Devoir de Philosophie

Le Bourgeois gentilhomme de MOLIÈRE (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Distant et froid à la manière de la pièce, Louis XIV aurait dit à Molière lors de la deuxième représentation : « En vérité, vous n'avez encore rien fait qui m'ait plus diverti, et votre pièce est excellente. » Un bourgeois ignare mais fortuné espère devenir gentilhomme en singeant les manières des nobles.

« par privilège ? Oui, dans une Turquie de fantaisie ! Garantit-elle la noblesse morale ? Non, si l'on en juge parDorante, parasite qui prostitue son appartenance à cette classe. 2 • LE TEXTE Un marchand d'étoffe, M.

Jourdain, a gagné beaucoup d'argent, mais non l'estime de lui-même, qu'il pense trouveren imitant les nobles — leurs habits, leurs belles manières, leur aisance, leur instruction.

Or, plus il s'y essaie, plus ilest grotesque : l'argent ne fait décidément pas le rang.

Et peu s'en faut que cette folie des grandeurs ne fasse lemalheur de sa fille Lucile.

Heureusement, l'ingénieux valet de Cléante, celui qu'elle aime, sauve tout : se déguiser,déguiser l'un, l'autre, tous en nobles Turcs, c'est son affaire ! Dans le tourbillon d'une cérémonie folle et follementgaie où M.

Jourdain est fait « Mamamouchi », le valet de Cléante emporte son accord pour marier la jeune fille à sonmaître. 3 • LES THÈMES MAJEURS • Les nouveaux richesLe XVIIe siècle en connut beaucoup : le commerce et la guerre les avaient nourris.

Certains se sortirent de la roturepar l'usurpation de titres.

M.

Jourdain voudrait bien « qu'il lui eût coûté deux doigts de la main et être né comte oumarquis ».

Mais Le Bourgeois gentilhomme n'est pas seulement une comédie de moeurs : chaque époque a sesnouveaux riches, qui tous ont honte de leur origine et tentent de racheter leur humiliation par l'étalage de leursbiens. 4 • L'ÉCRITURE • Un théâtre totalLa musique, le chant, la danse sont présents à la fois à l'intérieur des actes et comme intermèdes.

Ce ne sont pasdes ornements : la leçon d'armes et le salut à la marquise sont des danses du lourd M.

Jourdain.

À la fin, un livretétait donné aux spectateurs, qui, se mettant à chanter, devenaient acteurs, salle et scène confondues.• Les riresLa pièce est une farce.

Elle use du comique des silhouettes (Jourdain est, dans la typologie des emplois, le « ventredoré ») ; lie le comique de situation et celui des gestes ; joue des registres de langue : langages des métiers, turcde fantaisie, démonstrations burlesques du linguiste (cf.

les voyelles et le billet d'amour). Distant et froid à la manière de la pièce, Louis XIV aurait dit à Molière lors de la deuxième représentation : « Envérité, vous n'avez encore rien fait qui m'ait plus diverti, et votre pièce est excellente.

» Un bourgeois ignare mais fortuné espère devenir gentilhomme en singeant les manières des nobles. Contexte Cette comédie en cinq actes et en prose est représentée pour la première fois à Chambord, le 14 octobre 1670.Intégrant des intermèdes chantés et dansés, la pièce obtient un très grand succès.

Molière raille ici ceux qui, parprétention, se mettent à singer les manières des nobles. Personnages principaux - M.

Jourdain, bourgeois, drapier de son métier, rêve d'être gentilhomme ;- Mme Jourdain, qui tente de raisonner son mari ;- Lucile, leur fille, amoureuse de Cléonte ;- Cléonte, épris de Lucile mais rejeté par M.

Jourdain ;- le valet de Cléonte, personnage ingénieux qui imagine un stratagème pour que son maître parvienne à ses fins. Résumé M.

Jourdain essaye désespérément d'acquérir les manières de la noblesse.

A cet effet, il prend des cours demusique, de danse, d'armes, de philosophie, etc.

Il rencontre un comte et une marquise qui se moquent de lui et leflattent dans le but de l'exploiter.

M.

Jourdain refuse à Cléonte la main de sa fille Lucile, qu'il ne veut marier qu'à un. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles