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Biographie: VOLTAIRE

Publié le 08/12/2009

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voltaire

Par ses multiples talents et son goût pour la polémique, Voltaire eut une influence exceptionnelle sur ses contemporains ; pour nous, il reste l'auteur de ces chefs-d'œuvre que sont les contes philosophiques, comme Candide et Zadig.

L'oeuvre de Voltaire comprend vingt-huit tragédies, dix comédies, des opéras, des fêtes galantes, un poème épique (La Henriade), un poème burlesque (La Pucelle d'Orléans), des oeuvres historiques, scientifiques et philosophiques, sans compter sa correspondance (plus de dix mille lettres), des épîtres, satires, poèmes, pamphlets. La première édition des oeuvres complètes de Voltaire (édition de Kehl, 1784-1789) comprend soixante-dix volumes.

  1. VOLTAIRE : MICROMEGAS
  2. VOLTAIRE : ESSAI SUR LES MOEURS ET L'ESPRIT DES NATIONS
  3. VOLTAIRE : DICTIONNAIRE PHILOSOPHIQUE
  4. VOLTAIRE : CANDIDE
  5. VOLTAIRE : TRAITE SUR LA TOLERANCE
  6. VOLTAIRE : LETTRES PHILOSOPHIQUES
  7. Histoire de Charles XII de VOLTAIRE
  8. Lettres philosophiques de VOLTAIRE
  9. Zaïre de Voltaire
  10. Correspondance de VOLTAIRE
  11. Zadig ou la destinée de VOLTAIRE
voltaire

« La vie de VoltaireUNE JEUNESSE ENTRE HUMANISME ET LIBERTINAGENé en 1694 dans un milieu bourgeois aisé, cultivé et janséniste de tradition, François-Marie Arouet entre au collège Louis-le-Grand en 1704 ; sonintelligence exceptionnelle le fait vite remarquer de ses maîtres (des jésuites) qui encouragent, par leur enseignement classique et humaniste, son goûtpour le théâtre, la poésie et l'histoire.

Il fréquente dans ce collège des jeunes gens de grandes familles dont certains, destinés aux plus hautes fonctions, luiseront un jour d'un secours précieux.

Son parrain, l'abbé de C hâteauneuf, l'introduit de bonne heure dans le milieu libertin de la société du T emple.

Au sortirdu collège, en 1711, il entreprend des études de droit dont il se dégoûte rapidement.

Après un bref séjour en Hollande où il s'essaie à la diplomatie, ilrevient à Paris pour y mener une vie de plaisirs et commet quelques petits écrits satiriques contre le Régent, ce qui lui vaudra deux exils en province puisun emprisonnement de onze mois à la Bastille (1717-1718). LA GLOIRE PRÉCOCE D'UN POÈTE MONDAIN En 1718, François-M arie Arouet prend le nom de V oltaire et connaît un vif succès avec sa première tragédie, Œdipe, qui lui vaut une pension royale mais aussi quelques inimitiés en raison des implications religieuses de la pièce.

À l'âge de 24 ans, Voltaire est un homme recherché, fêté, en faveur, à la Cour et à qui on demande trois pièces pour le mariage de Louis XV .

Invité de château en château (c'est à cette époque qu'il fait, à La Source, la connaissance delord Bolingbroke) et en même temps très heureux en affaires, V oltaire croitavoir réalisé ses ambitions quand éclate, en janvier 1726, la querelle avec le chevalier de Rohan.L'AFFAIRE DU CHEVALIERDE ROHAN-CHABOTLes témoignages divergent sur l'origine de la querelle : pour les uns V oltaire et le chevalier se seraient pris de bec au théâtre en présence de la comédienneAdrienne Lecouvreur, pour les autres la querelle aurait éclaté chez le duc de Sully.

Dans les deux cas, la responsabilité du conflit reviendrait au chevalierqui se serait moqué de la naissance de Voltaire ; ce dernier aurait répondu dans la première hypothèse : « Mon nom, je le commence, et vous finissez levôtre ! », et dans la seconde : « M.

le chevalier, c'est un homme qui ne traîne pas un grand nom, mais qui honore le nom qu'il porte.

» Peu importe laquelle deces deux répliques est la vraie, elles disent toutes les deux la même chose, à savoir que le mérite l'emporte sur la naissance.Quelques jours après, V oltaire est bastonné, sous l'oeil du chevalier, par trois ou quatre de ses sbires.

Voltaire porte plainte, s'indigne, exige justice,menace de duel ; on l'enferme à la Bastille.

La désillusion est grande : un bourgeois, en dépit de sa fortune et d'un talent reconnu par tous, vaut décidémentmoins qu'un noble.

A mer, Voltaire obtient sa libération contre la promesse de s'exiler en A ngleterre.VOLTAIRE EN ANGLETERREIl débarque en mai 1726 en Angleterre, où il apprend que ses banquiers ont fait banqueroute.

