Devoir de Philosophie

Commentaire Composé : Chant d'automne de Charles Baudelaire

Publié le 14/01/2012

Extrait du document

baudelaire

   Le poème « Chant d’automne« écrit par un auteur du seizième siècle, Charles Baudelaire est tiré de la partie « Spleen et Idéal «, du recueil « Les Fleurs du Mal «. Ce poème de sept strophes est divisé en deux parties dont nous ferons l'étude de la première. Elle est composée de quatre quatrains, de vers alexandrins et de rimes croisées évoquant le ton grave et douloureux de l’arrivée de l'automne pour ensuite annoncer le sentiment d’angoisse provoquer par une saison banale sur le poète.
   
     Dans cette première partie, Baudelaire a une perception dramatique de l’automne. Cette vision nous est montrée grâce a une série de sensation ; d’abord auditif, ensuite visuelle et enfin tactile. 

baudelaire

« 2 Le poème « Chant d’automne» écrit par un auteur du seizième siècle, Charles Baudelaire est tiré de la partie « Spleen et Idéal », du recueil « Les Fleurs du Mal ».

Ce poème de sept strophes est divisé en deux parties dont nous ferons l'étude de la première .

Elle est composée de quatre quatrains, de vers alexandrins et de rimes croisées évoquant le ton grave et douloureux de l’arrivée de l'automne pour ensuite annoncer le sentiment d’ angoisse provoquer par une saison banale sur le poète.

Dans cette première partie , Baudelaire a une perception dramatique de l’automne.

Cette vision nous est montrée grâce a une série de sensation ; d’abord auditif, ensuite visuelle et enfin tactile.

L’ouïe est présente tout au long du texte.

Le titre «Chant d’automne» fait référence au bruit sonore en générale avec le mot «chant» .

Mais le poème se développe à partir de la perception d’un seul son, la chute du bois «le bois retentissant» (v.4) et «chaque bûche qui tombe» (v.9) qui est caractérisé comme étant le fil conducteur du poème.

On rencontre aussi une progression auditive qui est illustré par le verbe «j’ entend» (v3) qui nous montre une perception accidentelle et plus loin au vers 9 le verbe «j’écoute» qui désigne une attention particulière.

Nous sommes face à l’ omniprésence du bruit.

Celui -ci est évoqué plusieurs fois au long du poème par les termes «écho» et «choc» (v.13) qui est qualifié par «monotone» qui nous donne une sensation de bruit constant.

Le poète affirme même être «bercé par ce choc monotone».

Les vers , sont de plus rythmer de façon irrégulière ; ce qui nous renvoie au martèlement saccadé des buches.

Nous retrouvons aussi à l’aide des allitérations en « r » au vers 6 «f rissons, ho rreur, labeu r, du r et fo rcé» le mal être du poète .

Ain si le bruit parcours l’ensemble des quatre quatrains et le poème se clos sur une sensation auditive avec le mot «bruit» qui est qualifié de «mystérieux» .

La sensation visuelle nous montre une image du bois que nous utilisons pour le chauffage, une image qui représente l'hiver.

Le froid représente l a sensation tactile qui est liée à l'hiver et à la mort.

Les « ténèbres» sont « froides » (v.

1 ), « l'enfer » est qualifié de «polaire» (v.

7) et le cœur du poète est «glacé» (v.

8).

Ce réseau lexical du froid s'oppose à celui de la chaleur, représenté par les «étés trop courts» (v.

2).

Ce chant nous montre donc le ton grave et douloureux crée par Baudelaire au long de son œuvre.

Le poète nous parle d’un chant qui est attribué à une simple et banale saison, l’automne qui lui crée un sentiment d’angoisse.

L’automne est une saison intermédiaire, elle est la phase de transition entre l’été et l’hiver.

Ce fait est illustré par « C’était hier l’été ; voici l’automne ! » (v.15 ), renforcer par l’exclamation se terme souligne l’ arrivée brutale et surprenante de l’automne.

L’expression « bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; adieu, vive clarté » (v1 -2) nous renforce bien l’idée de la fin de l’été et l’arrivée de l’automne.

A l’aide de la métaphore « tout l’hivers va rentrée dans mon être » on note une. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles