Centrales solaires

« Centrales solaires a1 5 Le soleil est une source d'énergie Intermittente.

Pour atténuer les chocs thermiques, que ses variations feraient supporter à la chaudière, et les à-coups de la production, on intercale dans le dispositif des réservoirs assurant un stockage thermique régulateur (pour Thémis, un stock de 600 tonnes de sels fondus représente l'équivalent de six heures d'ensoleillement).

6 Les procédés varient selon la puissance envisagée.

Pour quelques dizaines de kilowatts (l'autonomie énergé­ tique de lieux isolés), on adoptera les tapis de capteurs plans.

Au-dessus du mégawatt électrique, la centrale il tour.

Entre 100 et 1 000 kW (l'alimentation d'une bourgade) de nombreux systèmes sont à l'essai : centrales à tour miniaturisées (projet mini-Them français), cc auges ..

, "con­ ques ..

ou cc cuvettes " solaires, ou capteurs cylindre-para­ boliques comme ceux retenus pour le montage en Corse de la centrale Bertin-CEA (400 kW) en 1980.

7 Les rendements actuels sont dérisoires au regard des milliers de mégawatts produits par le nucléaire.

Mais l'énergie solaire est Inépuisable.

Non polluante, elle ne provoque pas d'élévation thermique de la biosphère.

Aussi la recherche de pointe travaille-t-elle sur un matériau - le silicium amorphe -grâce auquel les centrales à photo­ piles pourraient faire du soleil, à moyen terme, le substitut commode et peu coOteux du pétrole et de l'uranium.

8 L'inégal ensoleillement du globe commande une iné­ gale implantation des centrales.

Mais en France, où il varie de 1 400 à 1 800 heures par an du Nord au Sud, on a calculé que 2 000 km2 d'installations (0,4% du territoire) suffiraient à tous les besoins en électricité du pays .

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Voir aussi : Biosphère, Energies nouvelles, Etats-Unis.. »