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CHEVAL ARRÊTÉ PAR DES ESCLAVES de GERICAULT

Publié le 07/08/2012

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Le tableau a été vendu au mois d'avril 1866 par Pillet à Couvreur, qui le revendit aussitôt au musée des Beaux-Arts de Rouen. On connaît un dessin à la plume qui présente une composition identique et dont A. Colin a tiré une lithographie...

gericault

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PAR DES ESCLAVES 181 7 Pein tre français Analyse ...., Ce tableau est à l'évidence une étude pour une composition plus ample et plus complexe.

Le format assez réduit, la technique à touches ·larges et rapides et les empâtements indiquent qu'il s'agit d'une esquisse sommaire.

La scène repré­ sente quelques jeunes gens nus ou semi-nus qui tentent à grand peine de contenir un cheval sau­ vage.

Ce dernier, affolé, rue ~t tente de fuir au galop.

Son énergie extraordinaire est difficile­ ment maîtrisée par deux esclaves qui le tiennent au mors tandis que deux autres hommes le main­ tiennent par la queue.

La composit_ion horizon­ tale évoque un bas-relief antique.

A l'évidence, Géricault est sous l'influence de son voyage à Rome des années 1816-1817.

· Outre ses références à l'Antiquité - on peut aussi lier cette scène aux bas-reliefs du Parthénon -cette œuvre témoigne de l'influence de la peinture italienne des xvre et xvne siècles, notam­ ment celle de Raphaël et de Giulio Romano.

On reconnaît par exemple le jeune homme qui se trouve à droite de la Déposition Baglioni de Raphaël (Rome, galerie Borghèse).

Des référen- Roman tisme Huile sur carton sur toile 48,5 x 60 ,5 cm ces à l'école bolonaise du début du xvne siècle apparaissent aussi et on remarque d'évidents rap­ prochements avec L'Aurore de Guido Reni (casino Pallavicini) ou avec l'œuvre du Guerchin dont on retrouve ici les ciels d'un bleu intense aux lourds nuages blanc gris.

Cette scène située hors du temps et de l'espace réels apparaît comme une évocation arcadienne, assez rare dans l'œuvre de Géricault.

L'œuvre C Le tableau a été vendu au mois d'avril 1866 par Pillet à Couvreur, qui le revendit aussitôt au musée des Beaux-Arts de Rouen.

On connaît un dessin à la plume qui présente une composition identique et dont A.

Colin a tiré une lithographie.

La toile a figuré à l 'exposition organisée à Paris en 1924 à l'occasion du centenaire de la mort de l'ar­ tiste et plus récemment à ~a grande exposition itiné­ rante qui s'est tenue aux Etats-Unis en 1971-1972.

Lesdolltes de l'artiste 1 ~ Y9Y~g~ .· •..• ~~ ...

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«J'ai entend}y cotl1Plim~ntavecpl~i~i1; tl1~~· unefqis tremblé, écrit ~il, j'ai douté de moi-même et j' ai seul, ..

se convainc que P radier s'est raillé et lai été bieJ1 .lùngte1Dps .

à me remettre .

de mon envoie une demande d'explication assortie œune C tto uble, )> Dans nnç autre anecdote que rapporte menaçe de duel -Pradier, ébahi , proteste de sa .; le sculpteur genevo i s.·Jl)JI1es .·Pradier, leq uel se sincérité · ; ce sur .quoi Gérica uJt ..

·tontbe .

dans · ses ' ttol.Jyait à Rome en même temps que Géricault , br~ ei1 disàllt : « Alors, c'est vraiment vrai ql.Je ~:r!ltJ,spara~sent à nouveau le doute et hnxiété.

Du même peintre : PICTO 651 à 660a Photo musée des Beaux-Arts, Rouen.

© Nardini Editore, 1994.

Uriade pour l'édition française, 1994.

34-26. »

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