « cœur » de l'Europe.Elle regroupe en son sein le siège de la Commission Européenne dans l'immeuble Berlaymont, le siège du Conseil de l'Union Européenne dans l'immeuble JustusLipsius, présidé par Herman Von Rompuy, ancien chef du gouvernement belge avant Y.Leterme.Les cessions dites « extraordinaires » du Parlement Européen ont lieu à Bruxelles.Au niveau international, Bruxelles a une influence, le siège de l'Otan s'y trouvant.La région d Bruxelles-Capitale se situe du côté Flamand alors que la majorité se trouve être francophone.

Ceci pose problème pour les flamands qui estiment mériterla ville plus que leurs compatriotes à influence française.Une scission de la Belgique entraînerait immédiatement d'autres questions d'ordre presque mondial.* Qu'adviendrait-il de Bruxelles ?* Une appartenance à telle ou telle région favoriserait-elle ou pas la continuité de ses actions européennes et internationales.Outre les envies indépendantistes, Bruxelles demeure l'un des enjeux majeurs du conflit.A l'image de toutes ces régions d'Etat qui se veulent indépendantes, celle des régions belges devrait – si elle a lieu – prendre encore quelques années avant de seprononcer définitivement.

D'une part, les désaccords entre la Flandre et la Wallonie à ce sujet et la situation de Bruxelles-Capitale freinent toute négociation.

D'autrepart, l'Etat belge a lui aussi son mot à dire et ne semble pas favorable à une complète indépendance malgré l'autonomie régionale exponentielle.

La Belgique va-t-elleenfin trouver une solution pour constituer son gouvernement ? Qui va être choisi à la fonction de premier ministre par le roi des belges ? On sent que la Belgique esttir aillée entre son envie de rester soudée et la compréhension qu'elle peut avoir pour la Flandre notamment et son sentiment, parfois, d'infériorité.

Cinq mois après leslégislatives anticipées, la Belgique se doit de trouver une entente qui satisferait chaque partie opposante, chose qu'on ne peut critiquer, tant Albert II a cherché àarranger ce conflit, trop entériné en Belgique.

L'identité nationale laisse sa place à l'identité régionale semblant minoritaire à la vue des sondages, au dépend d'uneBelgique majoritaire qui pourrait passer pour un cœur de pierre.

Or, c'est justement parce qu'elle n'en est pas un que le problème perdure…. »

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