Il s'installe chez un homme d'affaires de Londres, Falkener ; ilest reçu par Bolingbroke et fait la connaissance de personnages importants, parmi lesquels Pope, Swift et C larke.

Il apprend rapidement l'anglais, ce qui luipermet de découvrir la littérature anglaise et notamment Shakespeare.

C 'est pour lui une époque de découverte et de travail : il publie La Henriade, se documente pour ses futures Lettres anglaises dont il commence une première rédaction, et écrit en anglais un Essai upon epick poetry.

Le séjour en A ngleterre est une étape décisive dans l'évolution intellectuelle de Voltaire.LA GLOIRE À NOUVEAU, MAIS À CIREYDe retour en France en 1728, V oltaire retrouve peu à peu à Paris la place qui était la sienne avant l'affaire de Rohan : d'heureuses spéculations rétablissentsa situation financière, diverses tragédies et son Histoire de Charles XII lui valent de nouveaux succès.

En 1734, il laisse publier les Lettres philosophiques. Voici par quel arrêt l'oeuvre est condamnée: « La C our a ordonné que ledit livre sera lacéré et brûlé [...] comme scandaleux, contraire à la Religion, auxbonnes moeurs et au respect dû aux Puissances.

» Voltaire doit immédiatement s'exiler en Lorraine, à C irey, chez Mme du Châtelet, mais rien de mieuxqu'un tel arrêt pour assurer le succès d'une oeuvre, qui circulera désormais sous le manteau.Entre 1734 et 1744, V oltaire passe le meilleur de son temps à C irey.

Pendant ces dix années d'une intense activité intellectuelle, il montre l'étendue de shcuriosité et la variété de son talent.

Il écrit pièce sur pièce — qu'il fait jouer à Paris, à Lille, ou même dans le grenier du château —, s'occupe de sciences etpublie les Éléments de la, philosophie de Newton (1738), s'intéresse à l'histoire et commence Le Siècle de Louis XIV et l'Essai sur les mceurs. LES DÉCEPTIONS DE L'HOMME DE COUREn 1744, d'A rgenson, devenu ministre, ancien condisciple de Louis-le-Grand, rappelle V oltaire à Paris.

C e seront trois années de triomphe à la C our :Voltaire est nommé historiographe du roi, gentilhomme ordinaire de la C hambre, et il entre à l'A cadémie.

Mais Louis XV, qui s'est toujours méfié duphilosophe, ne l'aime guère et le disgracie en 1747.

Retour désabusé de Voltaire à C irey.En 1750, Voltaire cède enfin aux instances de Frédéric II qui depuis longtemps déjà l'invitait à Berlin.

Il profite de ce séjour de trois ans pour publier Le Siècle de Louis 211V et pour s'engager sans retenue dans la voie du conte philosophique : il écrit Micromégas.

Voltaire espérait jouer le rôle de conseiller, d'éminence grise et de guide moral auprès du roi allemand dans lequel il voyait un « Salomon du Nord ».

devra très vite renoncer à son rêve de despotismeéclairé qui l'animait en arrivant : Frédéric n'est pas le roi philosophe qu'il attendait.

À l'amitié va succéder la désillusion puis le conflit.

Il quitte Berlin enmars 1753, est arrêté à Francfort pour qu'il restitue des manuscrits du roi.UNE RETRAITE ACTIVE AUX DÉLICESVoltaire achète en 1755 une propriété à Genève, les Délices, et espère y trouver une retraite paisible avec sa gouvernante, Mme Denis.

Mais très vite il semet en froid avec les autorités genevoises parce qu'il installe chez lui un théâtre, ce qui est interdit sur le territoire de Genève.

Il inspire à d'Alembertl'article « Genève » de l'Encyclopédie; les protestants genevois s'indignent de passer pour des déistes.

Il publie Candide en 1759 et quitte les Délices en 1760 pour s'installer à Ferney.LES DERNIÈRES ANNÉES À FERNEYVoltaire achète en 1760 l'immense propriété de Ferney dont il sera le seigneur dynamique, attentif et éclairé.Voltaire reçoit des visiteurs de toute l'Europe et entretient une correspondance spectaculaire avec tout ce que le continent compte de grands personnageset d'intellectuels.

Il engage de nouveaux combats philosophiques contre l'intolérance, contre l'injustice, et obtient la réhabilitation de Jean Calas(protestant injustement condamné pour le meurtre de son fils).

Sa production littéraire, loin de tarir, semble redoubler et compte tragédies à thèse, contes,traités, dialogues et pamphlets.LE RETOUR TRIOMPHAL À PARISDe retour à Paris en février 1778, V oltaire connaît un véritable triomphe : son passage suscite des manifestations d'enthousiasme populaire, au théâtre lepublic l'acclame, il est fêté à l'Académie et court de réception en réception organisées en son honneur.

Épuisé par tant de succès, V oltaire meurt le 30 maide la même année.. »

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