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COMMYNES: Mémoires (fiche de lecture)

Publié le 24/10/2011

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commynes

Famille et jeunel!lse. Philippe de Commynes naquit en 1445 au château de Renescure, entre Aire et Saint-Omer. Il appartenait à la famille des Van den Clyte. L'un de ses ancêtres, Nicolas Ier Colart, avait épousé Jeanne de Waizières, dame de Commynes, et joint à son nom patronymique le titre nobiliaire de Commynes. Le père du chroniqueur, Nicolas II Colart, s'attira dans l'exercice de charges importantes la haine de ses concitoyens et compromit si bien sa fortune qu'à sa mort il ne laissa qu'un modeste héritage à son fils Philippe. Celui-ci, recueilli par un tuteur peu généreux, eut une éducation négligée....

commynes

« venait de succéder à son père, le nomma conseiller, se fit accompagner de lui dans toutes ses expéditions, et, l'an­ née suivante , l'emmena à Péronne, où, à son insu, ille mit en relations avec Louis XI ; il lui confia même une série de missions diplomatiques des plus délicates.

Mais depuis quel­ q~e temps Commynes, qui avait pénétré le caractère de Louis XI et qui, d'autre part, conservait le souvenir d'une brutalité de Charles (1), songeait à quitter son service.

Il eut à c.e sujet une entrevue secrète ave c le roi de France , à Plessis-les-Tours, passa avec lui un marché, et, quelques mois après (nuit du 7 au 8 août 1472), il se séparait brus- ..

quement de Charles.

Uomm)"nes et Louis Xl, !472-1.483.

Louis XI ré­ compensa sa défection en le comblant d'honneurs, et de ri­ chesses : il le choisit d'abord comme conseiller et cham­ bellan, lui fit une pension de six mille livres tournois, lui donna la capitainerie du château de Chinon ; puis succes­ sivement lui accorda avec toutes ses dépendances la prin­ cipauté de Talmont injustement enlevée aux La Trémoille, et le maria à une riche héritière, Hélène de Chambes, fille du sire de Montsoreau, dont il eut en dot le domaine d'Ar­ genton ; enfin il l'employa toutes les fois qu'il eut besoin d'un politique habile.

Commynes devait payer cher ces fa­ veurs royales .

'Dillieultés des dernières années, 1483-t5H.

En effet, dès le début du règne de Charles VIII, il subit une terrible disgrâce.

Sans doute il resta pendant quelque temps (U84-i485) l'un des conseillers que l'on imposa à la régente Anne de Beaujeu ; mais bientôt, compromis dans une conspiration, il fut envoyé à Loches, et pendant huit mois il y « tâta » des cages de fer.

On l'enferma ensuite à la Conciergerie de Paris.

A sa sortie il fut exilé dans l'une Charolais, « ayant moins de crainte que je n'eus jamais en lieu où je me trouvasse de­ puis, pour la jeunesse en quoy j'estoye, et que je n'avoye nulle connaissance du péril».

(l) Commynes, revenant de la chass e avec Charles s'oublia jusqu'à dire à ce prince de le débotter ; Charles lui tira effectivement ses bott es et l'en frappa au visage en lui disant: « Comment, coquin! tu souffres que le fils de ton maître te rende tm si vil ser­ vice?». »

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