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Etude Du Ballet ''Giselle''

Publié le 09/09/2012

Extrait du document

Giselle n’est pas une représentation, en revanche Albert est préparé à cette symbolique de représentation par son éducation. Donc, porté le masque c’est tromper son monde, faire croire en des sentiments qui n’existent pas, et affirmer son statut. Gisèle pose plusieurs éléments de discussions ; la symbolique et dialectique car le romantisme l’est. Puisqu’il oppose le jour et la nuit, la vie et la mort. Premier niveau de lecture de l’œuvre, giselle est une chorégraphie binaire. C’est une démonstration du caractère symbolique de la danse, en d’autres termes ; la danse n’est pas simplement un amusement dans la mesure où elle ambitionne de parler de questions de fond, de spiritualité et de mortalité. Giselle est une œuvre engagée sur le plan politique car elle dénonce les comportements d’un groupe dans la société : la noblesse.

Dénonciation qui ne fais que complaire à une conjecture, donc Gisèle ne peu pas défendre des idées qui aborderai les lumières qui sont portées vers la noblesse. Nous pouvons dire que le ballet de Gisèle est romantique parce qu’il prend position politiquement parlant il en devient donc polémique. 

« niveau égal des autres parties physiques de sa mère. Cette première section de la phrase amène effectivement le lecteur à se souvenir de l'incipit de Combray, du baiser de la mère, et de tout ce qu'il signifie.

On assisteici à un traitement assez spécial de l'excipit qui, au lieu de mettre un lien continue entre ce qu'il vient de se passer et ce qu'il va s'ouvrir, procède en un mouvementcirculaire, qui fait revenir le lecteur au début. → « de même ce que je veux revoir, c'est le côté de Guermantes que j'ai connu »On est à présent dans la seconde partie de la phrase, qui, avec la conjonction « de même », s'ajoute par accumulation à ce que le narrateur vient de dire.

Il y a ici uneaffirmation « Je veux » qui montre que le narrateur recherche une manière d'arriver à son but, qui est de revoir ce qu'il a vécu.

« Le côté de Guermantes », à lamanière du baiser de la mère, renvoie le lecteur au sein du cercle que nous avons évoqué.

Il incarne les promenades, les rencontres du narrateur, les sensations de lanature décrites tout le long de Combray.

Guermantes symbolisent une autre face, tout d'abord géographique, de l'enfance du narrateur.

Ce côté est associé par lelecteur, en tenant compte du déroulement de l'enfance du narrateur, à la sortie par la petite porte du jardin, au beau temps, puis au désir de vie mondaine et larencontre avec la duchesse de Guermantes.C'est également de ce côté que l'enfant réussira, pour la première fois, à écrire un court passage sur les clochers de Martinville.

L'évocation du côté de Guermantespar le narrateur adulte, associé à son désir de le revoir, montre qu'il a possédé jusqu'ici une importance particulière au sein de sa vie postérieure.

L'utilisation dupassé-composé « j'ai connu » fait néanmoins de cette aventure une action achevée dans le passé.

La narrateur veut revoir, mais cette volonté paraît d'ores et déjàirréalisable. → On assiste ensuite à une gradation d'impressions, que le narrateur adulte se remémore.

Il semble chercher, en décrivant le paysage qu'il a connu, retrouver cessensations récurrentes au sein de Combray.C'est le côté des Guermantes, « avec la ferme qui est peu éloignée des deux suivantes serrées l'une contre l'autre, à l'entrée de l'allée des chênes; ce sont ces prairiesoù, quand le soleil les rend réfléchissantes comme une mare, se dessinent les feuilles des pommiers » La ferme, l'allée des chênes, les prairies associées au soleil etaux feuilles des pommiers sont autant de souvenirs qui renvoie le lecteur à de longues descriptions antérieures, au sein desquelles chaque objet porte une significationparticulière.

Ainsi, le lecteur continu son trajet circulaire, en repassant par des moments clés de Combray, qui se détachaient du reste. → « c'est ce paysage dont parfois, la nuit dans mes rêves, l'individualité m'étreint avec une puissance presque fantastique et que je ne peux plus retrouver au réveil.»L'achèvement de cette longue première phrase est séparés en deux parties, par la conjonction « et que ».

La première se rapporte à l'espace de la nuit, du rêve dunarrateur adulte.

On passe de l'enfance au temps actuel, qui est souligné par l'utilisation du verbe étreindre, conjugué au présent.

Étreindre est un verbe qui renvoie autoucher, à l'emprisonnement, qu'il soit positif ou non.

L'individualité, c'est à dire la particularité propre au côté de Guermantes est ce qui étreint le narrateur, ce quil'enferme dans ce souvenir dont la sensation si forte ne se fera nulle part ailleurs que dans ses rêves.

La singularité de ce paysage va jusqu'à être mise au niveau d'unepuissance fantastique, qui dépasse le narrateur qui ne semble pas pouvoir la maîtriser.La seconde partie de la phrase, qui commence par une sorte de fatalité « je ne peux plus », renvoie à l'espace conscient de la vie réelle du narrateur, qui, au momentdu réveil, n'est plus capable de retrouver ces sensations.

Ainsi l'inconscient et le conscient sont en tension permanente, et la vie inconsciente du narrateur, symboliséepar le rêve, apparaît comme la seule qui puisse lui permettre d'effleurer les sensations des souvenirs de son enfance. → La phrase suivante se tient au centre géographique du texte, où il apparaît également les deux centres géographiques de l'enfance du narrateur que sont le côté deGuermantes et Méséglise.« Sans doute pour avoir à jamais indissolublement uni en moi des impressions différentes rien que parce qu'ils me les avaient fait éprouver en même temps, le côté deMéséglise ou le côté de Guermantes m'ont exposé, pour l'avenir, à bien des déceptions et même à bien des fautes.

»Le côté de Méséglise et le côté de Guermantes, situés au cœur de la phrase, mettent en avant la construction de la Recherche.

Le passé, qui se situe dans le premiersegment de la phrase, est le résultat d'une union d'impressions différentes dans la pensée du narrateur enfant.

L'avenir, qui motive le troisième segment, va subir lesconséquences de ces erreurs d'enfance, qui n'a pu distinguer tout les sensations ressentie.

Ainsi, le lecteur peut d'ores et déjà savoir que ce qui va se passer ensuite ausein de la Recherche, ne pourra être dissocié de ce qui se passe dans Combray, dans la mesure où le narrateur adulte, parce qu'il ignore souvent l'objet singulier quimotive ses impressions, ne sera pas capable de retrouver le sens de ce qu'il ressent, et sera alors « exposé », qui est une position passive, à être déçu, ou à se tromper.Ce sera la recherche du sens premier des impressions présentes au narrateur qui le motivera à partir à la découverte de ses souvenirs.

Dans Proust et le mondesensible, Jean Pierre Richard définit d'ailleurs l'espace du sens des impressions du narrateur adulte comme insaisissable, à moins qu'il ne rencontre l'objet sensorieldéclencheur ou un objet le lui faisant apparaître à l'esprit. De même il se met en place, par les deux paysages que sont le côté de Guermantes et le côté de Méséglise, une géographie du souvenir qui appelle le lecteur à revenirsur les lieux d'enfance du narrateur.

Alors que nous sommes à la fin de Combray, le lecteur est amené à effectuer un retour en arrière, en passant par des endroitssignificatifs de l'enfance qui vient de se dérouler.

Le baiser de la mère, et maintenant le côté de Guermantes et le côté de Méséglise font du traitement de l'excipit unesingularité particulière.

Le narrateur enfant, qui s'efface dans l'énonciation au profit du narrateur adulte, est ainsi omniprésent pour le lecteur tout le long du texte. → «Car souvent j'ai voulu revoir une personne sans discerner que c'était simplement parce qu'elle me rappelait une haie d'aubépines, et j'ai été induit à croire, à fairecroire à un regain d'affection, par un simple désir de voyage.»Une fois encore, nous avons un lien qui s'établit à travers les impressions entre le passé et le présent du narrateur, autrement dit entre Combray et le reste de laRecherche.

L'excipit s'ouvre sur ce qui va suivre, ou plutôt montre que ce qu'il vient de se passer devient la cause de ce qu'il va se passer.

La haie d'aubépines, quirenvoie le lecteur du côté de Méséglise, est tant appréciée par l'enfant qu'il allait jusqu'à verser des larmes en leur disant adieu.

Cette impression si forte, que lenarrateur adulte cherchera parfois inconsciemment à retrouver, l'induira à apprécier quelqu'un, à faire croire à quelqu'un qu'il l'appréciait, seulement parce qu'enunissant toutes ces impressions, il ne pu deviner aux premiers abords la cause de la sensation qui le poussait à croire à ce regain d'affection.

C'est parce que sasensibilité enfantine aux impressions à marqué d'une manière définitive sa mémoire, que le narrateur n'est pas capable de discerner la motivation de son affection. → « Mais par là même aussi, et en restant présents en celles de mes impressions d'aujourd'hui auxquelles ils peuvent se relier, ils leur donnent des assises, de laprofondeur, une dimension de plus qu'aux autres.

»Il y a ici une opposition introduite par l'adverbe « Mais ».

Ces impressions l'induisent à faire des erreurs de jugement, mais, ce sont aussi elles qui amènent lenarrateur à voir un relief, de la profondeur en certains objets.

Le narrateur, dont les impressions seront souvent attisées par le souvenir de sensations intenseséprouvée durant son enfance, apportera aux objets une grandeur, une dimension plus qu'aux autres.

Par la singularité de son regard, par l'impact de sa sensibilitéd'enfant ancrée dans sa mémoire, le monde réel prendra de la profondeur.

Ceci est souligné par la phrase d'après, → « Ils leur ajoutent aussi un charme, une signification qui n'est que pour moi.

»Cette sensibilité du narrateur enfant, qui aura voulu garder et renforcer ses impressions, aura permis au narrateur adulte de voir le monde d'une autre manière.

Et,finalement, c'est peut être ceci qui l'amènera à écrire.

Écrire les clochers de Martinville, car sa sensibilité est telle, qu'il veut expressément immortaliser cetteimpression.

Écrire ensuite pour retrouver ces impressions, qui, en quelques lignes, sont toutes rassemblées par Proust dans cet excipit.

Mais également écrire parceque ce narrateur voit différemment et qu'il veut montrer la manière dont le monde lui apparait.

La singularité du regard du narrateur, la manière dont certains objetsauront un charme inexplicable se retrouveront sur le papier.

Il sera ainsi conduit à écrire d'une manière spécifique aux particularités et à la finesse de son regard sur lemonde. → « Quand par les soirs d'été le ciel harmonieux gronde comme une bête fauve et que chacun boude l'orage, c'est au côté de Méséglise que je dois de rester seul enextase à respirer, à travers le bruit de la pluie qui tombe, l'odeur d'invisibles et persistants lilas.

»La singularité de ce regard et de ces sensations, mènent le narrateur à se différencier des autres.

« Chacun boude l'orage », c'est à dire tous, sauf lui.

Il y a peut être ici. »

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