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CHAGALL, Marc (1887-1985)Peintre, il célèbre le folklore russe et la tradition juive dans ses compositions.

Publié le 23/10/2012

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Chagall Marc Peintre français d'origine russe * 7.7.1887, Vitebsk (Russie) + 28.3.1985, Saint-Paul-de-Vence Né dans une famille juive de condition modeste, il étudie aux Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, puis se rend à Paris en 1910. Au cours de ses quatre années dans la capitale, il rencontre de nombreux artistes avant-gardistes (Apollinaire, Cendrars, Soutine, Léger). Il accomplit alors une première série d'oeuvres très personnelles : thèmes inspirés de son enfance, du folklore russe et des rites hassidiques ; vision symbolique, libérée de la figuration traditionnelle par une décomposition des formes et une palette riche, influencée aussi parfois par le cubisme et Robert Delaunay (\"Moi et le village\", 1911 ; \"À la Russie, aux ânes et aux autres\", 1911).

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)\HDLN0000100109 \LINK0036600370PE_0583T \LINK0068300690PE_0254T Chagall Marc Peintre français d'origine russe * 7.7.1887, Vitebsk (Russie) + 28.3.1985, Saint-Paul-de-Vence Né dans une famille juive de condition modeste, il étudie aux Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, puis se rend à Paris en 1910. Au cours de ses quatre années dans la capitale, il rencontre de nombreux artistes avant-gardistes (Apollinaire, Cendrars, Soutine, Léger).

Il accomplit alors une première série d'oeuvres très personnelles : thèmes inspirés de son enfance, du folklore russe et des rites hassidiques ; vision symbolique, libérée de la figuration traditionnelle par une décomposition des formes et une palette riche, influencée aussi parfois par le cubisme et Robert Delaunay ("Moi et le village", 1911 ; "À la Russie, aux ânes et aux autres", 1911). De retour en Russie à l'époque de la Première Guerre mondiale, il renoue avec ses origines et peint des figures de types israélites (portraits de sa famille, de rabbins comme son "Rabbin au citron", 1914), ainsi qu'une série d'amoureux, de bouquets et d'intérieurs, aux couleurs rayonnantes et à la perspective abolie par un jeu de contours estompés.

En 1922, il revient en France et, outre des gravures commandées par Vollard et de monumentales eaux-fortes (illustrations des "Âmes Mortes" de Gogol, 1924-1925 ; des "Fables" de La Fontaine, 1926-1931 ; de la Bible, 1930-1939), il réalise des toiles laissant transparaître son angoisse de la prochaine guerre et du destin tragique des juifs ("Crucifixion blanche", 1938).

En 1937, il obtient la nationalité française, puis se réfugie aux États-Unis de 1941 à 1948, où son exil est marqué par la mort de sa femme Bella.

Rentré en France, il s'installe à Vence en 1950 et s'initie à de nouvelles techniques (sculpture et céramique), tout en peignant une série de tableaux poétiques sur Paris ("Les Ponts de la Seine", 1953). Ses dernières oeuvres, où prédominent des thèmes bibliques, sont principalement consacrées à l'art du vitrail (cathédrale de Metz, 1960-1968 ; cathédrale de Reims, 1974 ; synagogue de l'hôpital de Jérusalem, 1962), de la mosaïque (université de Nice, 1968 ; Chicago, 1974), de la fresque (plafond de l'Opéra de Paris, 1963-1965).

En 1973 est inauguré à Nice le musée du Message Biblique, qui présente notamment dix-sept toiles et leurs esquisses préparatoires (1955-1967) offertes par l'artiste. 1. »

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