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Comment Dépasser La Tension Entre Les Champs Humanitaire Et Politique ?

Publié le 06/11/2012

Extrait du document

Ces normes produites généralement par des acteurs non gouvernementaux sont parallèlement légitimées

par leur validation par des acteurs gouvernementaux qui permettent à long terme leur application.

2) Du domaine d’actions humanitaires contre l’Etat aux actions humanitaires avec l’Etat

a) Les activités des ONG et des humanitaires dans une relation ambigüe avec les militaires

« La raison humanitaire « est utilisée a tout va pour justifier l’intervention militaire dans des conflits ce qui

rend la relation des activités de ces acteurs militaires avec celles des ONG et des humanitaires plutôt

ambigüe.

b) Un gouvernement humanitaire et l’humanitarisation de l’Etat

« L’humanitaire « est vraisemblablement le terme le plus conjugué, depuis ces dernières années, ce qui a

poussé même le gouvernement et plus largement l’Etat à s’humanitariser afin d’oeuvrer au nom de ce

langage.

« dessous d’une ingénierie institutionnelle multicentrée », Cultures et conflits, 2005).

Le thème des rapports entre les humanitaires et le politique a aussi mobilisé des chercheurs anglophones, comme Kathryn Sikkink, politiste américaine spécialiste des droits de l’Homme et du droit international, notamment dans son article « Human right, Principled issue-Networks, and sovereignty in Latin America », publié dans International Organization.

L’étude de la situation soulève rapidement un paradoxe.

Alors que les humanitaires se sont construits « contre l’Etat », on constate, dans l’espace transnational, l’existence de liens étroits entre les domaines humanitaire et politique, tant au niveau des acteurs que des actions.

Aussi, on peut se demander comment dépasser la tension originelle entre les champs humanitaire et politique ? Si ce rapport est marqué par une volonté originelle d’indépendance des humanitaires par rapport au pouvoir politique (I), cette frontière se révèle de plus en plus poreuse (II), ce qui a amené à reconsidérer la relation entre les deux sphères.

I) La volonté originelle d’indépendance des humanitaires par rapport au pouvoir politique A) Une indépendance fondatrice de l’action humanitaire article 6 1) La recherche de légitimité de leur action a) La constitution de contre-pouvoirs non gouvernementaux : le poids important des ONG Ils se sont regroupés en ONG à l’échelle transnationale poids à leur action.

(Parler du réseau des ONG) b) L’affirmation de points de vue différents des acteurs politiques traditionnels ONG qui ont du poids face aux institutions politiques affirmer des points de vue différents et indépendants de la politique des Etats et des Organisations Internationales.

Biafrais -> Fondation GIMCU + Journal TONUS MSF. 2) La recherche constante du consensus autour de leur action a) L’adoption de postures non clivantes : un « discours sans opposants » Contrairement au domaine de la politique, adoptent des positions non clivantes les humanitaires fonctionnent avec une logique différente de la logique politique.

b) Une réticence pour l’engagement sur le terrain politique Le terrain politique terrain de contestations, de critiques.

Or, les associations humanitaires veulent éviter les contestations et les critiques.

Par conséquent, les humanitaires renoncent à se lancer sur la scène politique.

« Personne ne viendra critiquer le geste, et le geste est gratifiant », par rapport à l’humanitaire d’urgence.

B) Une recomposition identitaire des humanitaires. »

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