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Fiche BAC Rhinocéros texte 2 - Ionesco

Publié le 11/06/2011

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Introduction :

 

·         Au 20 éme  siècle, ère des atrocités et des totalitarismes tels que le nazisme, se développe une nouvelle idéologie du théâtre qui prendra le nom de « théâtre de l’absurde «.

·         Ses auteur rompent avec toutes les conventions de la scène et veulent élaborer une nouvelle esthétique visant à critiquer le tragique moderne.

·          C’est dans ce contexte qu’Eugène Ionesco décide d’écrire et de publier Rhinocéros en 1959.  Les rhinocéros  qui avaient fait leur apparition sur scène au premier acte ont proliféré dans la ville. On apprend au second acte que se sont des hommes qui se sont ainsi métamorphosé. l’extrait qui nous est proposé, situé au second acte de la pièce, est une scène d’affrontement entre deux amis, Jean et Béranger. De plus il met en scène la métamorphose de Jean en rhinocéros.

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« 3 un désaccord croissant : · La frayeur de Béranger (il s'interrompt parce que...) attitude bien différente du début de leur conversation ou l'on avait la formule fraternelle « cher amis ». · Une incompréhension mutuelle : le vocabulaire concret (parler distinctement, articuler mal, ouvrir les oreilles) signifie que le message est incompréhensible, que la communication a de plus en plus de mal à se faire. · Un désaccord total entre les deux amis : Béranger tente de dédramatiser les propos inadmissibles de jeans (vous plaisantez) et Jean se réfugie dans l'agressivité injurieuse cité précédemment.

tran : l'opposition entre les personnages est nette ; par delà cette dispute, Ionesco nous propose une réflexion su l' « humain ». II de la métamorphose grotesque au débat philosophique. 1 la métamorphose : · Une transformation progressive : elle est surtout signalée par les didascalies : l'allure physique et son langage se déshumanisent peu à peu. · Transformation : comique : la couleur verte et les barrissements en font un personnage extravagant, et grotesque.

Sa monstruosité ridicule est manifestée quand Béranger évoque le poète qui est en lui … et Jeanrépond par des barrissements.

L'écart entre les répliques crée un effet de grotesque, d'absurde et donc decomique. · Le grotesque suscite le rire mais révèle aussi un malaise ; dans ce texte on un sentiment d'inquiétude qui se fait de plus en plus ressentir à mesure que la sauvagerie de Jean s'intensifie. 2 une réflexion philosophique : · Un dialogue rempli de clichés puisque Les personnages expriment des idées vagues , les articles définis reprennent des lieux communs à savoir « la nature » et « l'humanisme » ; de plus Béranger utilise desexpressions toutes faite, et sa pensée est confuse, il a du mal à répondre comme le démontre la phrase« l'homme, je veux dire l'être humain, l'humanisme… ». · Les clichés incitent le public à adopter une distance critique face au débat ; ils prouvent aussi qu'il n'existe pas de solution tout faite face à la monstruosité barbare. · Le recours au grotesque aux stéréotypes idéologiques représente la menace à tout fanatisme. Conclusion : · Cet extrait frappe par sa bizarrerie qui provient du motif de la métamorphose et de l'alliance entre le comique et le sérieux. Ce texte apparaît bien représentatif du théâtre de l'absurde.

Puisque, comme peut le faire l'œuvre de Beckett, Finde partie (pièce en un acte qui met en scène Hamm, un aveugle dans un fauteuil roulant), Ionesco réussit le prodige de tenir ensemble le tragique et le grotesque, en alliant des visions ou des allusions bouffonnes et horribles à uneréflexion implicite sur le tragique de la condition humaine.. »

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