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Candide, un conte philosophique

Publié le 04/12/2012

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Le genre du conte philosophique date du 18e siècle. C'est d'un récit fictif court et plaisant qui emprunte des traits aux contes et romans traditionnels, on y joint les problématiques très sérieuses de la philosophie. Cette alliance un peu contre nature, car le Larousse définit le conte comme « un récit dont le but est moins d'instruire que d'amuser. « en a fait une arme efficace dans l'engagement de Voltaire contre les injustices et l'optimisme.     « Candide « s'articule autour de 30 chapitres ce qui est assez conséquent, ceux ci sont centrés principalement sur le 5è chapitre où Candide découvre le mal. Le globe est arpenté, France, Guyane, Angleterre, Italie, Hollande, Brésil etc et par tous les moyens, à pied, par bateau etc. D'un certain point de vue, le récit est régi par des retrouvailles miraculeuses aussi par l'apparition de personnages sensés être morts par exemple au chapitre 5, où Candide retrouve Pangloss ou encore aux chapitres 7 et 23 où Candide revoit sa bien aimée, et donc basé sur l'invraisemblable. La répétition donne un rythme au récit et fait partie intégrante de celui-ci , il y a souvent des catastrophes, comme au chapitre 5, quand il se produit une tempête, un naufrage puis un tremblement de terre, mais il y a aussi des maux causés par l'homme, comme au chapitre 6 où les chrétiens font un autodafé, le spectacle du Mal est donc sous toutes ...
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« l'absurdité de la philosophie optimiste de Pangloss.

On peut aussi parler du chapitre 6, se passant à Lisbonne, où Candide et Pangloss, ayant déjà été confrontés à des situations douloureuses, sont encore confrontés à l'autodafé.

Une grande accumulation est présente dans ce chapitre : dans le premier paragraphe, la décision de l'autorité religieuse puis dans le deuxième paragraphe l'autodafé et dans le troisième la réaction de Candide.

Le rythme du conte convint donc que la vie est un enchaînement de malheurs.

Dans ce conte, le passage d'un chapitre à l'autre se fait très vite, on peut deviner à la fin des chapitres ce qu'il va se passer dans le suivant, il y a donc un jeu de prévisibilité, qui est renforcé par les titres des chapitres qui annoncent le ou les événements du chapitre.

Comme dans le chapitre 5 où l'on devine un peu ce qu'il va se passer dans le chapitre suivant quand le familier fit un signe de tête à son estafier.

On devine que la philosophie de Pangloss n'a pas été acceptée par les habitants de Lisbonne, il va donc être puni, mais on ne sait pas comment, cela nous tient donc en haleine.

Les chapitres ont donc des liens, ils sont soudés mais ils ont quand même chacun leurs spécialités.

      L'optimisme ne se limite pas à une attitude mentale (être confiant dans l'avenir), il se traduit aussi par des attitudes plus actives et des comportements concrets face aux difficultés de l'existence : recherche de soutien et d'informations, application de stratégies adaptées pour régler le problème ou améliorer son moral, etc. L'optimisme ne se limite pas à une attitude mentale, il se traduit aussi par des attitudes plus actives et des comportements concrets face aux difficultés de l'existence.

Et Voltaire dans son conte se moque de cette philosophie en caricaturant et critiquant les philosophes optimistes.

Et Pangloss fait parti de ces philosophes là, dont la devise est « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ».

Selon Pangloss, toutes les catastrophes qui se sont passées seraient normales pour le bon fonctionnement du Monde.Le mal servirait alors seulement à mettre en valeur le bien..Pangloss est une caricature.

Il soutient même après le tremblement de terre que « tout est bien », ce qui lui attirera les foudres de l'Inquisition.

Il ne veut pas sauver l'anabaptiste, car sa noyade devait arriver.

Pangloss trouve des justifications à tous malheurs.

Et Voltaire ruine cette. »

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